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L'Amour 1er et principal commandement !

 

22e Message

 

27 mai 1950


Du temps pour le spirituel
Je vois la Dame debout. Elle me dit en regardant la paume de ses mains :
« Mon enfant, je vois des mains encore et toujours vides. Je te demande de rapporter que c’est vraiment ma ferme intention de former, justement parmi ce noyau de gens, un groupe qui veuille le bien et fasse le bien.

 

Écoute bien ! On consacre beaucoup de temps aux choses matérielles. Qu’ils consacrent du temps aussi aux choses spirituelles. C’est si urgent ! J’aimerais que ce cercle de gens finisse par en prendre conscience.

 

Je te le répète : ces catholiques doivent travailler dur.

 

Un grand danger menace. Une sorte de duel attend l’Italie. »
La Dame me fait voir de nouveau la basilique Saint-Pierre et dit :
« Il y en a d’autres qui s’activent à former quelque chose de même dimension, mais dans d’autres directions. »

 

L’Allemagne

 

« En Allemagne, il faut travailler dur. Heureusement, on a entrepris certaines choses pour œuvrer de nouveau plus et mieux parmi les croyants. Mais c’est loin de suffire. L’Allemagne, surtout, doit être vigilante. On joue par là un rôle malhonnête, avec l’Allemagne. »

 

Les jeunes
Je vois à présent un très grand groupe de jeunes gens rassemblés autour de la Dame. Elle les regarde et les désigne d’un geste. Puis elle dit :
« Mon enfant, qu’ils entreprennent… »
– de nouveau, elle désigne de la main le groupe autour d’elle –
« … de ramener les jeunes à la forme de religion qu’il faut. C’est difficile et dur pour ceux qui veulent s’engager à faire ça. Mais je n’insisterai jamais assez dans ce sens. Il est grand temps de s’y mettre. »

 

Le premier et principal commandement

 

De la main, la Dame décrit à présent une sorte d’arc de cercle et dit :
« C’est pour plus tard. »
Je ne sais pas ce que cela veut dire. La Dame dit ensuite :
« Tu verras qu’après bien des malheurs et des calamités, on replantera la croix.

 

Que chacun y mette du sien, selon ce qu’il peut.

 

Et je porte de nouveau votre attention sur le premier et principal commandement : l’Amour, l’Amour du prochain. »

 

Et la Dame disparaît d’un coup.

 

23e Message

 

15 août 1950
(Assomption)


L’Orient
Je vois un personnage de type oriental portant un long vêtement et un turban. Il s’incline à trois reprises, les bras croisés et la paume des mains tournée vers le bas. Ensuite, les bras écartés, il s’incline de la même façon, cette fois la paume des mains tournée vers le haut.
Puis, je vois plein de signes étranges : petites courbes, petits traits, points, une sorte de lettre semblable à notre J et différents signes encore, détachés les uns des autres. Cela me fait penser à une sorte de langage. Je vois ensuite un mur. Le mur décrit des courbes le long d’une pente comme s’il descendait d’une montagne. J’en ressens une affreuse douleur.

 

Formose
Voici, tout à coup, un animal. C’est un animal symbolique que nous ne connaissons pas. Je vois ensuite des crabes et de grandes étoiles de mer. Puis, je vois une île devant moi.

 

Le nom m’est donné : c’est l’île de Formose. Il y a au sud, une île plus petite. Il me faut alors m’écarter un peu de la gauche et faire, au-dessus de l’île, comme si je descendais.

 

Et j’entends dire :
« Amérique, tu te vois mise en garde ici ! »
Je sens que quelque chose doit venir sur cette île.

Lutte politico-chrétienne
Il me faut ensuite joindre les mains et lever les yeux vers la gauche. Je vois la Dame.

 

Je l’entends dire :
« C’est l’époque de la lutte politico-chrétienne. Cela, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises.

 

De grands évènements vont à présent s’intensifier. Le chaos dont j’ai parlé est en cours. Les calamités sont arrivées, les gouvernements ont démissionné, et c’est loin d’être tout. Fais bien attention, mon enfant, le combat va s’engager. Je te montre ces quatre doigts et décris un cercle autour d’eux.
Un prince va régner, un règne très bref et puissant. Tu ne t’en apercevras pas dans ton cercle restreint. »

 

 

Un esprit nouveau
La Dame dit ensuite :
« Regarde. »
Alors que je me tiens près d’elle, je vois soudain des animaux qui se placent devant elle.
« Regarde »,
répète la Dame ; je vois alors devant elle, sur sa gauche, un loup. Juste devant elle, un autre loup ou un chien arrive, tenant un flambeau dans la gueule. Une lionne se met à côté de lui.

