Une mention d'un possible agroglyphe se trouve dans les témoignages de « formes étranges » retrouvées dans les champs en Hollande ou en Angleterre dès le XVIIe siècle, telle que la représentation symbolique d'un « diable faucheur » dans une gazette anglaise de l'époque. Dès les années 1960, des agroglyphes seraient également apparus en Australie. Au Canada, un fermier de Duhamel, Alberta, a trouvé des cercles de récolte le 5 août 1967 ; pendant les semaines précédentes, plusieurs personnes avaient déclaré avoir vu des ovnis. Le rapport d'enquête conclut qu'il n'y a pas de trace d'activité chimique ni de radioactivité [3].
Agroglyphes modernes
Les premiers agroglyphes connus des temps modernes seraient apparus dans le sud de l'Angleterre, en Hampshire, Wiltshire et dans les contrées avoisinantes, à partir de 1978.
Au fil du temps, en même temps que le nombre des crop circles croissait, les motifs sont devenus de plus en plus complexes : les premiers agroglyphes étant de simples disques, tandis que certains de ceux apparus dans les années 1990 et 2000 , furent plus élaborés et la complexité augmenta avec le temps. Les agroglyphes se répandirent sur toute la surface de la planète.
Rencontre Rapprochée du 3e type (RR3) : le ou les témoins voient un OVNI et ses occupants, ou alors seulement les prétendus occupants d'un OVNI mais sans ce dernier. L'incident de Kelly-Hopkinsville est classé comme RR3.
Rencontre Rapprochée du 6e type (RR6) : Un ou plusieurs témoins (ou animaux) sont tués par un OVNI ou ses occupants. Les cas de mutilations de bétail qui ne trouvent pas d'explication rationnelle sont souvent imputés à une RR6.
Rencontre Rapprochée du 2e type (RR2) : l'OVNI laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol (Cas supposé de Trans-en-Provence en 1981 par exemple). Certains pensent que les cercles de récolte entrent dans cette catégorie.
Type V : Blessure ou mort : combustion humaine spontanée, stigmates, etc.
Dans le dictionnaire de médecine usuelle, le docteur Lagasquie donne de la combustion humaine spontanée la définition suivante :
« Accidents rares, mais avérés, dans lesquels, avec ou sans la présence d'une matière quelconque en ignition, le corps humain, plein de vie et de santé, s'enflamme, se brûle partiellement ou se consume en presque totalité. »[1]
On parle de combustion spontanée lorsqu'un être humain brûle « de l'intérieur » sans qu'aucun élément extérieur apparent soit en cause ; l'environnement reste intact ou peu touché, alors que le corps peut finir en cendres. La croyance en la possibilité d'un tel phénomène repose sur deux sortes d'incidents peu fréquents :
Témoignages de gens prétendant avoir vu de leurs propres yeux une personne prendre feu sans raison explicable : le phénomène est typiquement décrit comme très rapide, la personne atteinte semblant entrer en transe, mais le corps n'est pas systématiquement réduit en cendres. Deux cas récents (années 1950 et années 1980) concernant deux jeunes filles ayant « pris feu » respectivement dans une salle de bal et une discothèque n'ont pas fait disparaître les corps. La première victime serait morte de ses brûlures à l'hôpital et la seconde aurait survécu en gardant quelques traces. Les témoignages les plus anciens semblent remonter au XVIe siècle, où un certain chevalier Polonus Vorstius aurait pris feu à Milan sous le règne de la duchesse Bona Sforza[2] ; à la même période, on trouve la déposition auprès du Sénat académique de Copenhague du cas d'une personne morte après avoir craché des flammes[3]. Ces témoignages sont difficilement vérifiables : dans les rares cas récents, les sources ne citent pas les noms réels des victimes ni des témoins, ou ne citent aucun nom.
La découverte, en dehors de circonstances d'incendie, de cadavres entièrement ou partiellement réduits en cendres, fait qui a longtemps été considéré comme inexplicable. En effet, les incendies produisent généralement des dépouilles calcinées mais non entièrement consumées, et les os nécessitent, pour être entièrement détruits, une température de 1 650 degrés Celsius constante durant un certain temps[4]. L'incinération des dépouilles dans les fours modernes montre qu'il reste toujours quelques fragments d'os, réduits par la suite en poudre pour être mélangés aux cendres. De plus, il arrive souvent que la seule partie centrale du corps soit détruite, les extrémités restant intactes. En outre, la personne est parfois retrouvée dans une position naturelle, couchée dans son lit ou assise sur un fauteuil, donnant l'impression d'une disparition instantanée. Ces cas, constatés dans le passé, comme celui de la comtesse Cornelia di Bandi de Cesena, découverte en 1731 réduite en cendres dans sa chambre, exception faite de ses jambes (gainées de bas) et d'une partie de sa tête, sont également connus à l'époque moderne des services de police. Récemment « l'effet de mèche »[5] a été proposé comme explication (voir plus bas Une explication, l'effet de mèche).
Quelques cas connus
Comtesse Cornelia Bandi : Le premier cas rapporté a lieu en Italie, près de Vérone, en 1731. Après avoir regagné sa chambre après un dîner, la comtesse âgée de 62 ans est retrouvée en cendres (excepté bras et jambes) dans sa chambre remplie de suie.
Vieille dame de Caen : En 1782, une vieille dame est retrouvée en cendres.
Famille Rooney : À Noël 1885, une femme est retrouvée calcinée dans sa cuisine et son mari asphyxié.
George Turner : Le 7 avril 1958, à Upton-by-Chester en Angleterre, un homme se consume spontanément dans son camion. Deux autres cas eurent lieu le même jour, au même instant.
Helen Conway : En novembre 1964, à Upper Darby en Pennsylvanie, une femme de 51 ans est retrouvée incinérée sur son fauteuil, à l'exception de ses deux jambes intactes (après enquête, la photo a été prise une fois le buste enlevé par les ambulanciers et la combustion serait du à un endormissement cigarette allumée, ce cas ci n'est donc pas valable).
Dr. John Irving Bentley : un docteur de Coudersport, en Pennsylvanie, a été retrouvé le 5 décembre 1966en cendres, provoquant un trou dans le plancher de sa salle de bain.
Robert Francis Bailey : Le 13 septembre 1967 à Londres, en Angleterre, un pompier retrouve un sans-abri nommé Bailey, en train de brûler au niveau de l’abdomen.
Ginette Kazmierczak : Une mère de famille seule, dans le bourg lorrain d'Uruffe en 1977, est retrouvée carbonisée dans sa chambre. Seuls ses bras et ses jambes sont intacts.
Beatrice Oczki : Lors du week end de Thanksgiving en 1979, une femme de 51 ans est retrouvée carbonisée chez elle, aux États-Unis.
En 1980, une jeune anglaise brûle dans une discothèque à Darlington.
George I. Mott : Le 26 mars 1986 à Ticonderoga aux États-Unis, un ancien pompier de 58 ans est retrouvé complètement calciné sur son lit.
Mary Reeser : En Floride, une femme de 67 ans est retrouvée en cendres dans son appartement. Les experts ont évalué qu’une température de 2 500 degrés Celsius pendant une durée de 3 heures était nécessaire à une telle combustion. Des experts en pyromanie, des pathologistes et des agents du FBI n’ont pas trouvé d’explication.