Sainte Véronique a écrit beaucoup de poésies dont le sujet est représenté par le conflit éternel entre la « chair » et l’esprit,, ce qui a été amplement traité par Saint Paul: “La chair a des envies contraires à l’Esprit, et L’Esprit a des envies contraires a la chair. Ces deux choses s’opposent réciproquement, de sorte que vous ne faites pas ce que vous auriez envie de faire” (Galati 5, 17-18) et encore: “Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire du bien, le mal est à côté de moi…” (Romani 7, 21-22).
Le journal de Sainte Véronique est plein d’écrits qui concernent ce thème et surtout ces combats intimes qui aboutissent à la victoire de sa sainteté, fruit de l’action du Saint Esprit. Elle a écrit le poème qui suit toute jeune, pendant qu’elle s’occupait du ménage et l’a déclamé, pendant la période qui précède le carême, en compagnie de sa consœur mère Chiara Felice.
Pendant le procès de canonisation ses confesseurs qui lui avaient infligé tant de tourments furent les défenseurs les plus acharnés de ses vertus. Ils témoignèrent de la véridicité des marques miraculeuses que Véronique avait sur son corps : la blessure au flanc, la couronne d’épines, les Stigmates; il est à remarquer que les marques de la Passion étaient imprimées dans son cœur(elle avait demandé à une de ses consœurs de les dessiner) et qu’au moment de l’autopsie on les découvrit.
Malgré les marques «extérieures» qui contribuaient à faire d’elle un être spécial, ce qui a influé sur sa figure de médiatrice et, surtout, de victime immolée pour le salut des autres, c’était son désir de faire éprouver à toutes les âmes un amour envers Dieu si fort au point de les pousser à Le servir et à s’éloigner du péché.
Tout ce qu’elle faisait était au nom de «la gloire de Dieu». Quant à ses fautes, même les plus petites, elle cherchait toujours, tout en les reconnaissant, à les corriger; ainsi faisant elle poussait ses consœurs à suivre son exemple, jamais elle ne les reprochait ni ne les vexait mais tendrement et humblement elle veillait à ce que leur esprit s’élève.
On pourrait parler longtemps de cette Sainte qui, pendant 57 ans a donné
l’exemple de comment il faut aimer Dieu et notre prochain jusqu’au point
de s’anéantir totalement.
Mais il y a plein de livres sur elle, on se bornera donc à étudier quelques-uns de ses écrits
et le jour de sa mort où elle s’est enfin réunie à son Divin Epoux.
Comme on l’a déjà dit son journal est le témoignage le plus important de toute son existence. Il comprend des lettres (dont quelques-unes ne sont pas repérables puisqu’on en a fait des reliques) et plusieurs poésies religieuses où il est toujours question de «son amour pour Dieu, fou, brûlant et ardent».
». A la lecture de ses poésies on reste charmé, fasciné : tout est écrit de manière simple, loin d’elle le désir d’écrire un traité philosophique.
Quant à sa valeur spirituelle elle mériterait d’être élue Docteur de l’Eglise,
tout comme Sainte Catherine de Syène
Véronique mourut le 9 juillet 1727, son agonie fut terrible et dura 33 jours: c’était ce que Jésus lui avait prophétisé. Même avant de mourir son comportement fut des meilleurs: elle demanda même la permission de mourir à son confesseur et ainsi faisant elle se montra obéissante jusqu’au dernier moment de sa vie.…
Le Pape Pie VII la béatifia le 8 juin 1804, Grégoire XVI la canonisa le 26 mai 1839 au bout d’un long procès où l’on examina minutieusement tous les innombrables phénomènes mystiques qui la concernaient; tout cela pour que les illuministes du siècle n’accusent pas l’église d’une excessive crédulité.
A la lecture de ses écrits il résulte toujours son immense amour pour Jésus joint à l’acceptation des souffrances qui l’unissaient à Lui; on
remarque encore le lien indissoluble qui l’avait liée à son Epoux tant aimé depuis son enfance.
Dans son journal il y a beaucoup de témoignages de ses visions où Jésus lui parle pendant qu’elle Le contemple extasiée et étonnée en même temps.
Pour pouvoir en comprendre sa véritable signification il faut la rattacher à son journal tout entier, à toute sa vie de mystique qui s’offrit comme victime pour l’expiation des péchés de l’humanité tout entière.
Ce sentiment d’altruisme n’a rien à voir avec le pur masochisme ou avec le fait d’être des malades mentaux. Ici, il n’est pas question d’un cas de psychiatrie comme l’ont cru ceux qui, d’après leurs convictions ne croient pas aux phénomènes surnaturels. Il s’agit de la réalité d’une créature humaine qui s’est élevée en dessus des autres et a choisi de vivre dans l’amour de Dieu et de son prochain. Et dans le but de servir le Seigneur et d’obtenir tant de bienfaits pour les autres, elle a accepté toutes les souffrances le sourire aux lèvres.
