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Culte du Sacré Coeur ! POUR INGéRER LE PUS DES MALADES, ASSIMILé AU SANG NOURRICIER DE JéSUS ! LE PUS NOURRITURE DES PéCHEURS DANS LE CORAN

 

http://clio.revues.org/index490.html#tocto2n2

Catherine Benincasa naquit à Sienne (Italie)

Catherine ajoute à sa répugnance pour la gastronomie un goût prononcé pour ingérer le pus des malades, assimilé au sang nourricier de Jésus.

Ainsi, elle suce un jour le pus qui sort du sein d'une cancéreuse.

Jésus lui apparaît alors et lui présente ses propres plaies en déclarant :

Non seulement tu as méprisé les plaisirs sensuels, mais tu as vaincu la nature en buvant avec joie, pour amour pour moi, un horrible breuvage. Eh bien ! puisque tu as fait une action au-dessus de la nature, je veux te donner une liqueur au-dessus de la nature14,

c'est-à-dire le sang répandu au cours de la Passion.

Jésus agonisant devient sa nourrice, mais en donnant à boire son propre sang.

 

LE CORAN 69:35-37

« Il n’a donc aucun ami dévoué, ici, aujourd’hui,

ni d’autre nourriture que du pus dont seuls les pécheurs

se nourriront. » (Coran 69:35-37)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite-Marie_Alacoque

Marguerite-Marie fera connaître le message que Jésus lui aurait adressé.

C’est le début du culte du Sacré-Cœur.

Inspirée par le Christ, Marguerite-Marie établit la pratique de l'Heure Sainte,

qui pour elle consistait à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu'à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu'avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses Apôtres, puis à recevoir le lendemain la Communion.

Le Christ lui aurait confié désirer choisir que soit célébrée une fête en l'honneur de son Cœur le vendredi qui suit l'octave de la fête du Corps du Christ; et il aurait appelé la sainte « disciple bien-aimée du Cœur Sacré » et héritière de tous Ses trésors.

Au cours de sa dernière maladie, elle refusa tout soulagement, ne cessant de répéter : « Ce que j’ai dans le Ciel et ce que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu » et elle mourut en prononçant le nom de Jésus.

http://www.lefaitmedical.ch/fr/articles/cas-historique-catherine-de-sienne-4-16

«La vierge du Seigneur était à la fois rassasiée et à jeun, l’estomac vide et le cœur plein, toute desséchée extérieurement et intérieurement tout arrosée d’un fleuve d’eau, vive, alerte et joyeuse en tout événement», relate son confesseur, décrivant ainsi ce que nous nommerions aujourd’hui une «hyperactivité» symptomatique.

Néanmoins, ce n’est pas sans difficultés qu’à son époque l’ascète parvient à convaincre

l’Eglise que sa capacité à vivre pour ainsi dire sans manger

serait plutôt l’œuvre de Dieu que du diable.

A vingt ans, Catherine est admise parmi les tertiaires dominicaines, un ordre militant rassemblant généralement des veuves laïques, vivant chez elles et non au couvent. Le militantisme caractérise ordinairement le comportement anorexique; l’entrée dans les ordres paraît tenir lieu, quant à elle, de la séparation thérapeutique (ici relative) d’avec l’environnement familial.

La mort de son père, en 1368, Catherine, depuis longtemps convaincue qu’elle assure par ses pénitences le salut de tous les siens, négocie avec Dieu une dispense de purgatoire, se chargeant elle-même du fardeau des fautes résiduelles. Ayant vu le défunt au ciel parmi les saints, ressentant simultanément une vive douleur abdominale qui ne la quittera plus, la fille est certaine d’avoir été entendue. Il n’est donc pas jusqu’au Père éternel qui ne paraisse plier devant la farouche volonté, si typique.
Pénétrée de son rapport direct à Dieu, Catherine s’adresse ensuite aux papes Grégoire XI, puis Urbain VI, frisant parfois l’insolence, pour assurer l’unité de l’Eglise et prôner une nouvelle croisade, un siècle après l’échec de saint Louis.
Le prestige de la jeune femme est tel qu’à l’approche de la trentaine elle attire régulièrement à elle des disciples, pour la plupart nobles.

En 1374, le chapitre général des Frères prêcheurs, réuni à Florence, approuve sa conduite et lui attribue comme confesseur Raymond de Capoue. Mais, épuisée par les épreuves multiples, Catherine en vient à renoncer définitivement à toute alimentation : elle s’éteint au bout de trois mois, à 33 ans.

http://www.mariedenazareth.com/15416.0.html?&L=http%3A%2F

Dans l'Eucharistie s'exprime avant tout sacramentellement l'acte rédempteur du Christ-Epoux

envers l'Eglise-Epouse.

Cela devient transparent et sans équivoque lorsque le service sacramentel de l'Eucharistie,

où le prêtre agit «in persona Christi», est accompli par l'homme.

(Jean Paul II, Lettre apostolique Mulieris dignitatem § 26)

 

Et la sainteté s'apprécie en fonction du «grand mystère» dans lequel l'Epouse répond par le don de l'amour au don de l'Epoux, le faisant «dans l'Esprit Saint» parce que «l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné» (Rm 5, 5).

