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Planète Terre menacée S4

 http://www.7sur7.be/7s7/fr/5596/Copenhague-2009/article/detail/1281114/2011/06/20/A-quand-des-panneaux-solaires-sur-la-Maison-Blanche.dhtml

Les plages belges seront surélevées en vue de la montée des eaux

Les plages le long de la côte belge vont être surélevées et élargies afin de mieux protéger le littoral contre les inondations. Le gouvernement flamand a approuvé vendredi le plan de sécurisation de la côte.

Elaboré en concertation avec les communes du littoral, ce plan vise à protéger la côte d'une montée potentielle des eaux annoncée dans certaines hyptohèses de réchauffement climatique, et afin de se prémunir contre d'éventuelles tempêtes exceptionnelles.

Des interventions seront nécessaires sur un tiers du territoire côtier long de 67 kilomètres. "A l'avenir, certaines plages s'étaleront sur deux niveaux", a indiqué vendredi la ministre flamande des Travaux publics Hilde Crevits (CD&V).

Le coût total des aménagements a été estimé à quelque 300 millions d'euros. Ils débuteront dès cette année: 23,5 millions d'euros seront consacrés au relèvement et à l'élargissement de la plage dans la zone De Haan-Wenduine, et au redressement des dunes de La Panne et Coxyde.

Selon la ministre, l'objectif est d'aboutir, pour l'essentiel, d'ici 2015. Un autre projet flamand, celui de l'aménagement de bras de mer (via le dragage...) pourra s'inscrire dans l'actuel plan de sécurisation du littoral. (belga)

10/06/11 15h28
 
 

A quand des panneaux solaires sur la Maison Blanche?

© epa

Obama avait promis de grandes avancées écologiques lors de sa campagne électorale, il annonçait du changement pour faire face au réchauffement climatique, mais depuis 2008, les relations entre le président américain et les écologistes se sont détériorées. La cause? L'absence de vraies prises de position vertes.

© epa
La Maison Blanche fait preuve de paresse, selon les défenseurs de l'environnement. Certes, Obama avait fait de grandes promesses et avait même annoncé le jour de son élection: "Aujourd'hui, la montée des océans ralentit et notre planète commence à guérir". Une envolée lyrique qui annonçait de grandes choses.

Pourtant, le nouveau président américain a effectivement démarré son mandat en incluant des innovations écologiques, notamment dans son plan de relance économique, en mettant en attente l'autorisation de nouveaux permis de forage offshore et en restaurant certaines protections essentielles de l'Endangered Species Act (retirées durant les derniers jours de l'administration Bush).

Du vent... non, du charbon!

Difficile de ne pas reconnaître la bonne volonté de Barack Obama, mais difficile également de ne pas remarquer que, depuis, le président américain n'a pas imposé d'objectifs clairs vis-à-vis du respect de l'environnement. Pire, il a même refusé de participer à un nouvel accord de Kyoto, pourtant indispensable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et donc limiter le réchauffement climatique.

Il a également fait marche arrière concernant les plateformes pétrolières en distribuant de nouvelles autorisations (malgré la pire marée noire de l'Histoire américaine dans le Golfe du Mexique). Il est sagement resté en dehors des débats sur le climat au Sénat et il a fait les yeux doux à la Chambre de commerce américaine (qui refuse catégoriquement de modifier sa position concernant l'environnement).

Il a autorisé l'exploitation d'un nouveau couloir de terre, dans le Wyoming, au profit des mines de charbon (synonyme de 300 nouvelles centrales au charbon. Un comble quand on sait que le charbon est l'un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre). Il a, pour finir, accepté de retirer le statut d'espèce en danger au loup gris. Triste constat.

Ne pas contrarier l'opposition
Il semble qu'en terme d'environnement, Barack Obama préfère ne pas contrarier les Républicains, opposants farouches à tout ce qui touche à la protection de l'environnement... Mais quelle est, au fond, la position démocrate? Vu l'absence de prises de position, il semble que l'environnement ne fasse pas vraiment partie des préoccupations de l'entourage du président. Loin des belles promesses électorales...

