Yahweh dit dans la Bible : Vous irez dans toutes les nations, ainsi elles connaitront mon Nom !
http://www.nostra-aetate.org/La-lettre-Serviam/SERVIAM_004.pdf
La Congrégation vaticane pour le Culte divin a envoyé une lettre, le 29 juin, aux Conférences épiscopales du monde entier, pour leur rappeler qu'on ne doit pas appeler Dieu "Yahvé" et que ce nom doit être effacé dans la liturgie. Cette lettre, signée par le Cardinal Francis Arinze et Mgr Malcolm Ranjith, respectivement préfet et secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, est explicitement présentée comme une directive du pape.
La Congrégation pour le culte divin rappelle que le tétragramme YHWH a toujours été tenu pour imprononçable, afin d'exprimer l'infinie grandeur et majesté de Dieu, et a toujours été remplacé, dans la lecture de l'Ecriture Sainte, par un autre nom : en hébreu "Adonaï", en grec "Kyrios", en latin "Dominus", qui tous signifient Seigneur.
Eviter de prononcer le tétragramme du nom de Dieu, de la part de l'Eglise, a donc des motifs propres.
En dehors d'une raison d'ordre purement philologique, il y a aussi celle qui consiste à rester fidèle à la tradition de l'Eglise, qui est, depuis le début, que le tétragramme sacré n'a jamais été prononcé dans le contexte du christiannisme, ni traduit dans aucune des langues dans lesquelles la Bible a été traduite, précise la Congrégation vaticane.
La Congrégation rappelle son document "Liturgiam Authenticam", de 2001, sur les traductions liturgiques, où il était stipulé que le nom du Dieu tout-puissant exprimé par le tétragramme hébreu et rendut en latin par Dominus doit être rendu dans les langues vernaculaires par un mot de sens équivalent.
Et elle déplore le fait que malgré une norme aussi claire, la pratique s'est répandue de prononcer le nom propre au Dieu d'Israël, de le vocaliser dans la lecture des textes bibliques repris dans les lectionnaires ainsi que dans les hymnes et prières, sous diverses formes comme Yahweh, Jahweh ou Yehovah.
La pratique de prononcer le nom "Yavhé" est particulièrment courante aux Etats Unis et de nombreux chants liturgiques telles que "You are Near", "I Will Bless Yahweh" et "Rise, O Yahweh", seront bientôt bannies des messes aux Etats Unis selon Mgr Arthur Joseph Serratelli, évêque de Paterson (New Jersey, président du Comité pour le culte divin de la Conférence épiscopale des Etats Unis.
Il a explicitement demandé que le nom de "Yahweh" soit supprimé des hymnes et diverses prières d'intercession au cours de la messe ou des autres sacrements.
En France, les textes liturgiques qui utilisent le nom de "Yavhé" n'existent pas mais la pratique de prononcer le nom ineffable est très courante dans les assemblées chrétiennes qui utilisent des traductions de la Bible (comme celle de Jérusalem) qui ne sont pas celles autorisées pour la liturgie.
Source : Apic, 15.08.2008, Castelluna
Selon l'agence Zenith, Razinger Benoït XVI est lui-même à l'origine de cette décision. Il faut souligner que cette décision va totalement dans le sens du judaïsme.
Comme le souligne, l'article de Zenit, "les différents courants du Judaïsme moderne maintiennent cette tradition que le Tétragramme ne peut être prononcé que par le Grand Prêtre dans le Temple, et même que celui-ci ne le prononçait généralement qu'à Yom Kippour".
Par conséquent, c'est cette tradition du judaïsme que remprend et impose l'église conciliaire.
Il ne faut plus dire "Yavhé" : le synode adopte cette disposition.
Rome, Vendredi 24 octobre 2008 (Zenit.org) - Par respect pour le Nom de Dieu, pour la Tradition de l'Eglise, pour le Peuple Juif, et pour des raisons philologiques, il ne faut plus prononcer le nom de Dieu en disant "Yavhé".