Le Concile Vatican II, en confirmant l'enseignement de toute la tradition, a rappelé que, dans la hiérarchie de la sainteté, c'est justement la «femme», Marie de Nazareth, qui est«figure» de l'Eglise.

(Jean Paul II, Lettre apostolique Mulieris dignitatem § 27)

 

La vie de sainte Catherine de Sienne (1347-1380)

Catherine Benincasa naquit à Sienne (Italie). Née le 25 mars 1347, dimanche des rameaux et fête de l'Annonciation, Catherine contemple toute sa vie Marie dans le mystère de l'Incarnation et au Calvaire.

Elle appellera Marie « douce mère », et se plonge mystiquement dans le sang de Jésus, qui

sauve et vivifie le pécheur.

Vers 1367, après une expérience forte de son attachement au Christ,

ses « noces mystiques (cf. l'analogie de Dieu comme époux) »,

elle se sent appelée à quitter sa réclusion : elle soigne les malades, secourt les pauvres

et les enrichit parfois... de ses propres habits. [...]

 

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Elle donne pourtant une signification religieuse ascétique à ses privations. Ainsi, parlant de l'Église, elle écrit :

L'Épouse du Christ est blême, son teint est pâle depuis qu'on lui suce le sang du Christ […].

Hélas, hélas, j'en meurs et ne puis mourir9.

 

Le lait, le sang et la mort

Célèbre pour son mariage mystique avec Dieu, Catherine illustre bien la remarque

selon laquelle la mystique nuptiale se place dans un torrent de lait.

Elle fait décrire par Dieu :

cet état dans lequel l'âme s'est tellement unie au sein de la charité qu'on ne distingue plus la bouche d'avec le sein, ni le sein d'avec le lait. C'est ainsi que cette âme n'est privée ni du Christ souffrant ni de moi-même, le Père éternel qu'elle trouve en goûtant la suprême et éternelle déité12.

Catherine baigne dans l'imaginaire médiéval : le lait résulte de la transformation du sang maternel qui n'a pas été évacué par les menstrues, la plaie latérale de Jésus est la voie par laquelle il nous a mis au monde et que nous désirons par-dessus tout franchir en sens inverse, Jésus nous allaite du sang qui s'en écoule, et ainsi de suite. Catherine investit passionnément ces représentations et y place des accents personnels où s'affirme sa prédilection pour le sang.

Comme on le sait, la rencontre du fantasme avec des éléments de réalité qui lui donnent corps contribue à induire un traumatisme. Chez Catherine, l'histoire familiale et l'imaginaire de l'époque se conjuguent d'une façon très prégnante autour d'un tryptique : le lait, le sang et la mort, dans une société hantée par la peste noire qui ravage Sienne en 1348, puis en 1374, fléau suivi de famines catastrophiques qui dépeuplent encore plus la région, sans compter les guerres et les crises économiques. Giacomo a un fils aîné issu d'un premier mariage et dont la teinturerie fait faillite en 1349 ; par suite de cette déconfiture, une perte financière considérable éprouve la famille Benincasa, et singulièrement Lapa, extrêmement préoccupée de réussite économique.

Dès le début de son anorexie, Catherine a des visions : elle se trouve devant des nourritures alléchantes, des arbres qui produisent des fruits avec fécondité ; elle s'abreuve du sang de Jésus par la plaie du côté.

Elle devient strictement végétalienne, ne mangeant plus que du pain, de l'eau et des légumes crus. Plus tard, sacrifiant aux obligations sociales, elle vient à la table commune, mais sort se faire vomir à l'aide d'un rameau. Des phases de boulimie ne suffisent pas à restaurer son état général. Vers 23 ans, selon Raymond de Capoue, elle ne mange “ plus rien”, c'est-à-dire qu'elle prend seulement de l'eau, des petites bouchées (surtout d'herbes amères) qu'elle suce et recrache ou qu'elle avale et vomit.

Ainsi prit-elle l'habitude de communier presque tous les jours […].

Son désir de la communion fréquente était si violent que, quand il n'était pas satisfait,

elle souffrait au point d'être en danger de mourir.

Son corps, qui participait aux joies de son esprit, en ressentait nécessairement aussi les privations. Les grâces et les consolations célestes inondaient tellement l'âme de Catherine depuis sa dernière vision [où elle s'abreuvait à la plaie du côté du Christ], qu'elles débordaient pour ainsi dire sur son corps.

Les fonctions vitales en étaient si profondément modifiées, que la nourriture ne lui était plus nécessaire et que les aliments lui causaient de grandes douleurs13.

 

Catherine ajoute à sa répugnance pour la gastronomie un goût prononcé pour ingérer

le pus des malades, assimilé au sang nourricier de Jésus.

Ainsi, elle suce un jour le pus qui sort du sein d'une cancéreuse.

Jésus lui apparaît alors et lui présente ses propres plaies en déclarant :

Non seulement tu as méprisé les plaisirs sensuels, mais tu as vaincu la nature en buvant avec

joie, pour amour pour moi, un horrible breuvage.

