Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ.
La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765
et étendue à toute l'Église catholique romaine par le pape Pie IX en 1856.
L'extension de cette dévotion dans l'Église catholique romaine à partir du 17e siècle provient des révélations d'une religieuse visitandine catholique du couvent de Paray-le-Monial en Bourgogne, Marguerite-Marie Alacoque, qui a affirmé l'avoir reçue du Christ lui-même lors de différentes apparitions entre 1673 et 1675[2].
Saint François d'Assise (San Francesco d'Assisi, né Giovanni di Pietro Bernardone) (entre 1181 et 1182[1] – 3 octobre 1226), est un religieux catholique italien, fondateur de l'ordre des frères mineurs (o.f.m., couramment appelé ordre franciscain) caractérisé par la prière, la pauvreté, l'évangélisation et le respect de la Création.
En 1210, le pape Innocent III, qui l'a vu en rêve soutenant la basilique Saint-Jean de Latran en ruines, valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante.
En 1212 il accueille Claire Offreduccio (Claire d'Assise) parmi les siens et fonde avec elle l'ordre des Pauvres dames dite plus tard Clarisses en référence à leur sainte patronne.
Rapidement, l'ordre franciscain tel que l'avait conçu François est dépassé par son succès et s'organise contre les vœux du fondateur, si bien qu'après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante avec le sultan Al-Kamel (1219), François confie la direction de l'ordre à Pierre de Catane puis à Élie d'Assise. Il désapprouve également le goût naissant des Franciscains pour l'étude et l'enseignement, si bien qu'il refuse un jour d'entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu'il apprend qu'elle est surnommée « Maison des frères » et qu'elle comporte une école.
En 1221, durant le Chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu'il veut donner à l'ordre. Ce texte, appelé aujourd'hui Regula prima, est jugé trop long et trop flou pour être praticable.
Le 4 octobre, fête de saint François d'Assise, Dieu donnait ce séraphique patriarche pour conducteur spécial à Soeur Marguerite-Marie, après lui avoir montré la gloire incomparable dont il jouit au ciel et lui avoir dit que c'était « un des plus grands favoris de son sacré Coeur. » Marqué des sacrés stigmates, amant passionné de la pauvreté, ne voulant connaître que Jésus-Christ crucifié, François avait été sur la terre une vivante image du Sauveur du monde. A cause de cela, il avait désormais un grand pouvoir au ciel, pour obtenir aux âmes l'application efficace des mérites du précieux Sang. Il semble que ses mains percées fussent plus dignes d'être comme le canal par lequel ce Sang adorable voulait couler sur les pécheurs. François d'Assise était aussi un puissant avocat pour les Ordres religieux déchus de leur première ferveur. Notre-Seigneur dit à sa servante que
c'était comme gage de son divin amour qu'il lui donnait un tel protecteur, pour la conduire dans ses peines et souffrances (1).
http://efforts.e-monsite.com/rubrique,sacrifices-diable-en-action,1220814.html
En 1210, le pape Innocent III, qui l'a vu en rêve soutenant la basilique Saint-Jean de Latran en ruines, valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante.
En 1212 il accueille Claire Offreduccio (Claire d'Assise) parmi les siens et fonde avec elle l'ordre des Pauvres dames dite plus tard Clarisses en référence à leur sainte patronne.
Rapidement, l'ordre franciscain tel que l'avait conçu François est dépassé par son succès et s'organise contre les vœux du fondateur, si bien qu'après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante avec le sultan Al-Kamel (1219), François confie la direction de l'ordre à Pierre de Catane puis à Élie d'Assise. Il désapprouve également le goût naissant des Franciscains pour l'étude et l'enseignement, si bien qu'il refuse un jour d'entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu'il apprend qu'elle est surnommée « Maison des frères » et qu'elle comporte une école.
En 1221, durant le Chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu'il veut donner à l'ordre. Ce texte, appelé aujourd'hui Regula prima, est jugé trop long et trop flou pour être praticable.
