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Catholicisme
Cotignac est un lieu unique pour l'Eglise qui reconnait qu'il y a eu deux apparitions de la Vierge Marie et une apparition de Saint Joseph :
Il y a un sanctuaire dédié à la Vierge Marie : Notre Dame de Grâces et il y a un sanctuaire dédié à Saint Joseph : le Monastère Saint Joseph du Bessillon. On vénère ainsi à Cotignac la Vierge Marie et Saint Joseph, la Sainte Famille.
Bernard de Fontaine, abbé de Clairvaux (1090 ou 1091, château de Fontaine-lès-Dijon, Dijon – † 20 août 1153, abbaye de Clairvaux) est un moine et réformateur français.
Directeur de conscience de l'ordre cistercien, il recherche par amour du Christ la mortification la plus dure. Bernard fait preuve, toute sa vie durant, d'une activité inlassable pour instruire ses moines de Clairvaux, pour émouvoir et entraîner les foules, pour allier son ordre avec la papauté et pour élaborer une idéologie militante que son ordre et toute l'église catholique romaine mettront en oeuvre[1]. C'est aussi un conservateur, qui se positionne en réaction contre les mutations de son époque (la « renaissance du XIIe siècle »), marquée par une profonde transformation de l'économie, de la société et du pouvoir politique. Il joue un rôle déterminant dans la transposition de la croisade en « guerre sainte » contre les cathares. Il est canonisé par l'Église catholique en 1174 et devient ainsi saint Bernard de Clairvaux.
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Lactatio (milk wonder) of Bernhard of Clairvaux "Bernard receiving milk from the breast of the Virgin Mary. The scene is a legend which allegedly took place at Speyer Cathedral in 1146."
L’ordre cistercien (Ordo cisterciensis, o.cist.), également connu sous le nom d’ordre de Cîteaux ou encore de saint ordre de Cîteaux (Sacer ordo cisterciensis, s.o.c.) est un ordre monastique chrétien réformé, dont l'origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098.
L'ordre cistercien joue un rôle de premier plan dans l'histoire religieuse du XIIe siècle. Par son organisation et par son autorité spirituelle, il s'impose dans tout l'Occident, jusque sur ses franges. Son influence se révèle particulièrement forte à l'est de l'Elbe où l'ordre fait « progresser à la fois le christianisme, la civilisation et la mise en valeur des terres[1] ».
Restauration de la règle bénédictine inspirée par la réforme grégorienne, l'ordre cistercien promeut ascétisme, rigueur liturgique et érige, dans une certaine mesure, le travail comme une valeur cardinale, ainsi que le prouve son patrimoine technique, artistique et architectural. Outre le rôle social qu’il occupe jusqu’à la Révolution, l’ordre exerce une influence de premier plan dans les domaines intellectuel ou économique ainsi que dans le domaine des arts et de la spiritualité.
Il doit son considérable développement à Bernard de Clairvaux (1090-1153), homme d’une personnalité et d’un charisme exceptionnels. Son rayonnement et son prestige personnel en ont fait au XIIe siècle le plus célèbre des cisterciens. S'il n'en est pas le fondateur, il demeure le maître spirituel de l’ordre[2].
L'ordre cistercien est en fait constitué aujourd'hui de deux Ordres et plusieurs congrégations. L'ordre de la « Commune Observance » comptait en 1988 plus de 1 300 moines et de 1 500 moniales, répartis respectivement dans 62 et 64 monastères. L'ordre cistercien de la stricte observance (aussi appelé o.c.s.o.) comprend actuellement près de 3 000 moines et 1 875 moniales - communément appelés trappistes et trappistines car ils sont issus de la réforme de l'abbaye de la Trappe - répartis dans cent deux monastères masculins (abbayes et prieurés) et soixante-douze monastères féminins (appelés aussi abbayes ou prieurés), dans le monde entier[3]. Mais si les deux ordres cisterciens sont actuellement séparés, des liens étroits d'amitié et de collaboration existent entre eux, notamment dans les domaines de la formation et de la réflexion sur leur charisme commun. Leur habit est grosso modo le même : tunique blanche et scapulaire noir retenu par une ceinture portée par-dessus ; l'habit de chœur est la traditionnelle coule monastique, de couleur blanche, d'où l'appellation de "moines blancs".
