Théotokos ?

 

Le titre de Théotokos (du grec Θεοτόκος, « qui a enfanté Dieu »), attribué à Marie, apparait sous la plume d’Alexandre d’Alexandrie en 325, l’année du concile de Nicée ; ensuite, longtemps avant celui d'Éphèse (431), il est très fréquent. Dans l'Église latine, le titre de Mère de Dieu est parfois rendu par deipare.

Histoire[modifier]

Mère de Dieu (ΜΡ ΘΥ), mosaïque dans Hagia Sophia

« Jésus-Christ, Le Fils unique de Dieu, vrai Dieu né du vrai Dieu, par l'Esprit Saint a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme » est proclamé par le symbole de foi énoncé par le concile de Constantinople, en 381. Naturellement, le peuple chrétien a pris l'habitude de donner à Marie le titre de Mère de Dieu.

Ce titre donne lieu à une polémique entre le théologien Nestorius, patriarche de Constantinople, qui souligne la distinction entre la divinité et l'humanité en Jésus, il part en guerre contre ce qui lui apparaît comme une nouvelle hérésie : « Je refuse de voir un Dieu formé dans le sein d'une femme ! » Pour lui, Marie est la mère de l'homme Jésus, non du Verbe éternel.

Ses attaques contre le titre de Mère de Dieu se heurtent à Cyrille, évêque d'Alexandrie, grand défenseur de l'unité du Christ Dieu et homme. Ce qui est en jeu, ce n'est pas le statut de Marie, mais la réalité de l'Incarnation : Jésus fils de Marie est-il vraiment Dieu ? Si oui, sa mère peut véritablement être dite Mère de Dieu.

Cyrille se dépense sans compter, écrit aux moines d'Égypte, aux évêques, au pape de Rome, à Nestorius lui-même. Après bien des péripéties, un concile œcuménique se tient en 431 à Éphèse, ville mariale par excellence : c'est là que Marie aurait résidé avec Jean après la Pentecôte. Cent cinquante évêques d'Orient et d'Occident y consacrent la reconnaissance par l'Église de la maternité divine de Marie.

La piété populaire a tout de suite fait sienne cette affirmation des théologiens : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous » (rite latin). « Toi véritablement Mère de Dieu, nous te magnifions » (rite byzantin).

Liturgie[modifier]

Dans le calendrier liturgique catholique romain, la fête de Sainte Marie Mère de Dieu (Sancta Maria Dei Genitrix) a été introduite dans le temps de Noël par la réforme liturgique consécutive au concile Vatican II; elle se fête le premier janvier (jour de l'octave de la Nativité).

Dans le calendrier liturgique de l'Église orthodoxe, la fête de la Nativité de la Théotokos est célébrée le 8 septembre pour les églises suivant le calendrier julien (elle est appelée aussi Nativité de Marie), le 21 septembre pour celles suivant le calendrier grégorien.

Éphèse (en hittite, Apasa (?) ; en grec ancien Ἔφεσος / Éphesos ; en latin, Ephesus ; en turc, Efes) est l'une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d'Asie Mineure, la première de l'Ionie. Bien que ses vestiges soient situés près de sept kilomètres à l'intérieur des terres, près des villes de Selçuk et Kuşadası dans l'Ouest de l'actuelle Turquie, Éphèse était dans l'Antiquité, et encore à l'époque byzantine, l'un des ports les plus actifs de la mer Égée; il est situé près de l'embouchure du grand fleuve anatolien Caystre. L’Artemision, le grand sanctuaire dédié à Artémis, la déesse tutélaire de la cité, comptait parmi les Sept merveilles du monde, et auquel Éphèse devait une grande part de sa renommée, était ainsi à l'origine situé sur le rivage. C'est l'œuvre combinée des sédiments charriés par le Caystre, des changements climatiques, et peut-être d'accidents sismiques, qui explique le déplacement progressif de la côte vers l'Ouest, et l'ensablement subséquent des ports de la ville, prélude de leur abandon.

Dans la mythologie grecque, Artémis (en grec ancien Ἄρτεμις / Ártemis) est la déesse de la chasse, et une des déesses associées à la Lune (par rapport à Apollon, qui est le dieu du Soleil). 

