La Pâque

 

Evangile selon Saint Matthieu 26 : 17

Le premier jour des Azymes, les disciples vinrent trouver Jésus et lui dirent : "Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour manger la pâque"?

Il leur dit : "Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : Le Maître te fait dire : Mon temps est proche. C'est chez toi que je vais faire la pâque avec mes disciples". Les disciples firent ce que Jésus leur avait commandé, et ils firent les préparatifs de la pâque.

Le soir venu, il était à table avec les douze(disciples). Pendant qu'ils mangeaient, il dit : "En vérité je vous le dis : Un de vous va me livrer".

Pronfondément attristés, ils se mirent à lui dire chacun : "Serait-ce moi, Seigneur"? Il répondit : "Celuui qui a mis la main au plat avec moi, c'est lui qui va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, selon ce qui est écrit de lui : mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré.Il eût mieux valu pour cet homme-là qu'il ne fût pas né". Judas, celui qui allait le livrer, lui dit : "Serait-ce moi, Rabbi? -C'est toi-même qui l'as dit", lui dit-il.

Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, le rompit après avoir dit la bénédiction et en donna à ses disciples, en disant : "Prenez mangez, ceci est mon corps". Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna, en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, de l'alliance, versé pour beaucoup en vue de la rémission des péchés. Je vous le dis : Je ne boirai plus maintenant de ce produit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père".

Après avoir dit l'hymne, ils s'en allèrent au mont des Oliviers.

(La bénédiction et l'hymne ??? le jour de la Pâque, et le jour des Azymes, Jésus prit le repas et c'était le jour de la pâque instaurée par Yahweh, et Jésus nous dit de faire cela ! Et les âpotres, sous l'inspiration du Saint Esprit, que nous disent-ils ??

la Pâque était marquée par l'immolation  et la manducation de l'agneau pascal. La fête des Azymes ou pains sans levain débutait avec la Pâque. L'alliance ancienne avait été scellée au Sinaï par le sang des victimes. Le repas pascal se terminait par la récitation de la série des psaumes d'action de grâces appelée le Hallél.)

1ère Aux Corinthiens chapitre 11: 17

En vous donnant ces consignes, voici (un point) sur lequel je n'ai pas de louanges à vous faire : vos assemblées tournent  non au mieux, mais au pire.

Tout d'abord, en effet, j'apprends que losque vous tenez des assemblées, il se forme parmi vous des groupes séparés, -ce que je crois en partie,- car il faut bien qu'il y ait des divisions parmi vous pour qu'on distingue ceux qui parmi vous sont gens vertueux. Quand donc vous vous réunissez en commun ce (que vous faites) n'est pas manger le repas du Seigneur.

Chacun, en effet, commence par prendre son propre repas en le mangeant, et l'un a faim tandis que l'autre est ivre. N'avez-vous donc pas vos maison pour manger et boire?

Ou bien méprisez-vous l'assemblée de Yahweh, et voulez-vous faire honte à ceux qui n'ont rien? Que dirai-je? Vous faire des louanges? Sur ce point je ne vous en fait pas.

Pour moi, en effet, voici ce qui m'est venu du Seigneur, et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, en la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit en disant : "Ceci est mon corps, (livré) pour vous, faites ceci en souvenir de moi".

De même, après le repas, il prit la coupe en disant : "Cette coupe est la nouvelle alliance dans mon sang; faites cela, chaque fois que vous la boirez, en souvenir de moi".

Chaque fois, en effet, que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il revienne.

Aussi, celui qui mangera ce pain ou boira la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. A chacun donc de s'examiner soi-même avant de manger de ce pain et de boire cette coupe, car celui qui mange et boit mange et boit sa propre condamnation, s'il n'a pas égard au corps (du Seigneur).

C'est pourquoi il est parmi vous quantité de malades et d'infirmes et bon nombre de morts.

Si nous savions porter un jugement sur nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais le Seigneur, en ous jugeant, nous corrige, pour que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.

Ainsi donc, mes frères, quand vous vous réunissez pour le repas (du Seigneur), attendez-vous les uns les autres. Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, en sorte que vos réunions n'amènent pas votre condamnation.

 

Commentaires personnels : nous devons faire comme Jésus a organisé cela. 

Pessa'h (hébreu פֶּסַח, Pessa'h, latin : Pascha « Pâque ») est le nom de l'une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par la Bible (bien qu'elle désigne uniquement à l'origine une cérémonie sacrificielle), au cours de laquelle on célèbre l'Exode et le début du cycle agricole annuel.

Elle commence le 14 nissan (qui correspond, selon les années, à la fin du mois de mars ou au mois d'avril dans le calendrier grégorien) et dure sept jours (six en terre d'Israël et dans le judaïsme réformé) dont seuls les premiers sont totalement fériés. Elle inaugure en outre le décompte du 'omer au terme duquel est célébrée la fête de Chavouot.