En 1222, François se rend à Bologne où, à la demande de laïcs, il crée un troisième Ordre après celui des frères mineurs et des sœurs pauvres : le Tiers-Ordre, appelé aujourd'hui Fraternité séculière à laquelle adhère notamment la jeune duchesse de Thuringe, Élisabeth de Hongrie (+ 1231).
En février 1223, François se retire dans un ermitage pour reprendre la rédaction de la règle. Celle-ci sera discutée au chapitre de juin puis approuvée par la bulle Solet annuere du pape Honorius III, d'où son nom de Regula bullata.
http://catholique-agen.cef.fr/site/1499.html
Sainte Claire Offreduccio di Favarone est née le 16 juillet 1194 à Assise. Elle est issue d'une famille noble. Enthousiasmée par la prédication de François d'assise et conquise par l'idéal de la pauvreté évangélique, elle décide de renoncer au monde en 1212. Le soir du dimanche des Rameaux, le 20 mars 1212, elle fait sa profession religieuse, coupe sa longue chevelure et revêt la bure. Elle s'initie à la vie religieuse chez les bénédictines. Elle est accompagnée de sa sœur cadette Agnès. D'autres femmes issues de la noblesse vont la suivre, notamment sa mère.
A la demande de François d'Assise, elle fonde l'Ordre des pauvres Dames sur le modèle des frères mineurs ou Franciscains. Un deuxième ordre franciscain est créé.
Elle s'installe avec ses compagnes fin avril 1212 au couvent Saint-Damien d'assise et devient abbesse de la communauté.
Elle y rédige la règle de l'Ordre : moniales cloîtrées, contemplatives, bannissant toute propriété individuelle ou collective.
En 1216 Claire obtient du pape Innocent III, « le privilège de la pauvreté ».
Après la mort de saint François d'Assise, Claire refuse de toutes ses forces, l'aide de la société civile et des papes qui veulent aménager la vie matérielle des Clarisses. Toute sa vie sera animée par le désir de la vie pauvre et de la simplicité franciscaine.
En 1252, le pape Innocent IV rend visite au Sœurs, et accepte la Règle de vie de l'Ordre. Le 9 août 1253, il apporte à Claire mourante la bulle d'approbation. Claire meurt deux jours plus tard, tenant entre ses mains la bulle, dans la paix et la joie.
Elle fut canonisée en 1255.
L'Ordre des Clarisses fait partie de l'Ordre mendiants comme les Dominicains, Franciscains, Carmes et Capucins.
A Assise une des églises lui est consacrée : la Basilique Sainte-Claire.
http://prophetesetmystiques.blogspot.com/2010/01/propheties-saint-francois-dassise.html
Très vite, des hommes sont venus le rejoindre. Ils sont allés à Rome demander au pape son accord pour cette forme nouvelle de vie dans l'Église.
Accordé avec réticences ! Puis des femmes ont adopté le même style de vie : on les a appelées les Clarisses, du nom de la première d'entre elles, Claire.Des laïcs ensuite ont demandé à mener cette forme de vie évangélique, tout en restant avec leur famille et leur métier. Ce fut le Troisième Ordre, qui complète la Fraternité.
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Ayant convoqué ses frères peu de temps avant de mourir (1226) il les a avertis des tribulations futures , disant: “Mes frères agissez avec force, ayez de la fermeté et soyez dans l’attente du Seigneur. Une grande époque de tribulations et d’affliction dans laquelle de grands périls et des embarras(1) temporels et spirituels pleuvront, la charité d’un grand nombre se refroidira et l’iniquité des méchants surabondera. Le pouvoir des démons sera plus grand que d’ordinaire, la pureté immaculée de notre congrégation religieuse et des autres sera flétrie, au point que très peu parmi les chrétiens voudront obéir au vrai Souverain Pontife(2) et à l’Eglise Romaine avec un cœur sincère et une charité parfaite.