Tout comme Athéna et Hestia, Artémis est une déesse « vierge ». Elle a demandé a son père de garder sa viginité pour toujours à cause de l'aversion pour le mariage que lui a donné sa mère dès la naissance. 

Artémis est parthenos, la vierge qui s'occupe du feu, ou, comme le rapporte Plutarque, celle qui s’abstient de tout commerce sexuel avec des hommes.

Le temple hellénistique[modifier]

Le temple fut incendié le 21 juillet -356 par Érostrate, qui voulait ainsi se rendre célèbre[8]. Apprenant le mobile de l'incendiaire qui avait détruit le temple qui faisait l'envie de tous les Grecs, les magistrats de la cité le firent torturer et tuer. Il fut interdit que son nom soit prononcé sous peine de mort. Cet arrêt ne fut respecté que 23 ans, jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand, qui proposa de financer la restauration du temple[8]. Quand les Éphésiens apprirent la date de naissance de leur bienfaiteur (la même nuit que celle de l'incendie fatal[9]), le nom d'Érostrate fut révélé. Craignant que le triomphe d'Alexandre ne fût de courte durée, les Éphésiens refusèrent diplomatiquement, expliquant qu'il n'était pas convenable à un dieu de dédier un temple à un autre[10]. La reconstruction fut donc financée par plusieurs cités[11] envers lesquelles l'Artémision avait fonction de banque[10].

Privé de certaines de ses œuvres d'art les plus célèbres par Néron, pillé par une expédition de Goths venus de la mer Noire vers 262, endommagé par des tremblements de terre, le temple fut définitivement fermé, comme les autres temples païens, par l'édit général de Théodose en 391. Le temple est cité dans les Actes des Apôtres (XIX:23-40) notamment pour l'émeute qu'y déclencha la prédication de Paul de Tarse.

En 401, le temple fut finalement détruit par une foule conduite par saint Jean Chrysostome[12], et les pierres ont été utilisées dans la construction d'autres bâtiments. Certaines des colonnes de Sainte-Sophie appartenaient à l'origine au temple d'Artémis[13].

La Mère de Dieu aux trois mains

La "troisième" main en argent en bas à gauche

L'histoire de l'icône de la Mère de Dieu aux trois mains commence lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien prescrit de détruire les saintes images, en 730, et que Jean Damascène s'y oppose très vigoureusement. Pour éliminer cet intelligent adversaire, l'empereur Léon III envoie au Calife (dont Jean Damascène était alors le ministre) une fausse lettre prétendument signée de Jean, dans laquelle ce dernier ne proposait rien moins que de lui livrer Damas, trahissant ainsi le Calife.

Recevant ce faux, le Calife y crut et, pensant que Jean, chrétien, l'avait trahi au profit de Constantinople, le renvoya dans l'Empire non sans lui avoir fait trancher la main droite, conformément à la Charia ; Jean récupéra sa main coupée et se retira dans son oratoire pour s'adresser ainsi à la sainte Vierge :

« Très pure Vierge Marie qui avez enfanté mon Dieu, vous savez pourquoi on m'a coupé la main droite, vous pouvez, s'il vous plaît, me la rendre et la rallier à mon bras. Je vous demande avec instance cette grâce pour que je l'emploie désormais à écrire les louanges de votre Fils et les vôtres. »

La Vierge lui apparaît pendant son sommeil et lui dit : « Vous êtes maintenant guéri, composez des hymnes, écrivez mes louanges, accomplissez ainsi votre promesse. ». En remerciement, Jean fit placer en ex-voto une troisième main sur cette icône princière très particulière, qui devint ainsi le prototype de ce genre d'icône.

Selon la tradition, Saint Sava apporta l'icône du Mont Athos, au le Monastère de Hilandar, réalisant une prophétie ancienne selon laquelle cette icône, l'une des plus sacrées de l'Église Orthodoxe, devait être remise à un moine de sang royal. Elle fut ensuite transférée dans la capitale de l'Empereur Stefan Uroš IV Dušan à Skopje, où elle acquit le titre d'icône protectrice de la Serbie et du peuple serbe, lors de toutes les batailles du roi empereur, l'icône était porte devant l'arme serbe lors de sa présence jamais l'empereur ne perdit une bataille. Aujourd'hui encore, elle garde le titre de protectrice du peuple serbe. Après les conquêtes turques, elle se retrouva de nouveau dans le Monastère de Hilandar où elle se trouve encore aujourd'hui.