Bien qu'ils suivent la règle de saint Benoît, les Cisterciens ne sont pas à proprement parler considérés comme des Bénédictins. En effet, c'est au IVe concile de Latran (1215) que le mot "bénédictin" apparut pour désigner les moines qui n'appartenaient à aucun Ordre centralisé [4] par opposition aux Cisterciens. Mais de nombreux liens unissent les deux familles monastiques, en particulier dans le domaine de la formation.
La règle de saint Benoît fut écrite par Benoît de Nursie pour guider ses disciples dans la vie monastique communautaire (cénobitisme). La rédaction commença vers 540
Benoît avait fondé vers 529 une communauté de moines sur le Mont-Cassin en Italie. Au cours des siècles qui suivirent, cette règle fut progressivement adoptée par un nombre croissant de monastères en Occident ; au-delà de sa grande influence religieuse, elle eut une grande importance dans la formation de la société médiévale, grâce aux idées qu'elle amenait : l'idée d'une constitution écrite, du contrôle de l'autorité par la loi, et de la désignation du détenteur de cette autorité par élection, Benoît ayant voulu que l'abbé soit élu par les frères[1]. Encore aujourd'hui, plusieurs milliers de moines et moniales à travers le monde s'inspirent de la Règle de Saint Benoît.
La vie de BenoîtBenoît de Nursie laisse de côté le confort de la vie d'étudiant à Rome vers l'an 500 pour la recherche de Dieu dans la solitude : il s'établit d'abord à Subiaco. Fuyant de trop nombreux visiteurs attirés par sa réputation de sainteté, et suite à un conflit avec un prêtre du lieu, il se retire vers 529 avec quelques disciples sur le Mont-Cassin, sur l'emplacement d'un ancien temple d'Appollon. Le nombre de ceux qui désirent vivre comme lui et avec lui augmentant, il doit organiser de façon plus précise la vie de sa communauté naissante : il rédige alors sa règle, appelée à un grand succès (voir ci-dessous). On suppose qu'il est mort vers 547.
La règleEn écrivant sa règle, Benoît n'a pas cherché à créer une œuvre originale. Pour élaborer une règle de vie pour sa communauté, il n'hésite pas à s'appuyer sur les trésors d'une tradition monastique encore jeune à nos yeux mais déjà riche. Sa source principale est une règle monastique probablement issue d'Italie à la même époque : la règle du Maître [2]. Mais il reprend, en les modifiant, des passages entiers de Cassien et de nombreuses idées d'Augustin (par exemple : l'abbé doit servir plus que présider : prodesse magis quam præesse[3]). Il s'appuie aussi sur saint Basile, le législateur du monachisme oriental, qu'il mentionne explicitement à la fin de sa règle.
Le modèle de la vie monastique d'après saint Benoît est la famille dont l'abbé est le père (Abba) et où tous les religieux sont frères. À l'époque de Saint Benoît, le sacerdoce semble avoir été relativement rare chez les moines[4] et il semble que Benoît lui-même n'ait pas été prêtre[5].
La journée du moine est réglée en fonction de ce que Saint Benoît appelle « Œuvre de Dieu » (Opus Dei) : c'est la liturgie des heures qui huit fois par jour rassemble la communauté pour prier en commun, à partir des Psaumes et de la Bible. Ces offices liturgiques sont de durée variable : les trois grands offices de Vigiles, Laudes et Vêpres étant plus longs, les autres offices (« Petites heures ») sont plus courts : Prime, Tierce, Sexte, None et Complies. Pour Saint Benoît, c'est très important : On ne préférera rien à l'Oeuvre de Dieu[6].
La journée commence à « la huitième heure de la nuit », avec les Vigiles nocturnes[7]. Avant l'arrivée des bougies de cire -au XIVe siècle-, cet office était dans l'obscurité ou très peu d'éclairage, ce qui n'avait guère d'importance car les moines apprenaient par coeur les psaumes et les autres textes de la liturgie. Les Vigiles sont suivies d'un temps de lecture. Puis au lever du jour viennent les Laudes[8]. Les offices de Prime, Tierce, Sexte, None se situent comme leur nom l'indique respectivement à la première, la troisième, la sixième et la neuvième heure du jour (à l'époque de Saint Benoît, les horaires étaient définis d'après le soleil, donc en fonction de la longueur saisonnière du jour). Les Vêpres (Vespera), comme leur nom l'indique également, sont l'office du soir. Après le repas et une lecture en commun, c'est le dernier office de la journée, les Complies. Elles sont suivies par le grand silence de la nuit[9].
