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La Dame Rome Changer les Lois !

 

Combat
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. Je vois le pape assis, la tête penchée, entouré de sa garde. Tout ceci est placé également dans la grotte. La Dame écrit alors un grand P traversé par un X. Elle dépose cela aux pieds du pape, et devant les lettres, elle place la croix dont la poutre la plus longue est à l’envers, le bas est en haut. La Dame dit :
« Où sont vos soldats ? »
Le pape est assis, les doigts levés ; au-dessus de sa tête est écrit : « Combat ». Je vois de plus en plus de combats. Tout d’un coup, derrière le pape, je vois des soldats portant de grands bonnets. Ils lèvent deux doigts.

Duel et corruption
La Dame dit :
« Un grand duel va alors survenir dans le monde. »
Et je vois deux puissances qui s’opposent.
Soudain, je vois un champ de blé dont les épis ondulent, vont et viennent lentement. J’entends alors la Dame dire à deux reprises :
« Corruption. »
Elle ajoute :
« Tout ce que fera la Russie, ce ne sera qu’apparence. On va assister à une entière révolution. »
Je vois alors la terre ; on dirait qu’elle fait une demi-révolution autour de son axe. La Dame ajoute :
« La nature change elle aussi. »
J’entends :
« Le Christ n’est plus. »
Je cherche partout autour de moi et j’entends :
« Réalisme, un esprit de réalisme. »
Et je vois pour ainsi dire cet esprit.

L’esprit qu’ils n’ont pas compris
Il m’est alors donné de voir une très belle image. Nous retournons dans la grotte et je vois qu’on y dépose pour ainsi dire tous les fruits et toutes les richesses de la terre. La Dame n’a plus le même visage : elle paraît toute réjouie ; elle me dit :
« On va partager. »
Mais elle prend soudain un air grave et dit :
« Tel a été l’esprit qu’ils n’ont pas compris. »
Entre-temps, tout se passe comme si elle faisait la distribution.
À présent, la Dame me montre la croix nue ; elle la dépose à plat sur le sol de la grotte.

Forces naturelles
Je me trouve subitement au-dessus de la terre. Le globe terrestre est en dessous de nous. Je vois alors quelque chose de très curieux, qu’on n’a encore jamais vu. Il y a, au milieu, une surface toute bleue d’une profondeur sans fin. Tout autour se forment des anneaux, des cercles aux couleurs splendides qui se fondent les uns dans les autres. Des couleurs qu’on n’a encore jamais vues. Tandis que je plane ainsi dans l’espace, je me trouve subitement attirée vers le bas comme par un aimant. La Dame dit :
« Ce sont des forces naturelles, tu en entendras parler. »
On dirait que c’est pour plus tard. Nous progressons et arrivons au-dessus de ces anneaux ou de ces cercles, dans une lumière infinie, une lumière très étrange et curieuse. Nous parvenons ensuite au-dessus d’un autre cercle qui, pour moi, est très lourd. Je perds toute sensation tant dans les mains que dans tout le corps. J’ai l’impression de flotter, de monter et de descendre. Je suis prise ensuite par une sorte de douleur, une douleur affreuse. En quoi est-elle liée au reste ? je l’ignore.
L’image disparaît et je vois à présent la Dame qui me montre quelque chose. Elle dit :
« C’est le cercle lumineux. »

L’Église enclavée
Et maintenant, revoilà tout d’un coup la basilique Saint-Pierre et, à côté, l’église d’Angleterre puis celle d’Arménie et celle de Russie. Une fois encore, c’est ce qu’il m’est donné de comprendre. Une corde vient délimiter tout ça. Je vois alors le pape, assis sur le devant, qui tient les deux bouts de la corde. Derrière, derrière le pape et les églises, j’entends très vaguement la parole :
« Athées. »
Ceux-ci forment un demi-cercle autour de tout cela. Un autre arc apparaît alors. L’Église est pour ainsi dire enclavée. J’entends la Dame qui dit avec beaucoup de tristesse et en appuyant sur les mots :
« On n’y arrivera pas ainsi. »
Après cela, je vois un âne avec des gens en fuite. Il est monté par une femme avec un enfant. Tous deux sont des êtres lumineux. C’est une scène orientale.

