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La Fraternité ou Ordre de saint Colomban est une congrégation oecuménique de spiritualité et de prières. Oecuménique elle est donc autonome par rapport à toute confession.
S'enracinant dans le souvenir cdu rayonnant apostolat de saint Colomban (540-615), l'Ordre de saint Colomban fut restauré par Mgr Tugdual, évêque-ermite, en 1955. Son but est le développement spirituel de ses membres par une vie toujours plus proche de l’Évangile, dans l’esprit de notre saint père Colomban, de ses compagnons avec qui il porta la Bonne Nouvelle dans toute l’Europe et dans l’héritage laissé par notre bienheureux fondateur saint Tugdual le jeune.
Les colombaniens sont des religieux alliant la vie contemplative et la vie séculière. Chacun vivant, selon son rythme, une règle personnelle adaptée de la règle de notre Saint Père Colomban.
Les colombaniens peuvent être célibataires ou mariés, clercs ou non, et vivre soit isolés, soit en couple, soit en fraternité ou chartreuse familiale, soit en communauté totale ou de voisinage.
Enfin nous ne sommes pas un ghetto dans l'Église et nous voulons tous être des "fers de lance" dans nos communautés et confessions respectives en y étant des engagés au service de l'Évangile.
La vie de la Fraternité est régie par les Constitutions sous la paternelle sollicitude du prieur qui en a la garde.
Fraternité ou Ordre de saint Colomban est une congrégation oecuménique de spiritualité et de prières. Oecuménique elle est donc autonome par rapport à toute confession.
Pour qui ?
La Fraternité est ouverte à tous les chrétiens voulant vivre une vie religieuse de prière tout en continuant à vivre leurs activités professionnelles et familiales au sein du monde d’aujourd’hui.
La Fraternité est faite pour tous ceux qui veulent être des témoins de l’Amour, vainqueur de la mort, et de l’Évangile tout autour d’eux dans l’esprit d’un des pères de l’Europe chrétienne : saint Colomban.
Religieux dans le monde d’aujourd’hui !
Pourquoi des citadins ou des personnes dans la vie active n’auraient pas le droit de vivre une vie de prière à l’instar des moines et moniales ?
La Fraternité de Saint Colomban, permet une alliance subtile entre les obligations professionnelles et familiales et la vie de prière que tout chrétien se doit d’avoir. À l’instar des moines, les colombaniens se retrouvent une ou plusieurs fois par jour dans la prière de l’Office colombanien selon les possibilités de chacun qui sont définies lors du noviciat. Ils se retrouvent physiquement s’ils sont à proximité ou spirituellement s’ils sont isolés pour prier tous ensemble, formant un seul cœur et une seule âme. Ainsi dans cette union, aucun n’est isolé, mais tous sont unis comme s’ils vivaient en communauté.
Dans la prière et selon le texte de notre profession religieuse, nous portons la création entière à qui nous voulons communiquer l’Amour Vainqueur.
Œcuménique !
Dès sa création en 1955, la Fraternité fut œcuménique. Composée de chrétiens de toutes origines qui ont choisi de se retrouver autour de ce qui les rassemble : l’Évangile et la Foi reçue des Apôtres, elle ne veut pas faire du syncrétisme, mais aider chacun à vivre le message du Christ : « Aimez-vous les uns les autres ».
Ainsi, à l’instar des frères de Taizé, chacun vit sa pratique religieuse au sein de sa confession : catholique, orthodoxe, protestante, copte, gallicane, …, et gardant ses traditions et ses coutumes, mais au lieu de discuter stérilement d’œcuménisme, tous le vivent réellement dans une communion de prière par l’Office colombanien et dans une communion de Foi dans la proclamation commune du Symbole des Apôtres.
Une vie évangélique !
N’est ce pas le fondement de toute vie chrétienne de suivre le message de l’Évangile? Non pas selon la lettre qui tue, mais selon l’Esprit qui vivifie. En effet vivre l’Évangile de façon littérale serait trahir le message christique, nous devons le vivre à la lumière de l’Esprit Saint.