En dehors des offices, les moines s'adonnent au travail manuel : car, dit Benoît, c'est alors qu'ils seront vraiment moines, lorsqu'ils vivront du travail de leurs mains, à l'exemple de nos pères et des Apôtres[10]. Le travail doit être organisé de telle sorte qu'il n'oblige pas les frères à sortir de la clôture du monastère : Le monastère doit, autant que possible, être disposé de telle sorte que l'on y trouve tout le nécessaire : de l'eau, un moulin, un jardin et des ateliers pour qu'on puisse pratiquer les divers métiers à l'intérieur de la clôture. De la sorte les moines n'auront pas besoin de se disperser au-dehors, ce qui n'est pas du tout avantageux pour leurs âmes[11].
Du temps est aussi réservé à la lecture, étude de l'Écriture et des Pères de l'Église, qui est une vraie nourriture spirituelle : c'est la lectio divina. Celle-ci a une importance toute particulière en Carême[12]. La répartition du travail et de la lecture, les horaires des repas sont variables selon les saisons et le temps liturgique[13]. Ainsi, en Carême, les frères prennent un seul repas le soir après Vêpres[14].
La règle décrit non seulement les divers offices et le travail, mais aussi les modalités des repas, de l'habillement, de l'accueil, du choix des responsables, des voyages à l'extérieur, etc. ... Mais Benoît n'est pas tatillon et affirme souvent que c'est à l'abbé, en fonction de la communauté, des contraintes du lieu et du temps, de régler les détails. La Règle s'intéresse donc surtout à l'aspect spirituel de la vie monastique.
Benoît ayant placé sa Règle sous le patronage des grands auteurs de la vie monastique (cf. ci-dessus), on n'est pas surpris d'y retrouver les ingrédients traditionnels du monachisme. Benoît, en Romain, met en place une vie communautaire solidement structurée, sous l'autorité d'un père spirituel, l'abbé. Il organise la vie des moines à travers trois activités principales : la prière commune, qui s'exprime surtout dans l'Eucharistie[15] et l'office divin (en latin Opus Dei, œuvre de Dieu, encore appelée Liturgie des Heures), la lecture priante de l'Écriture Sainte ou d'auteurs spirituels (C'est la lectio divina) et le travail manuel. Comme dans toutes les traditions monastiques, la prière occupe une place centrale. Benoît privilégie la prière communautaire qui s'exprime surtout dans la Liturgie des Heures (ou Opus Dei) ; mais la prière personnelle n'est pas exclue. Il limite également les exigences ascétiques, qui visent à une recherche de Dieu plus intense par la prière avec larmes, la lecture, la componction du cœur et le renoncement [16]. Il encourage également les vertus monastiques traditionnelles : l'obéissance conduit à l'humilité [17], qui conduit à la charité [18]. Le moine s'éloigne du monde pour chercher Dieu et la clôture monastique lui permet de se concentrer sur ce but[19]. En fait, Saint Benoît indiqua à ses disciples comme objectif fondamental et même unique de l'existence, la recherche de Dieu[20].
Le succès de la Règle de saint BenoîtÀ sa mort vers 550-560, Benoît laisse à la postérité une communauté : le monastère du Mont-Cassin, et sa Règle. Mais le monastère fut détruit par les Lombards et abandonné par ses moines un quart de siècle plus tard, vers 580. La Règle, déjà copiée et diffusée, ne fut pas perdue[21]. Peu après, le pape Saint Grégoire le Grand allait donner une publicité décisive à Benoît et à son œuvre, par la rédaction des Dialogues[22], compilation de vies de saints parmi
lesquels celui qui allait devenir le patriarche des moines d'Occident : Benoît de Nursie.