Un monde divisé
Je vois ensuite, devant moi, l’Europe et, à côté, l’Amérique. Je me vois comme en train de prendre une poignée de quelque chose dans le centre de l’Amérique du Nord et de le répandre sur l’Europe. J’ignore ce que c’est. Je vois ensuite dans le lointain plein de peuples d’Orient.
« Eux, il va les réveiller »,
dit la Dame. Cette scène, je la vois de très loin.
Apparaît alors une tête de mort et j’entends la Dame qui dit :
« Une grande calamité va survenir. Ils seront abasourdis de l’apprendre. Les mers de l’Est débordent ; ça ne se voit pas. »
Il me faut à présent tracer une ligne allant du Nord à l’Ouest, une ligne inclinée vers le bas. Je ne sais pas ce que cela signifie. La Dame dit ensuite:
« Ils recherchent la paix, mais on ne saurait la trouver. »
Et sur ces mots, la Dame disparaît.

17e Message
1er octobre 1949


Le Christ persécuté
Je vois la Dame. Elle dit:
« Mon enfant, je vais t’aider. Aie confiance, même dans les moments difficiles. »
Elle pose une croix dans ma main ; elle est si lourde ! La Dame dit :
« Mon enfant, la croix, tu vas la porter de place en place. »
Je vois à présent écrit devant moi : « 1950 » puis « 1951-1953 ».
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre devant moi. Il tombe des gouttes sur elle : des larmes ou de la pluie. La Dame dit alors :
« Préviens-les que ce n’est pas bien comme ça ! On persécute de nouveau mon Fils. Prends la croix et plante-la donc au milieu. C’est alors seulement que viendra la paix. »

Combat dans les Balkans. L’Angleterre
Soudain, je vois les Balkans. Il y a une bataille ; une nouvelle fois, ils se combattent. La Dame dit:
« Mon enfant, un combat acharné va s’engager. Nous ne sommes pas encore au bout de ce combat. Des calamités de nature économique vont se produire. L’Empire d’Angleterre chancelle. »
Je vois maintenant la couronne d’Angleterre ; une corde y est attachée. On tire de tous côtés sur la couronne pour la maintenir en équilibre au-dessus de ce pays. Je vois ensuite le pape et un patriarche.

La Russie
La Dame dit ensuite:
« Viens avec moi en Russie. »
Je vois à présent la Russie. La Dame m’emmène dans des immeubles de verre, également dans des sous-sols où travaillent toutes sortes de gens. On dirait des Allemands, des Français et des Polonais mais d’autres aussi. Je les entends parler en différentes langues. Il me semble que c’est au fond de la Russie, quelque part dans une vaste étendue inhabitée du nord. La Dame dit :
« Des substances chimiques, voilà ce qu’ils sont en train de produire. Amérique, tu es prévenue ! Interviens donc ! Interviens donc !
Ce ne sont pas seulement des vies humaines qui sont en jeu, mais de plus hautes puissances. Ramenez donc la foi dans le monde. Mais les croyants… »

Et la Dame secoue la tête de droite à gauche :
« Conformez-vous donc à elle : la Charité. L’Amour, n’est-ce pas le premier commandement ? La Justice vient juste après. »

Les Pays du Danube
À présent, j’ai pour ainsi dire l’impression de descendre le Danube avec la Dame. Elle porte mon attention sur ce qui nous entoure et dit :
« Il faut œuvrer ici, il faut œuvrer là. »
Elle fait un geste du bras de gauche à droite.
« Il doit retourner à Dieu. Le peuple est mûr pour cela. Les dirigeants ne le veulent cependant pas. »
Et soudain, la Dame a disparu.

18e Message
19 novembre 1949


L’Italie et l’Allemagne
Revoilà la Dame. Elle me montre l’Italie et dit :
« Là, il faut qu’on œuvre en haut lieu. Les paroles seules ne donnent aucun résultat. Des actes ! »
C’est alors comme si la basilique Saint-Pierre vacillait. La Dame dit :
« En Italie, il faut œuvrer davantage contre le communisme. Mettez donc en garde contre l’Allemagne et l’Italie. On peut encore retourner la situation. Je le dis ici afin que tu le transmettes, afin qu’ils œuvrent contre la corruption de l’Allemagne. Les personnes sont bonnes mais les circonstances les induisent en erreur. Nous devons y ramener la croix et la planter au milieu. Il leur faut commencer par réveiller la foi et la ramener au sein de la jeunesse. Si on n’œuvre pas fortement en Italie, elle périra. Il faut réveiller les plus petits d’entre les miens. »

Prier
Puis la Dame paraît rassembler, en un certain point, une grande foule de gens. En regardant, je vois la Dame pousser des gens vers un autel sur lequel se dresse une grande croix. Elle dit alors :
« C’est l’œuvre des grands de la terre, mais… »
La Dame fait alors aller et venir son doigt et elle fait continuellement non de la tête.
« C’est pourquoi il faut qu’ils coopèrent tous. Transmets cela ! »,
dit la Dame.
« Ils doivent prier davantage. Priez à cause de la corruption. Le monde entier va se détruire s’ils ne le font pas. C’est pourquoi je t’ai fait voir cela. »
Et soudain, la Dame a disparu.