Eh bien ! puisque tu as fait une action au-dessus de la nature, je veux te donner une liqueur

au-dessus de la nature14,

c'est-à-dire le sang répandu au cours de la Passion.

Jésus agonisant devient sa nourrice, mais en donnant à boire son propre sang.

Catherine écrit à une abbesse :

Il nous faut faire comme le petit enfant qui désire avoir du lait : il prend le sein de sa mère, il y applique sa bouche, et, par le moyen de sa chair, il attire le lait. Nous devons faire de même, si nous voulons nourrir notre âme ; nous devons nous attacher au sein de Jésus crucifié, où est la source de la charité, et par le moyen de sa chair, nous y puiserons le lait qui nourrit notre âme ; […] c'est par le moyen de l'humanité du Christ, car c'est l'humanité qui est soumise à la peine et qui souffre […] et nous ne pouvons sans peine nous nourrir de ce lait qui vient de la charité15.

Le rapport à Dieu est fondamentalement un corps à corps, dont le prototype reste l'allaitement, mais ici l'enfant tète le sang de sa mère.

D'ailleurs, pour elle, c'est avec le sang menstruel de Marie que l'Esprit Saint a formé l'enfant

Jésus dans l'utérus de la Vierge.

Alors que l'imaginaire de l'époque considère le sang de Jésus comme un moyen de laver les souillures religieuses, de sorte que le sentiment océanique prend volontiers la forme d'un bain dans le sang de Jésus-notre-mère, Catherine y voit surtout une nourriture.

Elle fait dire à Jésus mourant : «  Moi, l'Agneau égorgé sur la croix »16.

À l'élévation - moment essentiel de la consécration des hosties - elle voit le sang de Jésus ruisseler sur l'autel. Quand le prêtre rompt l'hostie au cours de la messe, elle la voit saigner. Elle perçoit souvent dans l'hostie Jésus-enfant qui s'offre à elle comme un fils et qu'elle reçoit comme une mère. Au moment de la communion, en mordant l'hostie, elle a l'impression de «  manger la chair de Jésus, d'avoir en bouche des gouttes de son sang », de «  recevoir le Christ tout petit et ensanglanté ».

L'assimilation du lait au sang maternel peut faire penser à une dévoration de la mère ; mais le fantasme exhibé par Catherine est celui de la dévoration de l'enfant ; elle invite Giovanni dalla Celle, en prison pour crime de sorcellerie,

à mettre « ces enfants morts sur la table de la très sainte croix pour les manger en nourriture,

baignés dans le sang du Christ crucifié ».

Elle débute une lettre par ces mots :

Je vous écris dans son précieux sang, avec le désir de vous voir prendre place à la haute table de la sainte Croix où vous trouverez ce doux Agneau immaculé qui s'est fait nourriture, table et serviteur17.

Va-t-en, tout caché en toi-même, dans le flanc blessé du Christ crucifié […]. tu verras qu'il a fait une caverne de son corps afin que tu aies un refuge contre les mains de tes ennemis, que tu puisses te reposer et apaiser ton esprit dans sa charité..

Là tu trouveras ta nourriture, car tu vois bien que sa chair il l'a donnée pour te nourrir, le sang pour t'abreuver, oui, sa chair toute brûlée sur la croix dans les flammes de la charité18.

Cette prédilection pour la nourriture sanglante se trouve en contraste absolu avec le végétalisme que Catherine pratique (et qui exclut même le lait). Mais il se traduit dans ses habitudes alimentaires par le plaisir qu'elle prend à boire des liquides rouges, comme le vinaigre.

Elle accorde une grande importance à la communion sous la forme du vin consacré ;

un jour, buvant une gorgée, elle mord le bord du calice au point que le prêtre a du mal à le lui retirer de la bouche.

Dans la fascination exercée par le sang sur Catherine, un des textes les plus parlants raconte l'exécution d'un condamné à mort, qui avait tout d'abord refusé de se confesser :

Je suis allée visiter celui que vous savez. Il reçut de ma visite tant de consolation et de soulagement qu'il se confessa et qu'il se prépara fort bien. […] Je voulais cette grâce : qu'au moment fatal il fût rempli de la lumière, de la paix du cœur, et que mon âme le vît retourner à son principe. […] Il se baissa avec une grande douceur. J'étendis son cou sur le billot, je m'inclinai vers lui et je lui rappelai le sang de l'Agneau19. Sa bouche ne cessait de murmurer : “Jésus, Catherine”. C'est alors qu'il prononçait ces noms que je reçus sa tête dans mes mains. Alors, le regard fixé dans la divine bonté, je dis : “Je veux”.

Aussitôt je vis Dieu-et-homme, comme on voit la clarté du soleil. Son côté était ouvert et il recevait le sang du supplicié. Dans ce sang il y avait ce feu du saint désir donné et caché dans son âme par la grâce. […] Il reçut l'âme qu'il plaça dans ce refuge qu'est son côté ouvert et plein de miséricorde. Alors mon âme se reposa en paix dans la quiétude, en une telle odeur de sang que je ne pus me résoudre à faire disparaître le sien qui avait jailli sur moi20.

 

 

 

Suite !! 

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