Au moment décisif de cette crise, un personnage non canoniquement élu, élevé à la Papauté, s’efforcera avec adresse de communiquer à beaucoup le poison mortel de son erreur. Alors les scandales se multiplieront, notre congrégation religieuse sera divisée, plusieurs parmi les autres seront complètement détruites, parce que leurs membres ne s’opposeront pas mais consentiront à l’erreur. Il y aura tant et de telles opinions et divisions dans le peuple, et chez les religieux et chez les clercs que si ces jours mauvais n’étaient abrégés, comme l’annonce l’Evangile, même les élus tomberaient dans l’erreur (si cela se pouvait), si dans un tel ouragan ils n’étaient pas protégés par l’immense miséricorde de Dieu. Alors notre Règle et notre manière de vivre seront attaquées très violemment par certains.
D’effroyables tentations surviendront. Ceux qui auront été très éprouvés en bien recevront la couronne de vie. Malheur éternel à ceux qui s’attiédiront en mettant leur seule espérance dans leur vie de religion, qui ne résisteront pas fermement aux tentations permises pour l’épreuve des élus.
Ceux qui dans la ferveur de l’esprit s’attacheront à la piété avec charité et le zèle de la vérité, recevront des persécutions et des injures comme désobéissants et schismatiques.Car leurs persécuteurs, aiguillonnés par les esprits mauvais diront que c’est faire un grand hommage à Dieu de tuer et de faire disparaître de la terre des hommes si mauvais.
Alors le Seigneur sera le refuge des affligés et il les sauvera parce qu’ils auront espéré en lui. Et alors pour se conformer à leur Chef, ils agiront selon la Foi et ils choisiront d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, gagnant par la mort la vie éternelle. Ne voulant pas consentir à l’erreur et à la perfidie, ils ne craindront absolument pas la mort.
Alors la vérité sera tenue dans le silence par certains prédicateurs alors que d’autres la foulant aux pieds la nieront. La sainteté de vie sera tenue en dérision par ceux qui la professent extérieurement, c’est pourquoi Notre Seigneur Jésus-Christ leur enverra non pas un digne pasteur, mais un exterminateur(3)».
http://imagessaintes.canalblog.com/albums/images_du_sacre_coeur_ii/index.html
http://reinedumidi.com/rdm/brenac.htm
http://poursaintfrancois.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=67&Itemid=112
I- O mon Jésus, qui avez dit "En vérité je vous le dis, demandez, et vous recevrez, frappez et il vous sera répondu! Voici que je frappe, je cherche, je demande la grâce de .................
Pater,Ave,Gloria
Sacré-Coeur de Jésus, j'ai confiance en vous et j'espère en vous.
II- O mon Jésus, qui avez dit "En vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l'accordera !" Voici qu'à votre Père, en votre nom, je demande la grâce de...............
Pater, Ave, Gloria
Sacré-Coeur de Jésus, j'ai confiance en vous et j'espère en vous.
III- O mon Jésus, qui avez dit "En vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes Paroles ne passeront pas.!" Voici que m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles, je demande la grâce de ...................
Pater, Ave, Gloria
Sacré-Coeur de Jésus, j'ai confiance en vous et j'espère en vous.
Prière
O Sacré Coeur de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons par l'intercession du Coeur Immaculé de Marie, votre et tendre Mère.
St Joseph, Père adoptif du Sacré-Coeur de Jésus, priez pour nous.
Salve Regina
N.B. Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine, pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières. Les fidèles sont donc invités à la dire eux aussi chaque jour, afin de s'unir à lui spirituellement .
http://www.stfrancoisdassise.on.ca/histoire.html
Saint-François-d'Assise est reconnue pour sa forêt de statues dont les plus anciennes proviennent de la première église : Saint-Antoine (1894), Sacré-Coeur (1896), Notre-Dame-de-Piété (1897), Saint-Pascal-Baylon (1899).
http://france-catholique.over-blog.com/article-5637480-6.html
Archiconfrérie de la Garde d'Honneur
Erigée par S. S. Léon XIII pour la France et la Belgique dans l'Eglise du Monastère de la Visitation de Bourg (Ain), où elle a pris naissance en 1863. Fronctionnant à Rome, à Paray, à Montmartre et dans le monde entier.