19e Message
3 décembre 1949


L’Allemagne. Le paganisme moderne
Je vois la Dame debout. Elle dit :
« Mon enfant, je t’apporte de nouveau un message pour l’Allemagne. Il faut la sauver. »
La Dame m’entraîne alors au-dessus de l’Allemagne. En voyant l’Allemagne, je ressens la situation qui règne là : une terrible régression du pays, du peuple, de la jeunesse et une grande apostasie. La Dame dit :
« Que les évêques agissent ! Qu’ils commandent à leurs prêtres d’agir, surtout parmi la jeunesse, contre l’humanisme, le paganisme moderne. »
Je vois un grand nombre de croix dressées devant moi. La Dame me montre qu’on place ces croix en différents endroits. Je vois alors, à Berlin, une grande place où se trouve le Reichstag. On dirait que la Dame y plante une grande croix. Elle me dit :
« C’est là qu’il faut amener les gens. Il faut tenir la jeunesse à l’écart du paganisme moderne. Qu’ils s’y donnent à fond ! »

Rome
Puis, je vois une fois encore Rome. La Dame fait passer son doigt au-dessus de Rome en signe d’avertissement et dit :
« Ah ! Ah ! Pourquoi donc ne pas commencer par là ? Il faut tout transformer. »
C’est comme si, de ses mains, elle entourait le Vatican et se mettait à creuser le sol par en dessous et à tout chambouler.

Les Pays-Bas
Je vois ensuite les Pays-Bas. La Dame dit :
« Les Pays-Bas aussi arrivent sur une pente glissante. »
Je vois la jeunesse des Pays-Bas, des jeunes et des enfants au bord d’une pente. La Dame dit :
« Ils sont près d’une pente ! »

Le gouffre
Puis, j’ai l’impression que la Dame m’emmène quelque part. Je vois deux très hautes montagnes. Entre les deux, il y a un gouffre, un précipice noir, très profond. Soudain, je me retrouve autant dire transportée sur l’une des montagnes. La Dame dit :
« Regarde. »
Et je vois un gouffre au milieu du monde. Tout d’un coup, on dirait que la Dame rapproche les deux montagnes l’une de l’autre. Elle dit :
« Il faut refermer le gouffre. »

Changer les lois
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La Dame dit :
« Mon enfant, tu vois le pape dans ses ornements pontificaux, les deux doigts levés. Écoute bien ! La doctrine est juste, mais le pape est en droit de changer les lois. Qu’il persévère ! »
Je continue à voir le pape assis, les deux doigts levés. Je le vois ensuite dans une grande salle de réunion. La Dame me dit :
« Mon enfant, les lois peuvent être changées. On peut, on doit les changer. Il faut que les classes sociales se rapprochent. Qu’ils persévèrent à Rome et donnent l’exemple au monde entier ! Pense à ça et dis-le – et je te le répète – : en effet, l’amour est le premier commandement, viennent ensuite la vérité et la justice qui lui sont liées comme par un arc. »

La doctrine du Christ
La Dame reprend :
« Mon enfant, regarde. »
Je vois alors un « 50 » entre la Dame et le pape. La Dame dit :
« Il va falloir travailler dur en cette année qui vient et… pas seulement en paroles. La doctrine du Christ est juste. Pourquoi ne l’observe-t-on pas de façon juste et en détail ? »
Je vois à présent, tout autour de moi, de petits points et, au milieu, un grand point rouge. De la main, la Dame appuie fortement sur le rouge et dit :
« C’est ça le plus important. On ne l’observe pas bien. Un retournement complet est nécessaire. S’ils ne donnent pas suite aux avertissements, ils périront et en arriveront là. »
Je vois alors de nouveau les montagnes et le gouffre.
Puis, une fois encore, je vois le pape. La Dame dit :
« Il lui suffit de donner les ordres et cela se fera. »
Je vois ensuite l’Italie et de hauts prélats étrangers ; je vois le pape assis avec des cardinaux et des évêques autour de lui ; ils sont dans une salle de réunion au Vatican. La Dame me dit qu’il promulgue un décret. Je vois alors un pont jeté entre les classes supérieures et les classes inférieures. La Dame dit :
« C’est vers ça qu’il faut aller. Pense à l’amour et à la justice. Que tous ceux qui croient, coopèrent à faire le bien. »