La vie acquiert sa vraie signification si l’on comprend qu’il faut servir Dieu…c’est ce que nous tous, nous devrions comprendre…
C’est ce que font les membres de l’l’Apostolat de la Prière, ils offrent tous les jours leurs actions, leurs souffrances et leurs joies au Seigneur et, sans jamais oublier la présence du Saint Esprit, ils font en sorte que leur existence acquière une valeur divine. C’est ce que prêchait le Pape Paul VI,il disait qu’on ne peut rien faire sans la grâce divine : c’est elle qui engendre de véritables transformations.
On ne peut pas se passer, après avoir parlé un peu de l’«univers spirituel» de Sainte Véronique, d’examiner le mot: “Per crucem ad lucem”, où l’accent n’est pas seulement posé sur les « croix » qu’il faut porter pour atteindre à la lumière éternelle, mais sur la grandeur du bien où l’on aboutit au bout de ce parcours.
Comme exemple il suffit de rappeler que lorsque Véronique reçut les Stigmates, le 5 avril 1697, le Seigneur lui apparut dans toute Sa gloire : de Ses plaies sortirent des rayons lumineux qui frappèrent son corps, d’où les saintes blessures. C’était comme si le bon Dieu avait voulu graver à son âme la certitude qu’après tant de souffrances il y aurait eu une une grande récompense.
D’ailleurs il est à remarquer qu’à plusieurs reprises quand Jésus lui demandait quel était son plus grand désir, Sainte Véronique Lui répondait toujours: “Je ne voudrais jamais me séparer de Vous”;Nous pouvons être sûrs que son «rêve» s’est réalisé le 9 juillet 1727 quand son âme a quitté la terre.
Pour conclure…
De nos jours, où l’on se plaint d’avoir égaré «les vraies valeurs» pour poursuivre de faux dieux, Sainte Véronique en offrant ses énormes souffrances à Dieu nous fait comprendre l’importance de la vie si nous sommes capables d’ offrir chagrins et joies à Notre Seigneur.
Mais ce qu’il ne faut absolument pas faire c’est d’accuser «l’époque contemporaine» de nos insatisfactions: de tout temps il y a toujours eu des ennuis, des souffrances et de tout ce qui, de nos jours aussi, nous chagrine…mais, malgré cela, il y a toujours eu des personnages extraordinaires comme Sainte Véronique. Des murs de son couvent elle a contribué a diffuser un grand message de salut: l’importance de la souffrance et du véritable amour pour notre Seigneur.
Les derniers mots qu’elle prononça, à la pointe du jour du 9 juillet 1727, en s’adressant à un groupe de religieuses, furent les suivants: "L’amour s’est fait retrouver! Voilà la cause de ma souffrance: dites-le à toutes vos consœurs!" (
Summarium p.114)
On oublie souvent, étant donné notre vie frénétique, ce que Dieu doit être pour nous : Dieu est amour , un amour immense…
il ne s’agit pas d’un Dieu juge et punisseur, comme on le remarque à la lecture de
l’Ancien testament, et encore moins d’un Dieu instigateur ou provocateur de guerres,
comme le pensent encore certains fanatiques…
Dans l’Encyclique: "Deus caritas est", notre Pape Benoît XVI a justement voulu réaffirmer le concept que Dieu est amour et que dans son immense amour il nous laisse libres d’accepter ou de refuser le grand don qu’Il nous fait. Il ne nous oblige pas à L’aimer, c’est à nous de choisir ! …mais qui pourrait refuser d’être dans les bras d’un Père si tendre…?!
Peut-être ceux qui Le croient responsable de toutes leurs malheurs? Mais voilà l’importance qu’il faut donner à l’étude de personnages tels que celui de Sainte Véronique Giuliani : ne pas songer à la souffrance en elle-même, mais pour ce qu’elle est, c’est-à-dire projetée vers un autre univers spirituel qui est, en définitive, réel. Nous aimons à penser qu’aujourd’hui aussi, peut-être dans les lieux les plus impensables, tant d’autres personnes, en vivant avec grande humilité, contribuent au dessin de Dieu, et s’efforcent d’entreprendre un véritable chemin vers la sainteté dont Sainte Véronique, comme tant d’autres saints, a été un véritable témoin.
http://www.gesuiti.it/moscati/Francais2/Fr_SVGiuliani3.html
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(1878-1903) |
Gemma Galgani est une sainte de l'Église catholique. Née en 1878 en Toscane (Italie), elle fut prise en charge par les pères passionistes, connut de lourdes épreuves, fut marquée par des stigmates, et mourut en 1903. Pie XII la canonisa en 1940. Janvier 1903 : Elle est transférée dans une petite chambre d’un immeuble attenant à celui des Giannini. C’est là qu’elle meurt le 11 avril 1903, samedi saint, vers 13 h 30. Elle est alors âgée de 25 ans. |
Les moniales passionistes sont des religieuses contemplatives.