Pour cela nous nous aidons des enseignements de notre saint père Colomban (540-615), cet irlandais, un des plus grands évangélisateurs de l’Europe, ainsi que de ceux de notre vénéré fondateur saint Tugdual le Jeune. Leurs enseignements se retrouve dans le texte de la profession religieuse que les colombaniens renouvellent chaque matin et dont voici un extrait :
« Amour et Pauvreté étant vie et esprit, je fais vœu de vivre perpétuellement en ton Amour et ta Joie et de les rayonner en pensées, paroles et actions autour de moi et sur toute ta Création. »
Saint Colomban
Sant Koulman
Saint Columban
Naomh Colman
Fête le 23 Novembre
Colomban, accompagné de douze moines, quitta le monastère de Bangor en Irlande, vers 589, afin de prêcher l'Evangile sur le continent. Il resta vingt ans en Bourgogne, et, par sa parole et son exemple, gagna de nombreuses âmes à Christ. C'est dans cette vallée du Breuchin, qu'il rédigea sa Règle Monastique qui par le zèle apostolique de ses disciples fut propagée dans toute l'Europe.
Encourrant l'inimitié de la reine, il fut amené à quitter son abbaye de Luxeuil, et forcé de s'embarquer avec ses moines irlandais pour leur pays natal; mais une tempête cependant empêcha le voyage de se terminer et le bateau échoua près de Nantes.
Nous retrouvons donc Colomban et ses moines à Metz, puis longeant la Moselle et le Rhin, ils gagnèrent la Suisse où ils passèrent quatre années fructueuses.
Après avoir laissé son ami Gall près d'Arbon au bord du lac de Constance, Colomban traversa les Alpes et se rendit en Italie. Après une courte halte à Milan, il fonda, en 614, son dernier monastère, à Bobbio. Il y rendit son âme à Dieu, l'année suivante.
Son esprit n'était pas mort puisque moins de 30 ans après sa mort, la majorité des monastères d'Europe vivaient sous sa règle. Ce n'est que bien plus tard, principalement par la volonté de Charlemagne que la règle de saint Benoît se généralisa, mais de nombreuses communautés gardèrent des coutumes de leurs glorieux fondateurs.
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2. Histoire de la Fraternité
C'est en 590, que Colomban, accompagné de douze moines, s'installa dans une vallée des Vosges saonoise appellée Annegray, pour y vivre l'Evangile dans un esprit d'Amour et de Pauvreté. Très tôt ils seront obligés de s'installer dans un monastère plus grand à Luxeuil, qui deviendra un des plus grands foyers spirituels de l'Europe. Colomban et ses disciples installeront des monastères dans toute l'Europe, dont certains sont encore très connu de nos jours.
patrimoine colombanien en Europe sur le site des Amis de saint Colomban à Luxeuil :
Malheureusement un esprit de centralisme romain fera tout pour effacer le monachisme colombanien au profit de la règle de saint Benoît.
Mais en 1955, Mgr Tugdual, ermite en Bretagne, fut consacré par Mgr Irénée, patriarche gallican, Mgr Julien, évêque en Suisse et Mgr Eugène, évêque orthodoxe ukrainien, pour la restauration du monachisme colombanien. La Fraternité Saint Colomban venait de naître.
A sa mort en 1968, c'est le Père Gall qui pris en charge la communauté et lui donna un souffle qui perdure toujours. Sous sa houlette, une communauté monastique vivante se forma en Bretagne, qui devaient essaimer puis peu à peu se dissoudre et se transformer en un "monastère" invisible de moines ou oblats dispersés en différents coins de France.
En l'an 2000, fut élue comme prieure soeur Levenez qui assura le maintien des constitutions et de l'esprit oecuménique dans un climat particulièrement difficile.
Après un noviciat de plusieurs années, le père Raphaël Steck (prêtre de l'Eglise Gallicane) fit sa profession solennelle le 10 mars 2008, entre les mains de notre prieure et en présence de notre petit père Gall. Il se mit sous la protection de saint Magnoald, un compagnon de saint Colomban puis de saint Gall. C'est à la fin de la cérémonie que soeur Levenez lui transmit la charge priorale.
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