Cela se vérifiera avec les années
Je demande alors : « Mais êtes-vous bien la Dame ? » . Elle me regarde avec un sourire et dit :
« Ton directeur spirituel doit te croire. Il a suffisamment de preuves. Dis-lui ceci : il a de bonnes intentions et il porte en lui l’amour, y compris pour son travail. Pour le reste… »
La Dame fait alors un gentil mouvement de la tête et des mains, à la manière d’une bonne maman et elle ajoute :
« Pour le reste, qu’il ne se fasse pas de souci. Sa vie, telle quelle, est menée. La preuve a été donnée pour vous. Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Cela se vérifiera avec les années. Dis-le lui. »
J’ai très peur en entendant ces derniers mots et je me dis : avec les années ? Mais combien de temps cela va-t-il durer ?
Puis la Dame disparaît.

 

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C’est sur la demande de son directeur spirituel, le Père Frehe, que la voyante pose la question de savoir si c’est bien Marie et qu’elle demande le sens qu’il convient de donner à « la Dame »

 

20e Message
16 décembre 1949


Pauvre Allemagne
J’entends la Dame qui dit, tout en lançant un regard très sévère et en faisant aller et venir son doigt en signe d’avertissement :
« Pauvre, pauvre Allemagne. Prends donc les croix et plante-les au milieu ! Réveille donc les hommes d’Église ! Commence par en bas. Il faut ramener le petit peuple à Lui. Sache que ça fonctionne ainsi ! »
Et la Dame ferme le poing et me le montre. Elle le fait avec force ; elle brandit même le bras et le poing vers moi !

De lourds nuages au-dessus de la basilique Saint-Pierre
Je vois ensuite la basilique Saint-Pierre. La Dame tient la main au-dessus et dit :
« Il faut à tout prix la protéger. L’autre esprit s’infiltre incroyablement. »
J’ai alors, sous les yeux, plein de nuages, des blancs et des rouges, qui passent pêle-mêle. On dirait qu’ils se frôlent et se traversent à toute vitesse. Je vois en dessous les silhouettes de toutes sortes de coupoles et de clochers qui s’entremêlent et se frôlent. La Dame porte mon attention sur cette image ; puis, on dirait que, des mains, elle écarte les nuages. Je vois alors une surface bleue très profonde et, au milieu de cette surface bleue, une lumière crue, comme une étoile toute brillante qui scintille sous mes yeux. De son index, la Dame tapote sur cette lumière, très délicatement, et pourtant avec une telle force que j’entends, pour ainsi dire, les coups comme si elle frappait avec un marteau. Elle dit alors :
« C’est là qu’il leur faut aller. »
Je vois alors en dessous de lourds nuages très noirs, et la coupole de la basilique Saint-Pierre. J’entends la voix qui dit :
« Un combat va s’engager. C’est violent, ça va s’embraser. Nous sommes encore loin d’être au bout. »

Œuvrer par des actes
Je vois ensuite le pape assis devant moi. La Dame a l’air grave ; elle tourne la tête de côté et dit :
« Stimuler les sujets ! Pas seulement les stimuler, mais ils doivent œuvrer dans le vrai esprit chrétien. Vous pensez que tout cela est bien, mais c’est par des actes qu’il convient d’œuvrer. Je suis suffisamment claire. Insister davantage sur les droits sociaux, l’équité et la charité. Cependant… agir, non en paroles, mais en actes ! Ce sont les actes qui pourront les conduire à la lumière que je vous ai montrée. »
Puis, je vois l’Europe. La Dame dit :
« Europe, sois avertie ! Unissez-vous dans le bien. Il ne s’agit pas d’une simple lutte économique, c’est l’esprit que l’on cherche à corrompre. Lutte politico-chrétienne. Il faut que ça vienne d’en haut ; ils doivent donner des exemples. Mais malheureusement, le clergé aussi, ils doivent descendre au niveau des plus petits d’entre les miens. »

Charité, Équité
Au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre, je vois alors les mots : « Charité, Équité ». C’est écrit en grosses lettres. La Dame dit :
« C’est là, la grande erreur de ces temps. Si on ne les met pas en pratique, ça ne va cesser d’empirer et le monde va s’enfoncer, s’enfoncer. Chacun doit veiller personnellement à mettre cela en pratique. »
C’est alors comme si la Dame me mettait une croix dans la main et, tout en se désignant elle-même de la main, elle dit :
« Pas moi, mais la Croix ! »