PROTECTEURS: Notre-Dame du Sacré-Coeur; Saint Joseph; Saint François d'Assise; Saint François de Sales; Sainte Marguerite-Marie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'%C3%89glise_catholique
La régression de l'Occident
Depuis le Xe siècle, l'épanouissement économique et culturel de Occident chrétien avait été à peu près constant.
À partir du courant du XIVe siècle, l'ensemble de l'Occident rentre dans une phase de régression qui peut se lire à travers sa démographie : entre 1348 et 1420 l'Allemagne perd environ 40 % de sa population, la Provence 50 %, et certaines régions de la Toscane jusqu'à 70 %[62]. Plusieurs catastrophes sont survenues : la Grande famine de 1315-1317, la peste noire, sans oublier la Guerre de Cent Ans, les guerres hussites ou la guerre des Deux-Roses.
Ces catastrophes naturelles ou guerrières s'ajoutent à des évènements politiques ou religieux comme le Grand Schisme ou la folie de Charles VI, la mort tragique de Charles le Téméraire ou, la menace Turque grandissante pour désorienter les esprits et créer une grande angoisse collective.
Les individus et la société dans son ensemble se sentent coupables, seul le péché peut expliquer tant de malheurs.
Sans doute, écrit Jean Delumeau, les chrétiens de ce temps voient-ils une fidèle image d'eux-mêmes dans les figures hideuses et grimaçantes que Jérôme Bosch place autour du Christ de douleur[63].
Dans les dernières années du XVe siècle, la croyance se répand que, depuis le Grand Schisme, personne n'est rentré au Paradis.
Beaucoup de gens croient également à toutes sortes de superstitions comme les sabbats diaboliques ou le vol des sorcières[63]. La bulle Summis desiderantes d'Innocent VIII encouragent la recherche et la punition de personnes soupçonnées de s'être livrées à Satan.
L'efficacité chrétienne et l'esprit de méthode s'applique à l'expansion de l'Église hors d'Europe. Une conquête religieuse comparable à celle des temps apostoliques recommence, non plus à l'échelle d'un empire, mais à celle de la planète. En même temps que les gains d'effectifs outre-mer compensent largement les pertes provoquées par la sécession protestante, en Europe centrale et ottomane, les batailles de Lépante en 1571 et du Kahlenberg en 1683 marque le début de l'inexorable reflux ottoman[86].
Ce que l'on appelle les grandes découvertes va être l'occasion d'une nouvelle phase de l'expansion du christianisme dans les contrées qui passent sous la domination de ces deux puissances maritimes majeures que sont devenues le Portugal et l'Espagne. Plus largement, cet élan missionnaire s'étend dans toutes les contrées que les progrès de la navigation rendent maintenant accessibles aux navigateurs occidentaux. En 1508, par la bulle Universalis Ecclesiae, l'Espagne obtient le monopole des missions dans la zone qui lui avait été attribuée par le traité de Tordesillas. En 1514, un statut symétrique est accordé aux Portugais. Il s'agit en fait d'une régularisation, car ces derniers s'étaient déjà assurés, au milieu du XVe, de l'exclusivité missionnaire dans le monde entier, du temps où ils étaient la seule puissance maritime. Le Saint-Siège qui n'a ni moyens financiers propres, ni structure missionnaire centralisée, sous-traite ainsi l'organisation des missions aux souverains catholiques : c'est le régime du Patronat[87].
La présence missionnaire fait partie intégrante de la conquête de l'Amérique centrale et méridionale ainsi que des Philippines: les Espagnols ne conçoivent pas la mise en place d'une administration espagnole sans y inclure les institutions cléricales. Complètement intégrés à la conquête espagnole des nouveaux territoires, certains missionnaires comme Bartolomé de Las Casas jouent également un rôle de contrepoids vis-à-vis de l'administration civile et militaire et prennent la défense des Indiens victimes de spoliation ou d'oppression[88].
