Basilique Saint Pierre !

 

 

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Vue panoramique,
photographie de Altobelli, 1874.

La basilique Saint-Pierre (en latin

Sancti Petri) ou plus exactement Saint-Pierre du Vatican (San Pietro in Vaticano) est le plus important édifice religieux du catholicisme, de dimensions extérieures de 219 m de long pour 136 m de haut, et des dimensions intérieurs de 188 m de long, pour 154,60 m de large pour 119 m de haut[1]. Elle est située au Vatican, sur la rive droite du Tibre, et sa façade s'ouvre sur la place Saint-Pierre.

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité établie par l'UNESCO, la basilique Saint-Pierre est considérée comme la plus grande conception architecturale de son temps et demeure l'un des monuments les plus visités au monde. Sa construction, à l'emplacement de l'ancienne basilique construite sous l'empereur Constantin, commença le 18 avril 1506 et fut achevée en 1626. Ses architectes les plus importants furent Bramante, Michel-Ange et Le Bernin.

La basilique Saint-Pierre est un important lieu de pèlerinage qui rassemble sur sa place au minimum 150 000 catholiques chaque dimanche lors de l'angélus pontifical. Ce n'est pas la cathédrale du diocèse de Rome, puisque l'évêque de la ville siège à Saint-Jean de Latran, mais c'est l'église du Pape et de l'État pontifical. Bien que le Nouveau Testament ne mentionne pas la présence de l'apôtre Pierre, premier chef de l'Église chrétienne à Rome ou son martyre dans cette ville, la tradition catholique indique que son tombeau est situé sous le maître-autel, au centre de l'église, sous le baldaquin baroque.

La basilique Saint-Pierre est la première des quatre basiliques majeures de Rome, avec Saint-Jean de Latran, Sainte-Marie-Majeure et Saint-Paul-hors-les-Murs.

Avec une superficie de 2,3 ha et une capacité de plus de 60 000 personnes, elle est la plus grande église de la chrétienté. Elle est aussi un des lieux les plus saints du christianisme, puisqu'elle abrite la sépulture de saint Pierre qui, selon la tradition catholique, fut le premier évêque d'Antioche et le premier évêque de Rome, donc le premier pape.

 

La basilique Saint-Pierre est la première des quatre basiliques majeures de Rome, avec Saint-Jean de Latran, Sainte-Marie-Majeure et Saint-Paul-hors-les-Murs.

Avec une superficie de 2,3 ha et une capacité de plus de 60 000 personnes, elle est la plus grande église de la chrétienté. Elle est aussi un des lieux les plus saints du christianisme, puisqu'elle abrite la sépulture de saint Pierre qui, selon la tradition catholique, fut le premier évêque d'Antioche et le premier évêque de Rome, donc le premier pape.

 

Historique de la construction

Le site sous l'Empire romain

Situation du Circus Vaticanus, par rapport à la basilique constantinienne et la basilique actuelle.

Au début de l'Empire romain, peu avant la naissance du Christ, le site était occupé par quelques villas, bâties autour de jardins impériaux qui furent la propriété d'Agrippine l'Aînée. Son fils, Caligula (37-41 ap. J.-C.), y fit construire un cirque privé, le Circus Vaticanus ou cirque de Caligula et de Néron, dont l'actuel obélisque du Vatican constitue l'un des seuls vestiges.

C'est dans ce cirque, ainsi que dans les jardins adjacents, qu'eut lieu le martyre de beaucoup de chrétiens de Rome à l’époque de Néron (54-68). Une tradition immémoriale place le martyre de l'apôtre Pierre dans l'enceinte même du cirque - inter duas metas, entre les deux bornes - de la spina, dont le centre était occupé par l'Obélisque du Vatican. Pierre fut crucifié vers 65, la tête en bas par humilité, car il ne se jugeait pas digne de mourir comme le Christ.

Selon le Livre d'Urantia, la basilique Saint Pierre de Rome serait bâtie sur le siège d'un des plus grands cultes des mystères voué à la déesse Mère, la secte de la Mère de Dieu.

Sépulture de saint Pierre

La tradition localise l’emplacement de la tombe de l'apôtre, indiquée par une pierre rouge, au sein d'une nécropole située au nord du Circus Vaticanus, dont elle est séparée par une route secondaire, la via Cornelia.

Déjà, du vivant de Pierre, après la crucifixion du Christ, les Actes des Apôtres relatent le fait que celui-ci tient une place importante dans l’Église chrétienne naissante. En effet le Christ lui avait dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église. » (évangile selon Matthieu).

Le 23 décembre 1950, le pape Pie XII annonce la découverte d’une sépulture sous la crypte de la basilique, inaccessible depuis le IXe siècle. Cette découverte couronne dix ans de recherches archéologiques menées par le Saint Siège, mais il n’est pas absolument certain que les ossements découverts soient ceux du saint martyr.

 

L'ancienne basilique constantinienne

Vue d’ensemble de l’ancienne basilique par H. W. Brewer, 1891

L'ancienne basilique est due à l'empereur Constantin. Commencée entre 326 et 333, elle nécessita la démolition du Circus Vaticanus ou cirque de Caligula qui s'étendait sur la partie sud du chantier.

