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«Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés».
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La TEPHILLÂH présente de nombreux passages, où est demandé à Dieu le pardon des péchés, et elle exprime aussi l’idée du pardon des offenses ; mais elle ne pose nulle part explicitement la relation d’effet à cause, établie par le PATER entre ces deux pardons. Et cependant c’est là une idée entièrement juive, nous allons le voir.
Parmi les nombreuses prières de la TEPHILLÂH, où le fidèle demande à Dieu le pardon de ses péchés ou de Ceux d’ Israël, nous ne mentionnerons que la plus ancienne, la sixième bénédiction du Chemôneh Esrêh (page 21, 3°).
«Pardonne-nous, ô notre père, car nous avons péché ; absous-nous, car nous t’avons offensé. N’es-tu pas celui qui absout et qui pardonne ?» «Sois béni, ô Eternel, plein de miséricorde et de clémence.» Quant au pardon des offenses, il est exprimé dans la prière Elôhaïn et sôr lechôni mêrô (mon Dieu, écarte ma langue de la médisance...) qui a été ajoutée au Chemôneh Esrêhpar Mar, fils de Rabina, chef de l’école de Soura au Ve siècle.Voici cette prière, qui présente le caractère, assez rare dans la TEPHILLÂH, d’être personnelle, sauf en sa dernière phrase [9].
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