La Règle de Saint Benoît se diffuse dès lors dans toute la partie chrétienne de l'Europe. À la fin du VIe siècle, le pape Grégoire le Grand envoie un bénédictin ré-évangéliser l'Angleterre : c'est le futur Augustin de Cantorbéry. La Règle de Benoît est signalée en Gaule dès 625 [23]. Son succès n'est pas étonnant car, en comparaison des autres règles monastiques existant à l'époque, celle de Benoît fait preuve d'une certaine modération : si l'office divin prend une place importante, il n'est pas exagérément lourd, et elle ne comporte pas de pénitences extraordinaires comme celle de Saint Colomban [24].
Mais c'est au IXe siècle que la règle de Benoît va prendre une importance décisive. En effet, l'empereur Louis le Pieux décide avec le conseil de l'abbé bénédictin Benoît d'Aniane de l'imposer à tous les monastères de l'Empire, c'est-à-dire pratiquement à tous les monastères d'Europe occidentale. Le synode d'Aix-la-Chapelle, en 817, entérine cette décision[25]. Jusqu'au XIe siècle, les moines d'Occident seront tous bénédictins[26].
Au cours des siècles suivants, de nombreuses fondations et réformes, qui sont autant de retours à la Règle de Benoît, témoignent de la pertinence de ce style de vie et de la vitalité des fils spirituels de Benoît. En 910, la Bourgogne voit surgir une des plus célèbres abbayes bénédictines, qui va donner naissance à l'ordre du même nom : Cluny sera l'un des grands symboles de la vie bénédictine. En 1098, encore en Bourgogne, Cîteaux naît du désir de quelques moines bénédictins de suivre, plus fidèlement et de façon plus parfaite, la Règle du très saint Benoît[27]. L'Ordre cistercien naissant verra la fondation de plusieurs centaines de monastères de moines et de moniales dans toute l'Europe. Ce sont aussi les Ordres de Camaldoli (1012), celui de Vallombreuse (1039), l'Ordre du Mont-Olivet (1313) ; les réformes de Saint-Vanne (1604), Saint-Maur (1621), La Trappe (1662, en 1892 Ordre des cisterciens réformés de Notre-Dame de la Trappe puis Ordre cistercien de la stricte observance). En 1833, dom Prosper Guéranger restaure l'Ordre bénédictin en France, à Solesmes, bientôt tête de la congrégation du même nom. En 1843, la congrégation de Subiaco voit le jour, à laquelle s'affiliera l'abbaye de la Pierre-qui-Vire et de nombreuses autres en France. Aujourd'hui, près de 24 000 bénédictin(e)s [28] et 6 400 cistercien(ne)s [29] suivent encore la Règle de saint Benoît.
Au début du Xe siècle, naît en l'Église catholique la volonté de réformer l'ordre monastique. Cette restauration s'appuie sur la Règle de saint Benoît, un règlement qui régit dans ses moindres détails la vie monastique, pour respecter l'observance. Cette Règle initiée par saint Benoît de Nursie au VIe siècle connaît un important développement, notamment grâce à l'action de Benoît d'Aniane trois siècles plus tard. Mais elle est limitée par les traditions qui se développent dans les abbayes, et par la méconnaissance de la Règle. Cluny va alors s'imposer en groupant un nombre croissant de couvents, et va devenir le centre du plus important ordre monastique du Moyen Âge, rayonnant sur toute l'Europe.
La fondation
L’ordre de Cluny (ou ordre clunisien) est un ordre bénédictin. Il a été créé par Guillaume Ier, duc d'Aquitaine et comte de Mâcon, par un acte rédigé à Bourges le 11 septembre 909 (ou 910) donnant le domaine de Cluny « aux apôtres Pierre et Paul », à savoir l'Église romaine, pour y fonder un monastère de douze moines. Le monastère est situé dans le Mâconnais.
La donation à la Papauté vise avant tout à assurer au monastère la protection et la garantie du Saint-Siège, respecté à l'époque, même avec des pouvoirs réduits. Guillaume le Pieux veut ainsi éviter que s'exerce sur le monastère un quelconque dominium laïc.
Dans la Charte de fondation de l'abbaye, il est donc décidé de la libre élection de l'abbé par les moines, un point important de la règle bénédictine.