C'était une basilique classique, comportant une nef, un chœur, une abside (construite autour de la tombe de saint Pierre), et deux doubles bas-côtés. Sa longueur était d'environ 103 mètres. Elle occupait la majeure partie de la superficie de l'édifice actuel[3].

L'entrée est précédée d'un grand péristyle (ou atrium, dit parfois quadriportique) qui se situait sur la partie ouest de l'actuelle place Saint-Pierre.

En août 846, lors du pillage de Rome, la basilique est profanée par les Sarrazins.

Au début du XIVe siècle, lors du départ des papes pour Avignon, la basilique menaçait de tomber en ruine.

 

En 1505, le Pape Jules II décida de démolir l'ancien édifice pour construire à la place un bâtiment plus vaste et plus moderne, plus à même de remplir les fonctions d'une basilique pontificale. Ce projet donna lieu à un concours d'architectes, auquel prirent part un grand nombre d'artistes qui se succédèrent pendant environ 120 ans.

 

Projet de Bramante

Le projet du Pape Jules II suscita un grand nombre de propositions émanant de nombreux architectes. Ce fut finalement le plan de Donato Bramante qui fut choisi pour la future basilique ; la première pierre fut posée en 1506. Contrairement à ce qu'on a longtemps pensé, les premières idées de Bramante étaient basées sur le plan de l'ancienne basilique et ne visaient donc pas à un plan en croix grecque. Néanmoins, le plan le plus fameux (dit « de parchemin »), qui ne montre qu’une partie du projet, doit probablement être complété en forme de croix grecque.

Le dôme est inspiré du plan du Panthéon (Rome)[4], à la différence que le dôme du Panthéon est soutenu par un mur cylindrique continu, alors que celui du projet de Bramante n'était soutenu que par quatre piliers, suivi en cela par l'actuelle coupole construite par Michel-Ange. Ce dôme devait être surmonté d'une lanterne sur le modèle de celle de la cathédrale de Florence conçue par Michelozzo pour Brunelleschi[5].

Bramante avait envisagé un dôme central entouré de quatre dômes plus petits, dans les axes diagonaux. Le chœur, la nef et les transepts étaient conçus comme deux baies finissant en une abside. À chaque coin du bâtiment serait érigée une tour, afin d'obtenir un plan carré, avec des absides en projection, chacune pourvue de deux grands contreforts radiaux, qui devaient équarrir sa forme demi-circulaire[6].

Certains éléments étaient communs à tous ces projets : le dôme devait rivaliser en grâce avec celui conçu par Filippo Brunelleschi un siècle plus tôt pour la cathédrale Santa Maria del Fiore, qui dominait la Florence de la Renaissance, et le plan devait adopter une forme fortement symétrique, celle de la croix grecque, à l'exemple de la Basilique Saint-Marc à Venise, ou bien de la croix latine, avec des transepts et un chœur de forme identique, à l'exemple de la cathédrale de Florence. 

 

Le dôme et ses plans successifs

Les énormes piliers qui soutiennent le dôme, vus de la coupole

La coupole s'élève à une hauteur totale de 136,57 m, depuis le sol de la basilique jusqu'au sommet de la croix qui la surmonte. C'est le plus haut dôme du monde. Son diamètre intérieur est de 41,47 mètres, donc légèrement inférieur à celui du Panthéon de Rome ou de la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence. Ce diamètre est cependant supérieur à celui de la coupole de la basilique byzantine de Sainte-Sophie à Constantinople, édifiée en 537. Les architectes successifs de la basilique se sont largement inspirés des coupoles préexistantes de la cathédrale de Florence et du Panthéon pour définir les plans du dôme, qui était déjà annoncé pour être le plus grand de la Chrétienté et du monde.

La coupole du Panthéon, avec ses 43,3 mètres de diamètre (la plus grande coupole du monde jusqu'au XIXe siècle), est soutenue par un mur circulaire sans autre ouverture qu'une simple porte. Le diamètre est égal à la hauteur. Au sommet, un oculus répand la lumière vers l'intérieur.

Bramante et Sangallo

Projet du dôme de Bramante, profil et coupe

Le plan de Bramante pour la coupole de Saint-Pierre suit de près celui du Panthéon. Elle était conçue pour être construite, comme lui, en béton de tuf, dont Bramante avait retrouvé une formule. À l'exception de la lanterne, le dôme de Saint-Pierre était en coupe assez semblable à son modèle, à ceci près qu'à Saint-Pierre, le mur de soutien devait céder la place à un tambour reposant sur quatre piliers massifs.

Concernant la cathédrale de Florence, de nombreux architectes avaient déjà pensé à un dôme surélevé avant que Brunelleschi ne rende sa construction réalisable[14]. La coupole de Florence, à double coque, fut élevée sans l'aide de cintres, grâce à la technique des briques montées en spirale, inspirée de l'architecture byzantine. Alors que son aspect, à l'exception des détails de la lanterne, est entièrement gothique, son ingénierie était extrêmement innovante, produit d'un esprit qui avait étudié en détail les voûtes et coupoles subsistant de la Rome antique[5].

La coupole de Sangallo s'inspirait à son tour tout autant de celle du Panthéon que de celle de Florence, mais à Rome, la forme assez délicate de la lanterne, imitant celle de Florence, devait toutefois se commuer en une structure beaucoup plus massive.[15].

 

Suite !

 

 

 

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