Temples et sacrifices de Helios Dieu Soleil Apollon !

 

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Platon[46] reconnaît également ce rôle à Apollon et conseille à tout fondateur d'un état de se référer aux lois établies par le dieu : il s'agit des lois « qui regardent la fondation des temples, les sacrifices, et en général le culte des dieux, des démons et des héros, et aussi les tombeaux des morts et les honneurs qu'il faut leur rendre afin qu'ils nous soient propices... ».

Religion grecque antique (culte)

Dans les formes cultuelles adoptées par la religion grecque antique, les principaux rites sont les prières, les offrandes, les sacrifices, les fêtes publiques et les jeux [1]. Ces rites ne s'excluent pas, au contraire : une offrande s'accompagne d'une prière, de même un sacrifice, qui lui-même peut couronner une fête publique.

Procession en vue du sacrifice d'un agneau aux Charites, peinture sur bois, Corinthie, vers 540-530 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes

 

Prières

La prière requiert avant tout la pureté, c'est-à-dire une certaine propreté (un lavage de mains s'impose), une apparence vestimentaire décente et l'absence de l'état de souillure. De même, le respect du rituel s'impose. En règle générale, on prie avant toute action rituelle.

La prière, ou εὐχή / eukhế, peut être une demande précise ou un simple appel à la divinité ; quoi qu'il en soit, elle n'est jamais silencieuse : les mots, prononcés à voix haute, comptent et dire seulement θεός / theós (« dieu ») est en soi une forme d'invocation. L'on prie debout pour se rapprocher de l'Olympe, main droite levée (parfois les deux), la paume dirigée vers les dieux (ciel, statue) ; l'on se prosterne, plus rarement, pour appeler les dieux chtoniens. Dans ce cas, l'on peut aussi frapper le sol. S'agenouiller pour prier, en revanche, passe pour une forme de superstition.

La demande peut aussi ressortir à la malédiction, celle d'un ennemi ou de soi-même lorsque l'on prête serment (on se maudit par avance au cas où l'on en viendrait à ne pas respecter sa parole ; jurer sur le Styx est la forme de serment de nature religieuse la plus puissante) ; on la nomme dans ce cas ἀρά / ará.

Styx

La Traversée du Styx, par Gustave Doré (1861)

Dans la mythologie grecque, Styx (en grec ancien Στύξ / Stýx, du verbe στυγέω / stugéô, « détester, haïr ») est une Océanide, fille aînée d'Océan et de Téthys, ou une déesse, fille d'Érèbe (les Ténèbres) et de Nyx (la Nuit) selon d'autres traditions. Elle personnifie le Styx, un des fleuves des Enfers.

D'autres auteurs encore comptent Perséphone parmi ses enfants, qu'elle a avec Zeus, ne la considérant pas comme la fille de Déméter mais affirmant qu'elle est depuis toujours la déesse des Enfers.

Durant la Titanomachie (guerre entre les dieux et les Titans), elle suivit les conseils de son père et fut la première parmi les immortelles à offrir son aide à Zeus. Ses enfants se joignirent également à eux. En guise de récompense, Zeus invita les enfants de l'Océanide à demeurer dans l'Olympe pour toujours. De plus, son nom devint sacré et les dieux prenaient leurs serments les plus solennels par celui-ci. Quand un dieu portait serment par le Styx, Iris y puisait de son eau dans une coupe d’or. Quiconque commettait parjure buvait cette eau, perdait la voix et le souffle pendant une Grande Année, soit neuf ans, et se faisait bannir du conseil des dieux pour neuf autres.

Zeus jura d’accorder à Sémélé ce qu’elle désirait et dut s’y plier, ce qui causa la mort de celle-ci. Hélios fit une promesse similaire à Phaéton, lui causant aussi la mort.

Offrandes

Elles peuvent être vues, à la manière romaine du do ut des (« je donne pour que tu donnes »), comme une forme de marchandage. La plupart du temps, cependant, les offrandes sont désintéressées ou de simples marques de reconnaissance.