Le synode des évêques sur la Parole de Dieu et la mission de l'Eglise a mis en pratique cette nouvelle disposition de la Congrégation romaine pour le culte divin qui demande - "par directive du Saint-Père", - qu'on n'emploie plus la transcription des 4 consonnes hébraïques, dans les chants, et dans les prières" de l'Eglise catholique.
C'est ce qu'a révélé ce matin au Vatican Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, bibliste, et président de la commission du Message du Synode des évêques, en présentant ce message à la presse et en répondant aux questions des journalistes.
En effet, les quatres lettres hébraïques désignant le nom de Dieu, révélé à Moïse (Cfr Exode 3), sont quatre consonnes, le "Tétragramme" IHWH.
Ces quatre consonnes sont imprononçables parce qu'on ignore comment ce nom était vocalisé.
Ou plutôt, dans la tradition de l'Ancien Testament, le nom de Dieu est imprononçable.
Le livre de l'Ecclesiastique par exemple dit du grand prêtre Simon : "Alors il descendait et élevait les mains, vers toute l'assemblée des enfants d'Israël, pour donner à haute voix la bénédiction de Yahweh, et avoir l'honneur de prononcer Son Nom."
Mgr Ravasi a rappelé que la traduction de la bible de l'hébreu en grec par les "Septante" sages juifs (72 traducteurs, vers 270 av.J.C), a remplacé le Tétragramme par le mot grec "Kurios", signifiant "le Seigneur". La traduction de la "Vetus Latina" et la "Vulgate" de Saint Jérôme a traduit "Dominus" "le Seigneur", comme le rappelle le document de la Congrégation romaine qui demande donc de revenir à cet usage de dire "Seigneur", à chaque fois que le texte emploie le Tétragramme.
Dans la lettre aux conférences des évêques du monde entier sur le Nom de Dieu, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements demande ainsi la suppression de cette transcription du tétragramme dans les livres destinés à la lecture liturgique.
Ce document en date du 29 de juin 2008, a été publié dans la revue "Notitiae" de la Congrégation.
Il est signé par le préfet de cette congrégation, le cardinal Francis Arinze et par Mgr Albert Malcolm Ranjith, secrétaire.
En France, les textes liturgiques n'utilisent pas la vocalisation "Yavhé", mais elle apparaît dans les traductions de la Bible - qui ne sont pas normatives pour la liturgie - ou des chants.
Après une argumentation scripturaire, le document affirme :
"L'omission de la prononciation du tétragramme du nom de Dieu de la part de l'Eglise a donc sa raison d'être. En plus, d'un motif d'ordre purement philologique, il y a aussi celui de demeurer fidèle à la tradition ecclésiale, puisque le tétragramme sacré n'a jamais été prononcé dans le contexte chrétien, ni tranduit dans aucune des langues dans lesquelles a été traduit la Bible."
Le Temple de Jérusalem ayant été détruit, ce Nom n'est jamais plus prononcé par les Juifs lors de rituels religieux, ni lors de conversations privées. Dans la prière, le Tétragramme est remplacé par "Adonaï" ("le Seigneur"), et dans la conversation courante par HaShem ("le Nom").
A la lecture de Zénit, tout partirait donc du funeste concile Vatican II et de "Liturgiam authenticum", une Instruction pour la correcte Application de la Contitution sur la Sainte Liturgie du Concile Vatican II, publiée par l'église conciliaire en 2001, on lisait ceci :
On fera tout son possible pour veiller à ce que les traductions soient conformes à l'interprétation des lieux bibliques transmise par l'usage liturgique, et la tradition des Pères de l'Eglise, spécialement dans les textes de majeure importance, comme les Psaumes et les lectures.
C) De plus, en se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans la Septante, le nom de Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le tétragramme, et traduit en latin par le mot "Dominus", doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de la même signification.
Commentaires personnels : Yahweh dit dans la Bible : Vous irez dans toutes les nations, ainsi vous me rendrez gloire et elles connaîtront Mon Nom.