Période de combats et de calamités
Elle me fait ensuite lire un tableau sur lequel est écrit : « 50 - 51 - 53 » et elle dit :
« Cette période verra un combat et des catastrophes. »
Elle étend alors une main protectrice au-dessus de la coupole et met l’autre devant ses yeux. Je ressens une affreuse douleur qui me brûle la main. Je dis : « C’est insupportable ! » La Dame dit alors avec autorité :
« Cet esprit va continuellement essayer de s’infiltrer sous plein de formes, lentement, subtilement. Cela va s’infiltrer si subtilement que les peuples ne les reconnaîtront pas. Une nouvelle fois, je t’avertis de transmettre cela. »

P. Lombardi
Puis, je vois l’Italie. J’y vois un homme simple, sobre, un membre du clergé. On dirait qu’il est en train de parler au milieu d’un grand nombre de gens. La Dame sourit et porte mon attention sur cette scène. Tandis que j’observe, elle dit :
« Ce Lombardi, il s’y prend bien. Il œuvre dans le sens que Nous voulons. »
Je vois ensuite, devant moi, deux rangées d’églises différentes. On dirait que la Dame se dirige vers le premier rang et qu’elle fait passer très légèrement la main sur cette rangée. Je vois les églises tomber toutes ensemble et disparaître.

Le centre
La Dame reprend alors :
« Mon enfant, »
et elle trace un genre de losange devant moi,
« mon enfant, c’est le centre. »
Je vois maintenant une coupole entourée d’un mur ayant la forme qu’elle vient de tracer. Je m’aperçois soudain que c’est la coupole de la basilique Saint-Pierre. Tout autour, un mince ruisseau coule, délimité par une mince bande noire. La Dame porte mon attention sur tout ça et reprend :
« C’est le centre. »
Elle fait alors aller et venir son doigt très lentement et avec insistance puis elle reprend :
« Veillez à ce que cela reste le centre ! Les esprits du monde sont en train de détruire ce centre. Je vous aiderai. »
Maintenant, je vois que la Dame tient de nouveau la main au-dessus du pape et de la basilique Saint-Pierre.
Voilà que tout à coup, sur ma gauche, j’aperçois une grande patte noire aux longues griffes acérées. On dirait que cette patte fouille tout dans la basilique Saint-Pierre. Ça me fait très mal. Tout devient rose et rouge sous mes yeux. La patte se met alors à planer au-dessus de tout cela et, au même instant, je vois voler un aigle noir. Il vole à grands coups d’aile vers la gauche.

L’Allemagne et l’Italie
Je vois, à ma droite, l’Allemagne. J’entends alors la Dame qui dit :
« Allemagne, tu es avertie ! »
Je vois maintenant un triangle tracé au-dessus de l’Allemagne. La Dame dit :
« L’esprit du triangle essaie de s’infiltrer sous une autre forme. Les personnes sont bonnes, mais elles sont tiraillées de tous côtés et ne voient plus d’issue. Pauvre Allemagne ! Elles vont être et elles sont victimes de l’autre grand. »
Tout à coup, je vois devant moi un évêque allemand dans ses ornements sacerdotaux, un homme âgé, imposant. À ma droite, un laïc prend place, lui aussi un homme imposant. J’entends :
« L’évêque en son domaine, et là quelqu’un vient dans l’autre domaine. Mais c’est pour plus tard. L’Allemagne va tenter de s’en sortir, l’Italie de même. »
Je vois alors de nouveau ce simple ecclésiastique avec des gens tout autour de lui.
La Dame dit :
« Il essaie d’apporter le vrai parmi les gens. »
Elle me dit ensuite :
« Tu dois diffuser cela, n’hésite pas à le dire ! »
Et la Dame, tout d’un coup, a disparu.

 

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Le Père Ricardo Lombardi s.j. commença en 1948 sa croisade de bonté. Il prêcha l’Évangile pendant de nombreuses années en termes simples et avec un zèle inlassable en centrant continuellement sa prédication sur l’amour de Dieu. Il ne se contentait pas d’appeler à une conversion individuelle, mais il cherchait aussi à traduire dans la communauté humaine les idéaux chrétiens, ce qui fit forte impression et toucha le cœur d’un grand nombre.


