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Poissons et oiseaux morts

 

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1204367/2011/01/06/Apres-les-oiseaux-des-millions-de-poissons-perissent-mysterieusement.dhtml

Lancement d'Aquarius, un satellite d'observation des océans

La Nasa a lancé vendredi le satellite d'observation Aquarius visant à améliorer la compréhension du système climatique terrestre en mesurant régulièrement les concentrations de sel à la surface des océans.

© afp

Après un report de 24 heures, la fusée Delta 2 à deux étages s'est arrachée de son pas de tir sur la base aérienne de Vandenberg en Californie à 14H20 GMT comme prévu à l'ouverture d'une fenêtre de tir de cinq minutes.

Le premier étage s'est séparé normalement 4,32 minutes après le lancement. La séparation du satellite du second étage interviendra 56 minutes et 42 secondes après le lancement ce qui marquera le succès de la mise sur orbite soit vers 15H15 GMT.

Le satellite Aquarius/SAC-D (Satelite de Aplicaciones Cientificas) est le fruit d'une collaboration entre la Nasa et l'Agence spatiale argentine, Comision Nacional de Actividades Espaciales (CONAE). Le Brésil, la France, le Canada et l'Italie y participent également.

Aquarius étudiera tous les sept jours l'ensemble de la surface océanique depuis son orbite à 657 km de la surface terrestre et fournira des estimations mensuelles du changement de salinité suivant le moment et l'endroit.

Le satellite transportera aussi différents instruments pour "collecter des données environnementales qui auront une grande variété d'applications, comme des études sur les risques naturels, la qualité de l'air, l'évolution des sols et l'épidémiologie, explique la Nasa.

Le satellite européen Smos, lancé en 2009, étudie déjà la salinité des océans, mais Aquarius permettra d'améliorer la connaissance des scientifiques grâce à la précision de ses relevés. (belga)

10/06/11 17h19

Samedi 25 juin 2011

Après les oiseaux, des millions de poissons périssent

mystérieusement

Des millions de poissons morts ont été découverts mardi sur les côtes de Nouvelle-Zélande, du Brésil et dans la baie de Chesapeake, le plus grand estuaire des Etats-Unis, dans l'Etat du Maryland.

Une découverte qui interpelle après la mort énigmatique de milliers d'oiseaux dans les Etats américains d'Arkansas et de la Louisiane ainsi qu'à Falkoping, une petite ville du sud-ouest de la Suède. D'après le quotidien Baltimore Sun, deux millions de poissons morts ont été dénombrés dans la baie de Chesapeake. Un décès imputé, selon Dawn Stoltzfus, porte-parole du département de l'Environnement de l'Etat du Maryland, à une crise d'hypothermie ("cold-water stress", dans le texte) consécutive à un brutal bouleversement thermique. D'après D. Stoltzfus, des cas similaires furent relevés en 1976 et 1980.

Au Brésil, pas moins d'un quintal de sardines et de poissons-chats jonchait le sol de villes portuaires sans raison apparente, alors que les plages de la péninsule de Coromandel (Nouvelle-Zélande) étaient tout aussi mystérieusement recouvertes de cadavres de poissons, dont la plupart étaient éborgnés.

Ces événements inexpliqués surviennent après la découverte de milliers d'oiseaux morts, en Arkansas, Louisiane et plus récemment en Suède. La jour de l'An, la ville de Beebe (Arkansas) comptait les cadavres d'oiseaux. Une habitante du Kentucky a vu sa maison cernée par des dizaines d'oiseaux morts. Dans le même temps, près de 100 000 poissons sont apparus à la surface d'une rivière de l'Arkansas, 160 km à l'ouest de Beebe.

D'après certaines sources officielles d'Arkansas, la mort des oiseaux auraient été provoquées par des feux d'artifice, alors que les autorités de Louisiane évoquaient la possibilité d'une électrocution au contact de lignes à haute tension. Ces hypothèses, comme celle de la vague de froid mortelle, ont laissé certains observateurs perplexes.