La Charte condamne violemment ceux qui la transgresseraient :
Le cas de Cluny n'est pas isolé. Dans cette période, de nombreux domaines sont légués à la papauté, comme Vézelay. Le prestige des pontifes du IXe siècle est grand. La réforme, qu'ils appuient, s'inscrit alors avec le monastère de Saint-Martin d'Autun et Fleury-sur-Loire. En 914, le monastère de Brogne est fondé, et devient un centre influent avec son fondateur, Gérard. À Toul, Verdun, Metz, on désire se couper du monde.
Guillaume le Pieux choisit l'abbé Bernon, abbé de Baume et de Gigny dans le Jura, homme important de la Réforme. Il y établit l'observance de la règle de Benoît de Nursie réformée par Benoît d'Aniane, tout en gardant la direction de ses précédents monastères. Il meurt en 926, après une vie passée à épandre la Règle dans différents monastères.
L'abbaye du Mont-Cassin se situe au sommet du mont éponyme, à 80 km à l'ouest de Naples, entre Rome et Naples, près de la commune de Cassino, dans la province de Frosinone, dans la région du Latium, en Italie.
HistoireFondée par Benoît de Nursie en 529, elle est le berceau de l’ordre des Bénédictins. Elle sert de retraite à des souverains et à des pontifes tels que le prince franc Carloman, frère de Pépin le Bref, le roi lombard Ratchis (avec sa famille), et saint Grégoire. Renfermant d’immenses richesses dont une précieuse bibliothèque (Didier du Mont-Cassin, abbé de 1058 à 1087 fait venir de Byzance des livres enluminés byzantins), cette dernière est en partie placée sous la protection de Rome, avec une galerie de précieux tableaux.
L'abbaye, plusieurs fois menacée lors des invasions et des guerres, est pillée, saccagée et brûlée par des Lombards du duc Zotton. Reconstruite seulement au début du VIIIe siècle après une période de troubles en Italie (liés surtout aux Lombards), l'abbaye est de nouveau en partie détruite et incendiée par des pirates sarrasins (844), puis en 1030 par des Normands[réf. nécessaire] qui commencent à envahir l'Italie méridionale.
En 1349, elle subit le violent tremblement de terre qui secoua toute l'Italie et détruisit ou endommagea gravement tant de monuments antiques ou médiévaux. Le monastère fut pratiquement détruit.
Plus récemment, le 15 février 1944, l"abbaye est une dernière fois détruite, cette fois par les bombardements alliés (bataille du mont Cassin).
Elle a depuis été reconstruite à l'identique suivant le programme de l'abbé reconstructeur Ildefonso Rea : « là, où il était et tel qu'il était »
Benoît de Nursie, ou saint Benoît pour les catholiques et les orthodoxes (° vers 480 ou 490 - †547) est le fondateur de l'ordre bénédictin et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.
Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale.
Il est vénéré deux fois dans l'année en Occident, le 11 juillet (fête), date anniversaire de la translation de ses reliques à l'abbaye de Fleury, et le 21 mars (mémoire), anniversaire de sa mort, et le 14 mars en Orient.
Lorsque le calendrier romain fut fortement transformé par le pape Paul VI dans les années 1970, c'est la date du 11 juillet qui a été retenue.
Durant toute cette époque, sa réputation de saint homme grandit et le peuple en foule accourut pour le voir. Sollicité pour devenir abbé dans un monastère du nord de l'Italie, il accepta. Mais les moines, en désaccord avec les règles qu'il imposa, tentèrent de l'empoisonner. Benoît quitta la communauté et, peu de temps après, fonda un monastère au mont Cassin.
Saint Benoît établit, à l'intention des moines, une règle de vie, la Règle bénédictine, dont l'expansion fut immense et qui fut reprise et codifiée par saint Benoît d'Aniane. Inspirée de l'Écriture sainte, elle recommande aux moines, qui vivent en communauté dirigée par un abbé, de respecter quatre principes essentiels : modération, gravité, austérité, douceur. La modération (discretio) est présente dans les usages quotidiens de la nourriture, de la boisson et du sommeil; la gravité a pour corollaire le silence; l'austérité implique l'éloignement du monde et le renoncement à la
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