 

Devant la Dame, bien sur sa droite, un grand aigle arrive.
« Regarde »,
répète encore la Dame. Elle fait à présent un signe vers le haut et je vois une colombe blanche.

 

La Dame dit :
« Ceci est un esprit nouveau qui va venir. »
Je vois alors des rayons qui partent de la colombe ; ils se dirigent vers le bas : deux rayons au centre, deux rayons à droite et deux rayons à gauche.

 

La Dame dit :
« Tu en comprendras le sens plus tard. »
Ensuite, je revois la Dame avec ces animaux et la colombe. De nombreuses étoiles apparaissent alors tout autour.

 

 

L’Est et l’Ouest
La Dame semble ensuite descendre une marche.

 

Elle dit :
« Viens. »
On dirait que nous arrivons maintenant sur un grand plateau. Nous nous arrêtons au milieu.

 

La Dame dit alors :
« Tu vois ça ? »
Elle fait un geste allant de l’Est à l’Ouest. Puis elle étend les bras en grand ; j’ai l’impression qu’elle place, sur ce plateau, deux murs l’un en face de l’autre. Elle prolonge les murs sur une longue distance. Soudain, la Dame se trouve autant dire au-dessus. Elle me dit :
« Ce n’est rien. »
Et elle montre d’un geste l’Est et l’Ouest. Elle étend alors les mains et ferme le poing, d’abord le droit puis le gauche. Elle dit ensuite :
« Écoute bien le nombre de fois que je frappe ; tu vas le faire toi aussi. »
Je serre les poings avec elle, et la Dame compte à voix haute pendant que nous faisons s’entrechoquer nos poings l’un contre l’autre.
« Trois fois »,
dit la Dame.

 

« La moitié d’entre eux, c’est l’Est. »
Je vois alors les Balkans et la Grèce entourés d’une grande chaîne, de même que l’Allemagne de l’Est. On dirait que la Dame attache ces pays en serrant fort sur la chaîne. Je vois qu’une partie est restée libre. À l’arrière-plan, je vois quelqu’un qui est assis, la tête appuyée sur la main. La voix me dit :
« Les travailleurs et les penseurs de la destruction du monde. »

 

La victoire est à Nous
Puis une scène orientale m’apparaît.
Nous refaisons l’escalade de la même montagne, en haut de laquelle se trouve de nouveau un plateau. Nous nous arrêtons là. La Dame porte mon attention sur quelque chose qui est par terre.
« Viens »,
dit-elle et elle montre le sol. Je vois une lourde poutre et il me faut la repousser. Je vois alors brusquement s’ajouter une traverse. Le tout forme une croix.
Je regarde de nouveau la Dame et dis : « Comment dois-je Vous appeler ? »
Mon directeur spirituel m’a demandé de reposer cette question à la Dame. Elle sourit et fait un geste comme pour dire : ils le demandent encore ? Elle me répond :
« Dis-leur simplement : la Dame. »
La Dame continue comme si de rien n’était. Elle me montre la poutre qui a été écartée et dit :
« La chrétienté. »
Elle fait à présent un mouvement des mains et des doigts comme si tout éclatait en morceaux et se mettait à tourbillonner. C’est pour représenter symboliquement la chrétienté. La Dame dit :
« Tu diras ceci : chrétienté, tu ne connais pas le grand danger qui te menace. Il y a un esprit qui vise à te saper. Mais… »
– de la main, elle fait un signe de bénédiction –
« … la victoire est à Nous ! »