Particulièrement riche en rites et coutumes, la fête se distinguait originellement par l'offrande pascale, irréalisable depuis la destruction du Temple (les Samaritains continuent toutefois à l'offrir sur le mont Garizim). L'obligation de manger des matzot (aliments azymes) et de bannir le hametz (aliments à base de pâte levée et/ou fermentée) tout au long de la fête demeure en application.

Pessa'h dans les sources juives

Dans la Bible hébraïque

Les Israélites mangent la Pâque (illustration de Gérard Hoet et al., Figures de la Bible, 1728)

Pessa'h est la première cérémonie prescrite dans la Bible. Alors que neuf plaies se sont déjà abattues sur l'Égypte et qu'Aaron et Moïse promettent la délivrance pour bientôt, YHWH leur dit de fixer le mois de la germination du blé au cours duquel l'Exode aura lieu[1], comme le premier mois de l'année.
Au dixième jour de ce mois, chaque famille doit se procurer un agneau pour l'offrir à YHWH en l'immolant au soir du quatorzième jour. Son sang doit être pris pour teindre les poteaux et sa chair, ses jarrets et entrailles, consommés rôtis avec des pains azymes (matzot) et des herbes amères, à la hâte, ceinture aux reins, chaussures aux pieds et bâton à la main : c'est le pessa'h pour YHWH car « le sang, dont seront teintes les maisons où vous habitez, vous servira de signe: je reconnaîtrai ce sang et je passerai au-dessus de vous (hébreu : וּפָסַחְתִּי עֲלֵכֶם oufassa'hti alekhem) ; le fléau n'aura pas prise sur vous lorsque je sévirai sur le pays d'Égypte »[2].
Les prescriptions de la fête sont répétées deux fois[3] : les évènements doivent être à jamais remémorés chaque année à la même époque ; sept jours durant, seuls des pains azymes peuvent être mangés, le levain (hametz) étant absolument proscrit, même du foyer, sous peine de retranchement du sein du peuple ; le premier et le septième jour de cette « fête des Azymes » sont des convocations saintes, au cours desquels seuls les activités nécessaires à la sustentation sont autorisées.

La Pâque est à nouveau évoquée lorsque Moïse dresse l'inventaire des convocations saintes annuelles et de leurs offrandes dans le désert. Cependant, la cérémonie de Pessa'h et la fête des Azymes y sont présentées comme deux entités distinctes[4] : la première célèbre la délivrance d'Égypte au soir du quatorzième jour du premier mois, en consommant festivement l'offrande pascale tandis que la seconde, observée pendant sept jours à compter du quinzième jour, est liée à la germination du blé et au cycle agraire annuel ; s'y rattache entre autres la cérémonie du balancement de l’omer prélevé sur les prémices de la moisson et la période de sept semaines entières à compter à partir du lendemain de Pessa'h, au terme de laquelle on célèbre une nouvelle convocation sainte, la fête des Prémices[5].

C'est encore dans le désert, à l'occasion de la cérémonie de la Pâque au pied du mont Sinaï qu'est instituée la seconde Pâque, permettant à ceux qui n'ont pas eu la possibilité de réaliser le rite au temps fixé (pour cause d'impureté rituelle par exemple) de le faire un mois plus tard[6].

Célébrée après la victoire de Josué à Guilgal[7], Pessa'h n'est plus mentionnée lors des années suivantes, ni Hag Hamatzot. Toutes deux semblent être tombées en désuétude voire oubliées. Elles ne réapparaissent qu'à l'époque royale, sous les règnes d'Ezéchias et de Josias, dans un climat de ferveur populaire et de réformes religieuses.
La Pâque d'Ezéchias aurait provoqué une liesse inédite à Jérusalem depuis le règne de Salomon et rencontré un tel engouement populaire qu'une seconde Pâque se serait tenue, faute de cohanim en nombre suffisant à Jérusalem lors de la première[8].
Celle de Josias[9], tenue la dix-huitième année de son règne, n'aurait pas eu son pareil depuis le temps de Samuel[10].
Une autre célébration a lieu lors du retour à Sion, en conformité avec la Loi et dans un esprit joyeux[11].

Sur les sept jours de Pessa'h en terre d'Israël

Le septième jour de Pessa'h

C'est, selon la Bible, au septième jour après la sortie d'Égypte, qu'a lieu le passage de la mer Rouge. Ce septième jour de Pessa'h, au cours duquel une convocation sainte est également prescrite aux Israélites, est considéré comme une continuation de la fête de Pessa'h avec, cependant, un caractère propre.

Hallel

Article détaillé : Hallel.

Le Hallel est déclamé dans son entièreté (du Psaume 113 au Psaume 118) lors du (ou des) premiers et derniers jours de la fête de Pessa'h, après la amida du matin. Il est abrégé les autres jours.