En Asie, beaucoup de missionnaires qui travaillent sous l'autorité du roi du Portugal ne sont pas Portugais à l'instar de François Xavier, jésuite navarrais qui sera ensuite déclaré « patron des missions », qui prêche et baptise en Inde vers 1542 et au Japon vers 1549. Malgré les prouesses linguistiques des missionnaires jésuites, l'expansion du catholicisme en Asie reste modeste. En 1800, dans une Asie qui compte des centaines de millions d'hommes, les chrétiens ne sont que quelques millions[89].
Ce système du patronat comporte pour la papauté beaucoup d'avantages, notamment celui de pouvoir se décharger complètement sur les pouvoirs temporels, mais il n'est guère tenable à long terme à cause de la constante ingérence des autorités laïques dans les affaires religieuses. Après le Concile de Trente qui ne s'occupe guère de l'évangélisation des païens, le gouvernement de l'Église a toutes les raisons de vouloir reprendre ses prérogatives naturelles. En 1622, par la bulle Incrustabili, le pape Grégoire XV institue un organisme centralisé que l'on appelle Congrégation de Propaganda Fide. Dans le but de rendre les missions moins dépendantes du Portugal, de l'Espagne, le Saint-Siège suscite la création des Missions étrangères de Paris, avec l'objectif particulier de former un clergé local[90].
Avec l'expansion de la religion catholique hors d'Europe se trouve posée la question de l'adaptation aux différentes cultures. Après l'extension du protestantisme, le Saint-Siège est aussi soucieux de l'unité de l'Église que de son unité. La liturgie latine, et donc, la formation en latin du clergé local, est considérée comme un facteur essentiel d'unité. En Chine, les jésuites avaient toléré pour les néophytes la participation aux rites en l'honneur de Confucius et des ancêtres. La rivalité entre ordres religieux se mêlent aux questions doctrinales pour aboutir en 1742 à l'interdiction pour les chrétiens de participer aux rites chinois[90].
L'Église posttridentine (c'est-à-dire postérieure au concile de Trente) se caractérise par sa détermination à « christianiser » une société qui ne l'avait été que très imparfaitement au Moyen Âge[91]. Cet effort de christianisation passe par la lutte contre la mentalité païenne, l'encadrement des fidèles par un clergé bien formé, mais aussi par la mise en place méthodique de missions non pas destinées aux contrées lointaines, mais aux campagnes des pays européens. Ces missionnaires du XVIIe siècle arrivent dans une paroisse par groupe de quatre à huit, et ne lâcheront pas la population du village avant que tout le monde ne se soit confessé. Pendant les quelques semaines de leur séjour, ils se seront efforcés d'apprendre aux foules les quatre prières fondamentales, Pater, Ave Maria, Credo et Confiteor et d'organiser quelques manifestations spectaculaires[92].
La rupture définitive entre la Révolution et l'Église apparaît dès l'été 1790 lorsque la Constitution civile du clergé, conséquence d'un gallicanisme extrême implique la rupture de fait avec Rome pour les « prêtres jureurs » qui acceptent de prêter serment à la constitution. Un conflit résulte de cette situation entre le pouvoir révolutionnaire et les « prêtres réfractaires » fidèles à Rome, qui s'exacerbe à partir de la Commune de Paris en août 1792: il devient interdit de porter un costume ecclésiastique, des églises sont fermées ou détruites. Cette politique de déchristianisation n'eut pas que des effets négatifs pour l'Église puisque l'épreuve semble avoir raffermi la foi du peuple chrétien qui redemande des prêtres, poussant ainsi Bonaparte à rétablir le culte et des relations normales avec le Saint-Siège par le biais du Concordat de 1801[96].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'%C3%89glise_catholique
Suite !!
http://efforts.e-monsite.com/pages/ordre-des-precheurs.html