Angleterre
La Dame poursuit :
« Je t’emmène et je vais te montrer. »
Je vois alors l’Angleterre. Et j’ai l’impression que la Dame pose le pied sur l’Angleterre. Tout en faisant aller et venir le doigt en signe d’avertissement, elle dit :
« Pourquoi être si rigide en tout ? Ne peux-tu pas revenir à la simplicité ? »
Elle semble faire alors une grande couronne au-dessus de l’Angleterre et dit :
« On va tirer là-dessus aussi. »
On dirait alors que la Dame perce la couronne de petits trous sur sa circonférence et qu’elle y fait passer des rubans qu’elle attache tous à l’Angleterre. Elle enlève alors son pied de l’Angleterre et dit :
« Non, Angleterre, ce n’est pas votre bonne politique. »
Tout d’un coup, le roi d’Angleterre apparaît devant moi. On dirait qu’il effectue un brusque demi-tour. Après lui, je vois aussi, sur le côté, Churchill, au-dessus de l’Angleterre, mais je ne vois que sa tête.
La Dame porte alors mon attention sur quelqu’un et je vois soudain un évêque, mais pas un évêque de notre Église. Je comprends intérieurement : c’est l’évêque de Canterbury. La Dame le regarde et fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement. Par derrière apparaissent alors un grand nombre de flèches de clocher. Tout en me les montrant du doigt, la Dame dit :
« Là, il va y avoir du changement. »
Mais j’ai l’impression que ce sera pour plus tard. Puis, je vois le pape sur notre gauche, les deux doigts levés. De l’autre côté, en face de lui, se tient l’évêque de Canterbury. Un autre ecclésiastique apparaît soudain à ses côtés ; il porte une perruque blanche faite de faux cheveux raides ondulés ou bouclés, et un long vêtement au jabot blanc. La Dame se tient debout, au-dessus de leurs têtes et dit :
« Regarde ! »
En partant du côté du clergé anglais, elle passe un doigt au-dessus de la tête des ecclésiastiques anglais avant de le passer entre les deux doigts écartés du pape.

 

 

La Corée
Cette image s’efface à son tour et je vois écrit : « 51 53 ». La Dame me fait voir cela. Je reçois tout d’un coup quelque chose dans la main. C’est comme si je devais l’attraper en l’air. Ça arrive de très haut. J’entends la voix qui dit :
« Des météores. Prêtes-y attention »
Puis, la Dame dit:
« Viens ! »
Nous continuons. La Dame dit :
« Le combat en Corée est trompeur et le début de grands malheurs. »
Je vois ensuite qu’on établit, par intervalles, des délimitations.
Puis, je vois quelqu’un, assis, la tête appuyée sur la main, plongé dans ses pensées. Je comprends intérieurement que c’est un chef d’État russe. Staline ou Lénine me semble-t-il. J’entends subitement une voix près de moi :
« Je vous ai mis en garde contre ce danger. »
Je vois ensuite l’hémisphère du globe et je dois regarder par-delà. Tout en en tenant dans la main pour ainsi dire le coin gauche, il me faut dire : « Là, je vois très loin et je le tiens bien. » Il me faut alors descendre de l’hémisphère en obliquant vers la droite et tracer plus loin une ligne droite. Une terrible angoisse s’empare alors de moi.

 

 

Encycliques
« Nous continuons »,
dit la Dame. Je vois alors la partie supérieure de l’Italie et je dois la saisir de la main.

 

Je vois ensuite l’Italie du Sud et c’est pour ainsi dire comme si je retenais le talon de l’Italie de mon pouce tout en mettant les quatre autres doigts sur l’Italie du Sud. C’est ce que je dois faire.

 

J’entends alors la Dame qui dit :
« Non, ce n’est pas du tout comme il faut. Où sont les Encycliques ? »
Il me faut faire alors un mouvement et croiser les mains l’une sur l’autre, en les tenant levées. Je vois des mains vides et encore des mains vides.
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre et j’entends la Dame qui dit :
« Connaissez-vous bien votre pouvoir ? Mais connaissez-vous votre doctrine ? »
Elle écrit alors « Encycliques » et dit :
« C’est bien, appliquez-les donc ! Inondez-en la droite et la gauche, le haut et le bas ! Êtes-vous bien conscients… »
– elle ferme le poing –
« …que ce pouvoir a un tel pouvoir ? »
Elle me montre ensuite un « 1 », un « 2 » et un « 3 ». Après cela, je vois un livre et une main qu’on pose dessus. La Dame dit :
« Regardez vos lois. »
On dirait que la Dame étire quelque chose qui se fait de plus en plus long et large. Tout en faisant cela, la Dame dit :
« Sachez bien que votre temps est là ! »

 

 