La fête de Pessa'h était principalement, à l'époque des premier et second Temples de Jérusalem, une fête de pèlerinage, au cours duquel les Juifs étaient tenus de se rendre à Jérusalem pendant sept jours et d'y faire des offrandes à Dieu selon les ordonnances bibliques.
 

Lecture de la Torah

On lit à Pessa'h les passages bibliques relatifs à la fête et son l'ordonnance (Exode 12:21-51 et Nombres 28:16-25 comme maftir). La haftara (lecture d'une section complémentaire dans les Livres prophétiques) est lue dans Josué 5:2 à 6:1, relatant la célébration de la Pâque après la victoire de Guilgal. Au second jour (qui n'existe qu'en diaspora), Exode 12:21-51 est remplacé par Lévitique 22:26-23:44 et la haftara est lue dans II Rois 23:1-9 puis 21-25 (la Pâque de Josias).

Lors du chabbat de hol hamoëd, on lit Exode 33:12-34:26 (le dialogue entre Dieu et Moïse, suivi du pardon envers Israël et de la prescription de tailler de nouvelles tables pour y recevoir la Loi) et Nombres 28:19-25 en maftir. La haftara est lue dans Ézéchiel 37:1-14 (la prophétie des ossements desséchés).

Lors du septième jour de Pessa'h, on lit le passage relatant le miracle de la Mer Rouge (Exode 13:17-15:26) et Nombres 28:19-25, ainsi que 2 Samuel 22:1-51 qui décrit le pouvoir de Dieu sur les éléments. On lit enfin, lors du dernier jour de Pessa'h en diaspora, Deutéronome 15:19-16:17 (ou 14:22-16:17 si le huitième jour a lieu chabbat), Nombres 18:19-25 et Isaïe 10:32-12:6 (la prophétie des temps messianiques qui sont, selon la théologie juive, la seconde rédemption divine).

Hallel

Le Hallel (en hébreu: הלל "prie (Yahweh)") est une prière juive composée des psaumes 113-118 et prononcée, à l'occasion de certaines fêtes juives joyeuses, comme des louanges et des remerciements à Yahweh.

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/654661/jewish/Le-calendrier-de-Pessah-2011.htm

Il est de coutume de réciter "L'ordre de l'offrande du sacrifice Pascal" après l'office de Min'ha.

Allumez les bénédictions de la fête après la tombée de la nuit en utilisant une flamme existante, en récitant les bénédictions 2 et 4. Cliquez ici pour les bénédictions et ici pour l'heure d'allumage des bougies dans votre ville. Cliquez ici pour un résumé des lois de Yom Tov.

Le Halel complet est récité durant l'office de Maariv (office du soir) de la fête.

http://www.fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/654662/jewish/Bndictions-pour-lallumage-des-bougies.htm 

1. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH HAOLAM ACHÈRE KIDÉCHANOU BE-MITS-VO-TAV VETSIVANOU LÉHADLIK NÈR CHEL CHABBAT KODECH.

Tu es béni, Eternel notre Yahweh, Roi de l'univers, qui nous a sanctifié par Tes commandements, et nous a commandé d'allumer la lumière du saint Chabbat.

2. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH HAOLAM ACHÈRE KIDÉCHANOU BE-MITS-VO-TAV VETSIVANOU LÉHADLIK NÈR CHEL YOM TOV.

Tu es béni, Eternel notre Yahweh, Roi de l'univers, qui nous a sanctifié par Tes commandements, et nous a commandé d'allumer la lumière du jour de fête.

3. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH HAOLAM ACHÈRE KIDÉCHANOU BE-MITS-VO-TAV VETSIVANOU LÉHADLIK NÈR CHEL  CHABBAT VE-CHEL YOM TOV.

Tu es béni, Eternel notre Yahweh, Roi de l'univers, qui nous a sanctifié par Tes commandements, et nous a commandé d'allumer la lumière du Chabbat et du jour de fête.

4. BAROUKH ATAH ADO-NAÏ É-LOHÉNOU MÉLEKH HAOLAM CHÉ-HÉ-'HÉ-YA-NOU VÉ-KI-YÉ-MA-NOU VE-HI-GUI-YA-NOU LIZMANE HA-ZÉH. 

Tu es béni, Eternel notre Yahweh, Roi de l'univers, qui nous a fait vivre, qui nous a sustenté et nous a permis d'atteindre cette occasion.

Matza

Une matza industrielle

Matza (Matzot au pluriel, Hébreu מַצָּה), est un pain non levé, consommé pendant Pessa'h. Son origine vient de l'Exode des Hébreux. Selon le texte biblique et la tradition orale, quand ils quittèrent l'Égypte, ils n'avaient pas le temps pour laisser le pain se lever; le résultat donnait la matza. Pour Pessa'h, les ingrédients sont la farine et de l'eau.

Le pain azyme est utilisé par l'Église chrétienne dans la cérémonie.

Suite !!

 

 

 

 

 

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