Offrandes spontanées 

Scène de libation, coupe à figures rouges, v. 480 av. J.-C., musée du Louvre

L'offrande désintéressée peut se rencontrer, par exemple, à la campagne : passant près d'un temple, un paysan dépose spontanément des fleurs. Certaines offrandes sont cependant prescrites : c'est le cas pour la libation, ou σπονδή / spondế, offrande systématique de quelques gouttes d'un liquide que l'on va boire, gouttes qu'on laisse tomber au sol, sur la victime d'un sacrifice ou une autre offrande. Souvent, il s'agit de vin. La libation s'accomplit au moins trois fois par jour : au lever, au dîner et au coucher. Elle permet aussi d'attirer rapidement l'attention des dieux, afin de protéger un départ, par exemple : c'est dans ce cas un geste apotropaïque (« qui écarte le mal »). De même, elle accompagne toute signature de traité, au point que σπονδή / spondế, par métonymie, désigne aussi le pacte. Elle peut aussi prendre place dans le cadre d'un rituel plus codifié, comme celui de l'invocation aux puissances chtoniennes (cf. l'extrait d'Homère dans la 1re partie). Une telle libation, nommée χοή / khoế, s'apparente plus au sacrifice, puisque la boisson versée ne sera pas consommée.

Il est en outre possible d'offrir des vêtements aux statues des dieux. Ainsi, lors des grandes panathénées, l'on promenait en procession la statue d'Athéna, habillée d'un péplos tissé pendant l'année.

 

Offrandes motivées

D'autre part, on pratique l'offrande (individuelle ou collective) d'objets précieux, qu'on enfermait dans un trésor. L'épigraphie nous renseigne de manière exhaustive sur certains trésors, puisque leur inventaire devait être précis ; le prêtre sortant, en effet, devait prouver qu'il n'avait rien emporté et tenait des comptes (voir en particulier les inventaires de Délos). Les cités victorieuses en temps de guerre pratiquaient ce type d'offrande officielle. La ville de Delphes nous en offre de nombreux témoignages : s'y alignent les trésors emplis d'objets commémorant la victoire (statues, peintures) offerts par des cités, le long de la voie sacrée. Les cités rivalisaient entre elles parfois pour offrir le trésor le plus luxueux.

Les Grecs pratiquaient aussi l'ex-voto, objet offert en remerciement d'une aide divine. La coutume concerne principalement les guérisons, attribuées à Asclépios ; l'on offrait généralement une plaque représentant le membre guéri. Les athlètes, d'autre part, remerciaient les dieux en leur destinant une statue d'eux-mêmes, en cas de victoire. Dans certaines villes comme Olympie, des emplacements spécifiques étaient réservés à ces statues. De manière informelle, lors d'un succès inespéré (comme une pêche ou une chasse miraculeuse), il était de coutume de réserver une part du butin aux dieux.

Ex-voto

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Ex-voto dans le sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram (France).
Le collection de ex-voto en Abbaye de Santa Maria del Monte, Cesena (Italie)
Ex-voto dans une église de Tarbes.
Ex-voto de l’église Saint-Victor de Guyancourt contre l’épidémie de choléra qui frappa la commune de Guyancourt en 1850.

Un ex-voto est une offrande faite à un dieu en demande d'une grâce ou en remerciement d'une grâce obtenue. Ces objets peuvent prendre de multiples formes : plaques anatomiques, crucifix, tableaux, mais aussi, selon les régions et les sujets des prières : maquettes de bateaux, t-shirts de sportifs, volants d'automobiles, médailles militaires, etc.

Locution latine, ex voto signifie « d'après le vœu » (« conformément à ce qui a été souhaité »). Se dit aussi, par dénigrement, d'un mauvais tableau dont le sujet est pieux.

Description

Étymologiquement, « ex-voto » est un emprunt à la langue latine attesté pour la première fois en 1643 chez Saint-Amant (Saint-Amant, Poésies). Le terme est composé du latin ex (« à la suite de », « selon ») et de voto (« vœu »), dérivé de Vovere, Votum (« faire un vœu ») et est issu de l’expression ex-voto suscepto signifiant « en conséquence d’un vœu ». Les dictionnaires en proposent tous une définition, à quelques variantes près, similaires : « objet placé dans un lieu vénéré en accomplissement d’un vœu ou en signe de reconnaissance ». Les encyclopédies liturgiques (tel le Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie dans les articles « ex-voto » et « donarium ») renvoient aux termes officiels de la législation canonique : Donarium, Donaria, Donaria votiva et Tabellæ votivæ.

 

Suite ! 

 

 

 

 

 

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