Chaos
Elle m’emmène ensuite sur un pente et dit :
« Urbi et Orbi. »
Du haut de la pente, elle regarde alors avec moi la basilique Saint-Pierre et dit :
« Pourquoi se cramponner comme ça ? Ayez donc plus de largesse d’esprit ! »
Elle m’emmène maintenant dans un espace vide et dit :
« C’est vers ça qu’il faut aller. »
Je perçois alors une sorte d’angoisse et j’entends une voix :
« De tout ce chaos sortira d’abord un combat et seulement après viendra un essor. »
Une grande mélancolie m’envahit soudain. En partant, la Dame dit :
« Je reviendrai te porter des messages. »

 

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26

La voyante a reconnu cette image quand elle a vu à la télévision la rencontre historique du pape Paul VI et de l’archevêque de Canterbury, A.M. Ramsey, qui a eu lieu en 1966 à la chapelle Sixtine du Vatican.

27

Expression latine en usage dans la bénédiction papale pour signifier : « Pour la ville et pour le monde. »

 

24e Message


16 novembre 1950


La Dame sur le globe. La Dame de tous les Peuples
Je vois la Dame debout sur le globe. Elle me montre le globe et me dit :
« Mon enfant, je me tiens sur ce globe parce que je veux qu’on m’appelle la Dame de tous les Peuples. »
Les mots « de tous les Peuples » s’inscrivent en demi-cercle au-dessus de sa tête.

Les pieds posés sur l’Angleterre et l’Allemagne
La Dame continue :
« Je t’ai dit : être missionnaire en son propre pays. Et à présent, je veux te montrer quelque chose. »
De nouveau, la Dame me montre le globe et, les pieds bien serrés, elle se tient debout sur l’Allemagne.

 

La Dame fait alors un mouvement comme si elle posait le pied sur l’Angleterre et elle dit :
« Voilà, j’ai au moins un pied dessus. »
Puis elle repose le même pied sur l’Allemagne et serre les pieds comme avant. Les mains une nouvelle fois tendues, elle pose un regard affligé sur l’Allemagne.

 

La Dame dit alors :
« Mon enfant, j’ai posé les deux pieds sur elle. Il faut que l’Allemagne soit sauvée. Le Fils t’a conduite justement ici pour que tu le comprennes mieux. J’ai fait guérir beaucoup de malades. »
Elle me fait voir une carte et y montre un endroit ; je reconnais clairement Lourdes. Elle me montre ensuite d’autres endroits ; mais je ne sais lesquels.

 

La Dame dit :
« Comprends-tu enfin ce que je veux ici ? Il y a tant d’âmes malades ici ; il faut les sauver. Pourquoi tant de membres du clergé partent d’ici, l’Allemagne, pour les missions ? Qu’ils restent donc ici ! Il y a tant de travail à faire. »

 

Appel à l’action en Allemagne

Ensuite la Dame me montre quelque chose ; je vois le Vatican tandis qu’elle dit :
« Que le pape envoie donc des moyens et exhorte le clergé, sinon l’Allemagne va se perdre. On assiste à une apostasie de grande, très grande ampleur. Les gens ne veulent faire aucune offrande pour de nouvelles églises et de nouveaux bâtiments. Il faut pousser le clergé à changer ça. C’est un travail difficile. Je ne fais que prévenir. Les autres s’activent à détacher le peuple allemand de Rome. »
Je vois brusquement, devant moi, une tête de mort et, devant elle, deux os entrecroisés. La Dame prend la tête de mort et les deux os et elle les dépose à ses pieds, sur l’Allemagne. Elle dit ensuite :
« Le Fils veut accorder sa protection particulière et Il m’a envoyée pour aider l’Allemagne. Mais il faut les pousser à faire ce que je dis. »

 

Partir de la base

Je vois ensuite de nombreux petits enfants se regrouper autour d’elle. Ils la regardent d’un air émerveillé. La Dame désigne les enfants ; à ma gauche, à une grande distance de la Dame et des enfants, je vois alors des hommes et des femmes. La Dame rapproche les mains et dit :
« L’Allemagne doit commencer à ramener l’unité, chacun chez soi dans sa propre maison. Les enfants doivent de nouveau ne faire qu’un avec leur père et leur mère. Qu’ils s’agenouillent ensemble et prient le chapelet ! »
La Dame semble alors disperser les enfants et dit :
« Il faut que cela parte de la base et s’étende ensuite au monde. Puis il faut se remettre à beaucoup pratiquer la charité.