 

21e Message
14 février 1950


Les jeunes
Je vois la Dame debout. Elle me dit :
« Mon enfant, je viens ici pour te dire quel est mon message. Il faut œuvrer, et même très dur ! »
La Dame fait alors un mouvement des mains comme pour inviter différentes personnes à approcher. Je vois ensuite plein de jeunes, jeunes filles et jeunes hommes.
Cette image s’efface soudain et revoilà la Dame. On dirait qu’elle fait signe aux jeunes de venir se placer devant elle. Elle dit :
« Je ne les vois pas encore, les légions de jeunes hommes et de jeunes filles. Pourquoi ne pas commencer par là, pourquoi néglige-t-on cela ? »
Et on dirait qu’elle cherche autour d’elle, du regard, où ils sont. Elle dit ensuite :
« C’est pourquoi je viens ici pour attirer votre attention là-dessus. Ceci est également destiné à l’Allemagne. »

La simple croix
Puis, la Dame continue :
« Il y a dans le monde un grand courant qui tend au bien. Voilà justement pourquoi l’autre esprit est à l’œuvre. Cet esprit est en train d’influencer le monde et de le corrompre. Les hommes ne sont pas mauvais en soi, mais faibles. »
La Dame tient alors, de nouveau, une croix dans la main. J’ai l’impression qu’elle la place sur une hauteur. Puis elle dit :
« Est-ce que tu vois cette croix ? C’est à elle qu’il va falloir ramener l’humanité. Je le leur demande instamment : qu’ils n’oublient pas, dans ce monde moderne à la technique moderne, cette simple croix. »

Agir avec les moyens modernes
Je vois ensuite le pape et tout le Vatican autour de lui. Tout d’un coup, j’ai l’impression que la Dame se tient au-dessus de tout cela. Je vois ensuite de grosses gouttes qui tombent sur le Vatican ; les gouttes viennent de la Dame. Sur un ton d’avertissement, elle dit :
« Cette Église a encore une chance, mais je n’en dis pas plus à ce sujet. Je viens de parler du monde moderne. Pourquoi Rome ne recourt pas davantage aux moyens modernes, pourquoi n’œuvrent-ils pas davantage dans l’esprit moderne ? Qu’ils saisissent ces moyens pour gagner à leur cause l’esprit de ce monde ! D’autres prendront soin du corps. C’est à l’Église de façonner l’esprit. Une chance sans pareille leur est offerte, étant donné que l’humanité est en quête. Ce n’est plus contre les nations, mais contre l’esprit. »

L’Amérique et la Russie. Le Japon. L’Indonésie
La Dame poursuit :
« Il va y avoir là un grand combat : l’Amérique et la Russie ; ça s’approche. »
Je ressens d’affreuses douleurs dans les mains. La Dame dit alors :
« Le Japon va se convertir. »
Je ne sais pas quoi en penser. Je sens venir ensuite une affreuse douleur sur l’Indonésie ; la Dame me la fait ressentir dans la main.

Il y a encore une chance
La Dame dit ensuite :
« Si Rome est prête à agir comme il faut, de nouvelles impulsions viendront de tous côtés. »
Je vois alors le Vatican. De nouveau, la Dame se tient pour ainsi dire au-dessus. Elle fait un mouvement des mains comme si elle plaçait différentes églises tout autour du Vatican. La Dame dit ensuite comme si elle se parlait à elle-même :
« Il y a encore une chance. Ce pape doit prendre conscience de la grande œuvre qu’il lui faut accomplir en ce temps. »

L’Allemagne
Elle me montre ensuite l’Allemagne et dit :
« Demande donc que le pape envoie des lettres apostoliques. L’Allemagne a en effet tellement besoin du bon esprit. Cet esprit, ils peuvent l’apporter. »
Je vois un archevêque en Allemagne, un homme imposant. J’entends la Dame dire :
« Il va mener un combat. »

La Dame écarte ensuite l’index et le majeur et, de ces deux doigts, elle décrit une ligne en zigzag au-dessus du centre de l’Allemagne et dit :
« Agissez sur la jeunesse d’Allemagne, vous tous qui en avez la charge ! Je ne vous le dis pas pour rien. »
Et puis, la Dame disparaît.

 

 

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25 En néerlandais, Ida parle de « Indië » qui autrefois, dans le langage courant des Pays-Bas, était la contraction de « Nederlands-Indië », pour désigner ce que nous appelons aujourd’hui l’Indonésie. (NdT)

 

 

Suite !! 

 

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