Le New York Times a dénoncé l'attitude de la Maison Blanche, expliquant qu'on ne pouvait que constater un calme plat en ce qui concerne le problème du changement climatique. L'administration d'Obama ayant même renoncé à des annonces pourtant prometteuses, comme la réglementation de la pollution industrielle, des centrales de charbon et des mines toxiques.

En attendant, les jours passent

Il y a quelques mois, des écologistes ont proposé au président de faire installer des panneaux solaires sur le toit de la Maison Blanche afin d'envoyer un signal fort, mais sans succès. A l'époque, il y a 9 mois, la Maison Blanche avait d'ailleurs refusé de donner une explication à sa décision, préférant rester cloîtrée dans le silence...

L'administration Obama avait cependant décidé de changer d'attitude quelques semaines plus tard, promettant que d'ici à la fin du printemps des panneaux solaires seraient effectivement installés sur le toit de la Maison Blanche pour lui fournir électricité et eau-chaude. Il semble qu'il soit plus difficile d'investir quelques milliers de dollars dans le développement durable que de débloquer des millions pour les banques. Et l'été commence demain... (ca)
20/06/11 15h59
 
 

L'acidification des océans est aussi grave que le réchauffement

climatique

© afp

D'ici à 2050, il ne restera sûrement que quelques petites grappes de coraux tandis que la grande majorité aura disparu, ainsi que des millions d'espèces qui vivent dans leur environnement.

Les scientifiques se sont intéressés au cas de la Sicile dont les côtes reçoivent chaque jour plusieurs tonnes de dioxyde de carbone de son volcan. Une situation un peu comparable à celle des océans qui engloutissent des tonnes et des tonnes de CO2 quotidiennement, un ennemi invisible qui imprègne l'eau et la rend de plus en plus acide.

Cette découverte est très révélatrice et inquiétante parce que cette acidification s'observe à l'échelle mondiale, dans tous les océans de la planète. La source de cette pollution vient de l'activité humaine (installations industrielles, maisons, centrales électriques, voitures, avions...).

Face à cette menace grandissante, des millions d'espèces marines sont menacées d'extinction et les récifs coralliens qui protègent les zones côtières commencent à s'éroder. L'acidification des océans est aujourd'hui l'une des menaces les plus inquiétantes pour la planète, affirment les biologistes marins.

Mort annoncée

Le Dr Jason Hall-Spencer, biologiste marin à l'Université de Plymouth, explique: "Parmi les milliards de tonnes de dioxyde de carbone que nous émettons chaque année, une partie s'attarde dans l'atmosphère et provoque son réchauffement. Cependant, il ne faut pas oublier qu'environ 30% de ce gaz sont également absorbés par les océans où il se transforme en acide carbonique. Une acidification qui tue les récifs coralliens et les coquillages, mais qui menace aussi les poissons. Très peu d'entre eux peuvent vivre dans une eau trop acide".

Pour étudier l'impact de l'acidification, les scientifiques se sont tournés vers les volcans qui viennent faire bouillonner les fonds marins: "Leurs ouvertures vers les fonds marins et l'acide carbonique qu'ils produisent nous apportent beaucoup d'informations sur l'impact du dioxyde de carbone sur les océans et la vie marine" ajoute Jason Hall-Spencer. "Et il est clair que, vu nos résultats, notre inquiétude ne fait que croître".

Les scientifiques estiment que les océans absorbent environ un million de tonnes de dioxyde de carbone par heure et on sait déjà que les mers sont 30% plus acides qu'elles ne l'étaient au siècle dernier. Cette hausse de l'acidité fait des ravages sur les niveaux de carbonate de calcium, à la base de la formation des coquilles et des squelettes de nombreuses créatures marines, ce qui perturbe aussi la reproduction des animaux marins.

Acidification

Parmi les signes les plus visibles, le blanchissement des récifs coralliens - qui perdent également leur couleur à cause de la hausse des températures des eaux et finissent par mourir. Les scientifiques ont également constaté une baisse notable des populations des ptéropodes, de minuscules crustacés qui constituent l'aliment de base de poissons, de baleines et d'oiseaux marins.