Il faut qu’on en vienne à une grande action parmi les catholiques.

On peut le faire en diffusant cela, en prêchant davantage là-dessus dans les églises. Dans l’ensemble, plus d’action ! »

 

Entre-temps, j’ai l’impression que la Dame pousse les gens.
« Il est de la plus haute importance que cela se fasse. Il y en a d’autres qui s’emploient à détruire l’Allemagne. Le peuple est prêt à présent. Dis-le leur, dis-le leur ! »
La Dame fait alors du doigt un mouvement en signe d’avertissement :
« Qu’ils travaillent dur ! »

La grande chance de Rome
Puis, je vois une nouvelle fois le pape.

La Dame dit :
« Le pape y satisfera si on le lui demande. »
La Dame étend alors les mains sur l’Allemagne en les croisant l’une sur l’autre. Elle quitte ensuite l’Allemagne et je vois tourner le globe sous ses pieds. La voici une nouvelle fois debout sur le globe. Elle me montre Rome. Elle fait aller et venir le doigt en signe d’avertissement et dit :
« Que le pape continue toujours dans ce sens ! Rome a une grande chance à saisir. »
Je vois différentes églises. D’un geste de la main, la Dame fait tomber, pour ainsi dire, les églises par terre.

À l’arrière-plan, je vois alors la grande coupole du Vatican.

La Dame dit :
« C’est maintenant la grande chance, à condition que le pape fasse ce qu’il a l’intention de faire. »
D’un geste de protection, la Dame étend alors la main au-dessus du pape.

 

 

Troubles sur le monde
Puis, elle dit :
« De grands troubles viennent sur le monde. Les Russes n’en restent pas là. C’est pourquoi je dis : je suis la Dame de tous les Peuples. »
En disant cela, elle met très fortement l’accent sur « tous ».

25e Message
10 décembre 1950


La croix posée sur le monde
Je vois apparaître une lumière sur la gauche. Une force me pousse à joindre les mains. Je vois alors, tout d’un coup, la Dame de nouveau debout sur le globe. Puis, c’est comme si la Dame m’entraînait avec elle. Je la vois maintenant déplier le globe devant moi comme si c’était un planisphère. Elle dépose ensuite quelque chose sur cette carte ; une douleur atroce s’empare de moi.

 

Je vois alors que la Dame a déposé sur la carte une croix très grande et très épaisse. Alors que je regarde la croix, je ressens une douleur atroce dans les mains et à la tête.

 

J’ai l’impression que tous mes muscles se contractent. La Dame dit :
« C’est la poutre qui est en train d’être posée sur le monde. »
Et elle montre la longue poutre. Puis, elle me montre la traverse et, une fois encore, toute la croix ; et elle dit :
« Ce sont les douleurs de cette poutre, que je te fais ressentir. »
J’en ai la tête toute fiévreuse et c’est comme si j’étais prise d’une énorme soif, si terrible que j’arrive à peine à la supporter.

 

La Dame me fait ensuite lever la main droite en dressant deux doigts et le pouce. De la main gauche, il me faut

fermer le poing.

La Dame dit :

« La main droite, c’est la Vérité et l’autre, c’est le poing. Tu dois le tenir levé afin que tous les gens puissent le voir. »

 

En le faisant, je vois soudain affluer derrière le globe où est la croix, toutes sortes de gens de toutes les nations.

 

Il me faut alors tenir le poing devant mes yeux.

 

En le faisant, je suis prise d’une atroce douleur, au point que je me tords de douleur et me mets à pleurer.

 Une fois de plus, c’est comme si tous mes muscles se contractaient.

 

Je dis à la Dame : « Le poing me fait tellement mal ! » Alors, les douleurs disparaissent peu à peu. De nouveau, je joins les mains.

 

Combat en Orient

La Dame dit :
« Viens ! Nous nous arrêtons en plein milieu. Je veux poser les pieds au milieu du monde et je vais te montrer : …voici l’Amérique. »
Puis, tout d’un coup, elle m’indique une autre partie et dit :

 

« La Mandchourie, il va y avoir une terrible insurrection. »
Je vois ensuite des Chinois, et puis, je vois une ligne qu’ils franchissent. Il me faut alors lever et baisser la main au-dessus de Formose et de la Corée.