Né | 3 janvier 1694 à Ovada (Italie) |
Décédé | 18 octobre 1775 à Rome (Italie) |
Vénéré dans | Église catholique |
Béatifié | 1er mai 1853 |
Canonisé | 29 juin 1867 |
Fête | 19 octobre |
Saint Paul de la Croix, né le 3 janvier 1694 à Ovada (Italie) et décédé le 18 octobre 1775 à Rome, était un prêtre italien, mystique et ardent prédicateur de la Passion du Christ. Il est le fondateur de la
Congrégation de la Passion de Jésus-Christ (les 'Passionistes').
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_la_Croix
http://www.stmichelarchange.org/rubrique,gemma-galgani,442665.html
La Congrégation de la Passion de Jésus-Christ est un ordre religieux catholique fondé en 1720 en Italie par le missionnaire saint Paul de la Croix (Paul Danei, né en 1694 à Ovada, Italie, décédé en 1775) sous le nom de Congrégation des Clercs déchaussés de la très sainte Croix et de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ. Les membres de la congrégation sont appelés Passionistes.
En 1720, Saint Paul de la Croix se retire dans un ermitage en Toscane et fonde la congrégation après avoir eu la vision du Christ revêtu d'une tunique noire ornée d'un cœur et portant l’inscription « Passion du Christ » ou « Passion de Jésus-Christ ». Ceci afin de propager la dévotion à la Passion du Christ par la prédication itinérante et les retraites spirituelles.
La première Retraite passioniste (couvent) est érigée en 1737 sur le Mont Argentario (Grosseto).
La règle établie par Paul, approuvée en 1741, basée sur le renoncement total, est exigeante: aux trois vœux habituels (pauvreté, chasteté, obéissance), il ajoute un quatrième voeu, celui de propager le culte de la Passion de Jésus.
En 1771, Paul de la Croix fonde le premier monastère de moniales passionistes (des contemplatives).
En 1995, les religieux passionistes étaient environ 2 500, répartis dans 57 pays et le siège de leur congrégation se trouve à la basilique Santi Giovanni e Paolo de Rome.
http://www.passionistes.com/article.php3?id_article=2
22 novembre 1720 : Paul est revêtu de l’habit de pénitence des ermites, par Mgr. Gattinara, son évêque. Il commence alors une retraite de 40 jours dans une pièce située dans l’église de st Charles. Là il rédige la Règle de sa future congrégation, ainsi que son « Journal spirituel », joyau de sa spiritualité ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Charles-des-Quatre-Fontaines
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trinitaires
L' ordre des Trinitaires (ou ordre de la Très Sainte Trinité pour la Rédemption des captifs appelés aussi Mathurins) est un ordre religieux catholique fondé en 1194 à Cerfroid par les Français saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, à l'origine pour racheter les chrétiens prisonniers des Maures. (Leur nom de Mathurins leur vient du couvent de Saint-Mathurin, à Paris, qu'ils construisirent avec l'aide de Philippe Auguste). Aujourd'hui ils aident les prisonniers et les captifs de toutes sortes.
Le symbole des Trinitaires est une mosaïque datant de 1210 qui représente Jésus libérant deux captifs, un noir et un blanc. Il s'agit de la vision qu'a eue le fondateur de l'ordre lors de sa première messe le 28 janvier 1193. Offerte par Innocent III à saint Jean de Matha, la mosaïque se trouve encore aujourd'hui à Rome sur le fronton de l'église de l'hospice de Saint-Thomas-in-Formis.
Il est un des deux ordres dits rédempteurs[1] de l'Eglise, l'autre fondé quelques années plus tard est l'ordre des Mercédaires [2].
La règle rédigée par Jean de Matha est le principe et le fondement de l'ordre Trinitaire. Adaptée au cours de 800 ans par la tradition, principalement par l'esprit et l'œuvre, en 1599, du réformateur espagnol Jean Baptiste de la Conception suivant le modèle offert par la réforme des carmélites, elle se prolonge dans les Constitutions Trinitaires approuvées par le Saint-Siège.
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Suite !!
http://efforts.e-monsite.com/pages/stigmatises-s4.html