La directrice de l'US National Oceanic and Atmospheric Administration, le Dr Jane Lubchenco, a récemment attiré l'attention sur ce sujet. Elle a décrit l'acidification des océans comme le jumeau du réchauffement climatique, dont les effets seront tout aussi catastrophiques que le réchauffement climatique.

Dr Maoz Fine, de l'université Bar-Ilan en Israël, ajoute: "Nous avons constaté que les récifs coralliens réagissent différemment à l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone. Les plus gros coraux semblent plus forts pour faire face à ces changements en comparaison aux coraux plus petits, aux branches plus fines et qui sont donc plus vulnérables".

Changement trop rapide
Les Caraïbes ont déjà perdu environ 80% de leurs récifs coralliens suite à leur blanchissement et à cause de la surpêche qui élimine des espèces aidant à la croissance des coraux. L'acidification risque bien d'avoir le même impact à un niveau mondial. "D'ici 2050, il n'y aura probablement que quelques petites poches de coraux. Des millions d'espèces de poissons, de crustacés et de micro-organismes seront anéantis".

L'acidification des océans a déjà sévi par le passé, mais jamais avec une telle rapidité, explique le Dr Jerry Blackford du Plymouth Marine Laboratory. "Il faut environ 500 ans pour faire circuler les eaux du monde. "Si le dioxyde de carbone avait une progression plus lente, en termes de milliers d'années, la nature parviendrait à contrer l'acide carbonique, mais ici, ce n'est pas le cas, les niveaux de dioxyde de carbone augmentent beaucoup plus rapidement aujourd'hui. À la fin du siècle, l'eau de mer de surface sera 150% plus acide qu'elle ne l'était en 1800".

"Il n'y a tout simplement pas assez de temps pour que l'impact puisse être contré par la nature elle-même" ajoute Blackford. "L'accumulation de l'acide est particulièrement importante dans les zones supérieures des océans, c'est-à-dire celles qui ont la plus grande importance pour les êtres humains."

Sans vie

Pour comparer les risques qui pèsent sur les océans, les scientifiques ont analysé les alentours de l'Etna, en Sicile. Sur la côte orientale de la baie principale, on trouve une longue étendue de sable noir. Près des côtes, à environ un mètre de profondeur, on observe le flux de dioxyde de carbone qui produit des petites bulles comme dans un immense jacuzzi alors que l'eau est froide. A cet endroit, l'acidité est particulièrement élevée et il n'y a plus de vie marine autour, même pas des algues.

"Ici, l'acidité est beaucoup plus grande que dans le pire des scénarios pour les océans, on ne peut donc pas aller trop loin dans cette comparaison", a déclaré le Dr Marco Milazzo, de l'Université de Palerme. Une chose est sûre cependant: "Quand l'eau est peu acide, la flore est riche. On rencontre de nombreuses espèces en abondance", explique Milazzo. "Avec l'acidification, l'habitat devient de moins en moins varié. Si c'est l'avenir qui attend nos océans, cette nouvelle est catastrophique et déprimante". (ca)
© afp
30/05/11 14h47
 
 

Niveau record de CO2, un "revers" contre le réchauffement

© afp

Les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010, dépassant de 5% leur précédent record enregistré en 2008, ce qui constitue un "sérieux revers" pour la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie.

"Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie ont été en 2010 les plus élevées dans l'histoire, selon les dernières estimations de l'AIE", écrit l'agence sur son site internet.

"Après une chute en 2009 provoquée par la crise financière mondiale, les émissions ont grimpé jusqu'au niveau record de 30,6 gigatonnes, un bond de 5% par rapport à la précédente année record, 2008, quand les niveaux avaient atteint 29,3 gigatonnes", ajoute-t-elle.

En outre, 80% des émissions du secteur de l'énergie prévues pour 2020 sont d'ores et déjà acquises, dès lors qu'elles sont censées provenir d'usines déjà en activité ou en construction, souligne l'AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés.

Ces informations "constituent un revers sérieux pour nos espoirs de limiter la hausse de la température dans le monde à 2°C au maximum", a estimé le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol. (belga)
30/05/11 14h10
 
 
 
 

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