 

J’entends la Dame dire :
« Mon enfant, je te l’ai dit : c’est trompeur. J’ai voulu dire : il y aura des périodes de calme trompeur.

 

Mais cela ne durera pas longtemps.

 

Les peuples d’Orient ont été réveillés par un type d’humanité qui ne croit pas au Fils. »

 

Puis nous poursuivons de nouveau notre chemin. Je vois à présent la Grande Chine et il me faut mettre les bras l’un sur l’autre d’une manière étrange. Je vois un grand homme, je veux dire grand par la grandeur d’âme, assis sur un trône. La Dame dit :
« Il est affligé. Son royaume va être momentanément divisé. »
La Dame me montre ensuite l’Amérique et bouge le doigt en signe de réprobation tout en disant d’un air grave :
« Ne pousse pas trop loin ta politique ! »
Elle me fait ensuite toucher à deux reprises la croix qui pèse aussi de tout son poids sur l’Amérique.

 

Puis je vois l’Asie. Je vois la Dame étendre ses mains sur une partie qui me semble être l’Ukraine, comme pour la protéger.
Je vois ensuite une lumière crue à gauche, en haut de la Russie, une lumière éblouissante. On dirait qu’elle explose à partir du sol. C’est un spectacle affreux.
« Et puis on ne voit plus rien »,
dit la Dame ; je suis en effet comme éblouie par cette lumière. Je vois ensuite une étendue desséchée. C’est une image très désagréable comme si la mort était passée dessus.
Puis, je vois des gens portant des turbans, d’amples manteaux jetés sur leurs épaules ; ils les tiennent fermés en croisant leurs mains sur la poitrine. La Dame désigne ces gens et dit :
« Là aussi, le combat reprend pour de la terre sainte, et ils vont se livrer un duel à cause de notre lieu. »
La Dame dit ces derniers mots si doucement que je ne sais pas si elle dit « lutte » ou « duel » .
« Le Japon doit lui aussi se montrer prudent. Je te parle de tout cela parce que tu le vivras. C’est que je suis la Dame de tous les Peuples et cela, tu le diras. »

Les apparitions antérieures de la Dame
Voici de nouveau la Dame dans sa position habituelle, debout, les mains étendues. Je lui demande : « Vont-ils me croire ? » Je pose cette question vu toutes les difficultés que j’ai pu rencontrer.

 

La Dame répond :
« Oui, c’est pourquoi, je suis déjà venue à toi auparavant, alors que tu ne le comprenais pas encore. Ce n’était pas nécessaire à ce moment-là. Ça a été la preuve pour maintenant. »

 

Les séculiers et les réguliers

Il me faut de nouveau serrer le poing d’une main et dresser les doigts de l’autre main. La Dame dit alors :
« Les deux mains vont se battre l’une contre l’autre. Mais après bien des combats et des souffrances, le poing tombera. Car la Vérité l’emportera toujours. Mais il faudra malheureusement que beaucoup de choses changent encore. Dis que l’Église est à présent en bonne voie. »

La Dame fait alors une pause et dit ensuite :

« Les séculiers et les réguliers. »
Elle donne alors comme un coup de poing sur la table. J’entends un grand coup et je la vois faire énergiquement non de la tête.

 

Elle dit ensuite :
« Les séculiers, on peut encore leur ôter tant d’indifférence. Qu’ils soient bien attentifs à leur tâche en ce temps ! »
Je n’ose pas tout d’abord répéter ces mots, mais la Dame me lance un regard méchant et il me faut bien les répéter.

 

Hommes et femmes

La Dame semble ensuite former deux rangées de personnes. À sa droite, je vois des hommes, à sa gauche, des femmes. Elle désigne alors la rangée de femmes et prend un air apitoyé. Pleine de pitié, elle secoue la tête et dit, comme si elle s’adressait aux femmes :
« Savez-vous encore quelle est votre tâche ? Écoutez bien : tant vaut la femme, tant vaut l’homme ! Vous, femmes, donnez l’exemple. Retournez à la femme en vous. »

 

Elle regarde ensuite la rangée d’hommes et dit :
« J’ai une question à vous poser, à vous, les hommes : où sont les soldats pour le Christ ? C’est tout ce que j’ai à vous dire. »

 

 

La colombe blanche
La Dame semble alors faire une seule rangée des deux. Elle les rapproche en décrivant un arc de cercle. Je vois à présent à perte de vue des rangées d’hommes et de femmes, côte à côte.

