La Nasa a lancé vendredi le satellite d'observation Aquarius visant à améliorer la compréhension du système climatique terrestre en mesurant régulièrement les concentrations de sel à la surface des océans.
Après un report de 24 heures, la fusée Delta 2 à deux étages s'est arrachée de son pas de tir sur la base aérienne de Vandenberg en Californie à 14H20 GMT comme prévu à l'ouverture d'une fenêtre de tir de cinq minutes.
Le premier étage s'est séparé normalement 4,32 minutes après le lancement. La séparation du satellite du second étage interviendra 56 minutes et 42 secondes après le lancement ce qui marquera le succès de la mise sur orbite soit vers 15H15 GMT.
Le satellite Aquarius/SAC-D (Satelite de Aplicaciones Cientificas) est le fruit d'une collaboration entre la Nasa et l'Agence spatiale argentine, Comision Nacional de Actividades Espaciales (CONAE). Le Brésil, la France, le Canada et l'Italie y participent également.
Aquarius étudiera tous les sept jours l'ensemble de la surface océanique depuis son orbite à 657 km de la surface terrestre et fournira des estimations mensuelles du changement de salinité suivant le moment et l'endroit.
Le satellite transportera aussi différents instruments pour "collecter des données environnementales qui auront une grande variété d'applications, comme des études sur les risques naturels, la qualité de l'air, l'évolution des sols et l'épidémiologie, explique la Nasa.
Le satellite européen Smos, lancé en 2009, étudie déjà la salinité des océans, mais Aquarius permettra d'améliorer la connaissance des scientifiques grâce à la précision de ses relevés. (belga)
Samedi 25 juin 2011
La pluie d'oiseaux morts qui a surpris le 1er janvier les habitants de la petite ville de Beebe dans l'Etat américain de l'Arkansas est certainement due à la frayeur, ont expliqué lundi des responsables.
Soumis à une série de pressions, du réchauffement à la surpêche, les océans présentent des symptomes inquiétants, présents lors des précédentes phases d'extinctions massives qu'a subies la Terre, avertit un panel d'experts dans un rapport rendu public lundi.
En se penchant sur les effets cumulés de toutes ces pressions, 27 experts de six pays qui s'étaient réunis en avril à l'Université d'Oxford et dont le rapport est la synthèse des travaux, dressent un tableau très inquiétant.