Elle est aussi Higoumène du Monastère de Hilandar, en effet on raconte que une annee, les moines de Hilandar n'arrivererent pas a élire le nouvelle higoumene du monastère. Un matin a leur réveille il trouverent l'icone de la sainte sur le trône de l'higoumene. Les moines la redeplacerait a sa place. Le matin suivant rebelotte, il la remirent alors encore a sa place. La troisième nuit, le moines le plus haut dans la hyarchie eut la visite de la mere de dieu qui lui dit je suis l'higoumene du monastere. Depuis ce jours, il n y a pas d'higoumene sur le monastere, c'est le second qui le gouverne.

Eglises de la Vierge Marie et de Saints orthodoxie

La plupart des églises de Chypre est des curiosités et mérite une visite. Surtout dans la région autour de l'expression des montagnes Troodos, plusieurs d'entre eux précisément parce qu'ils sont exceptionnels sont inclus dans la liste des monuments protégés de l'UNESCO comme un patrimoine culturel mondial.


Églises Famagouste
Agios Georgios-Deryneia
Église St. Andronikoy-Liopetri
Église d'Agia Marina-Deryneia
Église St. Andronikoy-Frenaros
Église St. Mama-Sauveur
Église d'Archange Mikhail-Frenaros
Église de la transfiguration du Christ-Sauveur
Église de Panagia-Deryneia
Église de Panagia-Liopetri
Église de Panagia-Paralimni

Églises Larnaca
Chapelle royale-Pyrga
Église San Antonios-Kellia
Église Saint St Lazare
Église de Panagia Aggeloktistis-Kiti
Église de hagios Eyfimianoy-Kornos

Églises à Limassol
Archange-Monagri
AG de l'église. Christine
Église théologie-Koyka
Église de Panagia de Amasgoy
Église d'Agia Anastasia de malédictions
Église de Panagia Spa-Arakapas

Églises Nicosie
Église de Panagia Chrysaliniwtissas
Église de l'Université Trypiwti
Église de l'Université de faneromeni
Cathédrale Saint-Jean
Église Saint apôtres-Looking village
Église Saint-Barnabé et Ilariwnos-pigeon House
Église de Panagia Chrysospiliwtissas

Églises Paphos
Royal St. George et « Fontaines de Pegeias »
Royal Panagia Limeniwtissas
Église d'Agia Paraskevi-Geroskipou
Église St. Solomonis
Église de la Theoskepastis
Église de Panagia Chrysopolitissas et de la Basilique de Prwtobyzantini
Église de hagios Kirykoy et Agia Ioylittis
Église de Panagia Chryseleoysas-empa
Église de Panagia Chryseleoysas-Polemi

Églises des montagnes Troodos
« Knight Agiasmati » de l'église-Platanistasa (l'UNESCO World Heritage Monument)

L'église St. John Lampadisti-Kalopanagiwtis (l'UNESCO World Heritage Monument)

Église de Panagia de Moytoylla (l'UNESCO World Heritage Monument)

Agios Nikolaos Église logement-Kakopetria (l'UNESCO World Heritage Monument)

Église de Panagia Podithoy-Galata (mondial de l'UNESCO du patrimoine culturel-Mnimeio)

Église d'Archange Mikhail-pedoulas village (UNESCO World Heritage Monument)

Église théologie-Pelentri (l'UNESCO World Heritage Monument)

Église de Panagia de Araka-Lagoydera (l'UNESCO World Heritage Monument)

Église de la Metamorfwsews de Palaihori-Rédempteur (UNESCO World Heritage Monument)

Église de Panagia de Nikitari Asinoy-(monument de patrimoine mondial UNESCO Politstikis)

Église de Panagia Chrysokoyrdaliwtissas-Koyrdali

Église St. Mama-Loybaras

Église St Black-Koilani

Suite !! 

 

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