 

Tout à coup, l’arc se transforme en une grande coupole puis, au-dessus de cette coupole, il se transforme en une grande église. Au milieu de cette église, je vois l’image suivante : une Colombe blanche qui émet des rayons de lumière.

 

La Dame dit :
« Qu’ils descendent sur les hommes de la terre. Je les aiderai, mais il faut travailler dur et vite ! »

On viendra en aide au pape
Puis, revoici tout d’un coup le pape ; il est debout, mais je ne vois que son buste. Il se tient pour ainsi dire au-dessus de tout cela. Il porte une curieuse couronne sertie de toutes sortes de pierres précieuses. Tout en regardant cela, j’entends la Dame qui dit :

« Une tiare. »

La Dame semble alors s’adresser au pape.

 

Elle dit :
« Vous êtes sur la bonne voie. Je vais vous aider. Recourez davantage encore à vos moyens modernes et persévérez ! C’est maintenant la chance pour Rome. Saisissez-la ! Il vous faudra passer par des ouragans, mais on vous aidera. »
Je vois alors de violentes tempêtes et des torrents d’eau.
Puis, tout d’un coup, je vois une couronne dans la main droite de la Dame et on dirait qu’elle remet la couronne au pape.

 

La France

La Dame me dit ensuite :
« Allons plus loin. La France va au plus mal. »
Je vois la France et l’image de Napoléon qui est dressée au-dessus d’elle, en son centre. J’entends :
« France, tu as beaucoup baissé sur le plan militaire, économique et spirituel. Que reste-t-il de ta renommée et de ta fierté ? »
Je vois ensuite plein de taches rouges sur la France. J’entends la voix qui dit :
« Il en faut cependant si peu pour amener ces gens à de meilleurs sentiments. »

 

Puis, la Dame montre une série de pays et dit :
« Pourquoi ne s’unissent-ils donc pas ? »
Je vois alors les Pays-Bas, la France, la Belgique et l’Angleterre.

 

 

Le rideau de fer
La Dame m’indique ensuite une ligne épaisse en Allemagne. Elle dit :
« L’Europe est divisée en deux. »
J’enlève la ligne de la main. Je vois alors un endroit très noir, sauf les régions côtières que je vois très nettement. Nous arrivons ensuite au-dessus d’un fleuve.

 

La Dame dit :
« L’Oder. »
Je ne vois pas couler d’eau mais je vois couler du rouge.

 

La Dame dit :
« Et il est rouge de sang. »
Je vois alors des affluents rouges qui en partent pour se diriger vers l’Ouest.

 

Turquie

Puis, j’entends dire :
« Turquie, tu fais bien attention ? »
Je vois ensuite le Bosphore et le Détroit des Dardanelles. Il me faut faire alors quelque chose d’étrange.

De mes mains, je dois faire des griffes et les appuyer fortement sur la carte. Je dois tenir mes bras à la manière des pattes d’une bête.

La Dame dit :

« Tu dois seulement en représenter l’image.

Tu es comme une bête qui tient ses deux griffes sur l’Europe, prête à bondir. »


Je vois alors réellement un animal prêt à sauter sur l’Europe. Il regarde à droite et à gauche, mais retire ensuite très lentement ses pattes.

 

Le pasteur et son troupeau

Puis j’entends la voix qui dit :
« Après bien des angoisses et des douleurs, tu verras ce qui suit. »
Je vois alors, tout d’un coup, un paisible coin de campagne où se trouvent des agneaux et des brebis avec un pasteur au milieu d’eux.

 

La Dame dit :
« Comprends bien tout cela et transmets-le. »
Puis, tout d’un coup, la Dame a disparu.

 

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30

Le néerlandais a la même racine pour les deux mots : strijd et tweestrijd. (NdT)

31

À l’âge de douze ans, la voyante avait vu une belle Dame rayonnante, « la Dame en blanc ». Cette vision s’était reproduite au cours de trois samedis consécutifs. Le premier de ces samedis était le 13 octobre 1917, jour où a eu lieu le miracle du soleil lors de la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima.

 

 

 Suite !!

http://efforts.e-monsite.com/pages/je-veux-etre-la-femme-de-tous-les-peuples-un-dessein-particulier.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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