Cela dit, la mort d'oiseaux et de poissons n'est pas rare. Mais la proximité et l'ampleur du problème interpellent bien que les voix officiels préfèrent parler de coïncidence. En août 2010, on a relevé des centaines de poissons morts en deux endroits distants de 320 km sur la côte Est. (7sur7)
06/01/11 12h00
 
 

Nouvelle pluie d'oiseaux morts, cette fois en Suède

© ap
Après les hécatombes d'oiseaux tombés du ciel en début de semaine dans les Etats américains de l'Arkansas et de la Louisiane, c'est à présent l'Europe, et plus précisément une petite ville de Suède, qui est confrontée à un phénomène similaire. Une cinquantaine, voire une centaine de choucas, tombés du ciel ont en effet été recensés à Falkoping, dans le sud-ouest de la Suède, où les vétérinaires tenter de trouver une explication à cet incident inhabituel, rapporte mercredi un journal local.

Le phénomène a été constaté mardi soir, tard, selon le journal. La zone a été délimitée et des experts sont sur place, a expliqué Perry Malmberg, un porte-parole des services de secours, à la télévision suédoise. (belga)
05/01/11 10h15
 

Nouvelle pluie d'oiseaux morts aux Etats-Unis

© ap
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Un nouveau groupe d'oiseaux morts et mystérieusement tombés du ciel a été découvert dans le sud des Etats-Unis, en Louisiane, après une hécatombe similaire dans l'Etat voisin de l'Arkansas, ont annoncé mardi des responsables locaux.

Environ 500 volatiles se sont effondrés dans la paroisse (équivalent d'un département français) de Pointe Coupée, a déclaré Olvia Watkins, du Service de la pêche et de la faune de Louisiane, pour qui la cause de ces décès reste inconnue. "Nous avons envoyé des échantillons à un laboratoire du Missouri et en attendons les résultats, " a-t-elle expliqué.

Ce mystère s'ajoute à ceux des 5.000 carouges à épaulettes retrouvés morts dans la petite ville de Beebe, en Arkansas, au matin du 1er janvier et des 80.000 à 100.000 poissons flottant sans vie dans une rivière éloignée de 160 km.

Dans l'attente des résultats d'autopsie, les autorités de l'Arkansas ont exclu tout lien entre les morts des poissons et des oiseaux. Mais un responsable des services vétérinaires de l'Etat, George Badley, a affirmé à l'AFP être "presque sûr que c'est un traumatisme qui a causé la mort" des oiseaux. Les résultats préliminaires semblaient également écarter un empoisonnement.

La peur de feux d'artifices dans la nuit du 31 décembre ou de coups canons utilisés pour se débarrasser d'oiseaux nuisibles pourrait avoir provoqué l'envol massif de ces oiseaux à mauvaise vision nocturne, qui se seraient ensuite tués en heurtant des maisons et des arbres. (belga)
04/01/11 21h05
 

Les milliers d'oiseaux tombés sont morts de peur

© ap

La pluie d'oiseaux morts qui a surpris le 1er janvier les habitants de la petite ville de Beebe dans l'Etat américain de l'Arkansas est certainement due à la frayeur, ont expliqué lundi des responsables.

© epa
© ap
© epa
La mystérieuse pluie d'oiseaux avait commencé le soir de la Saint-Sylvestre. Plus de 5.000 volatiles ont été dénombrés, gisant dans les rues de Beebe. La plupart des oiseaux étaient des carouges à épaulettes, reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes.

"Nous sommes maintenant presque sûrs que c'est un traumatisme qui a causé leur mort", a déclaré un responsable des services vétérinaires de l'Etat, George Badley.

Un habitant a indiqué avoir entendu une vingtaine de détonations samedi soir, -peut-être des feux d'artifice ou des coups de canons utilisés pour se débarrasser des oiseaux nuisibles-, suivies par le vol erratique d'une grande quantité d'oiseaux.

Les carouges à épaulettes ont une mauvaise vision nocturne et ont sans doute été tués en heurtant les maisons et les arbres dans leur frayeur. L'Etat de l'Arkansas a cependant décidé de mener une enquête pour être sûr qu'ils n'ont pas été victimes d'empoisonnement ou de maladie, a indiqué M. Badley. (belga)
03/01/11 22h23
 
 
 
 
 

Les océans présentent les symptômes des grandes phases

d'extinction

Soumis à une série de pressions, du réchauffement à la surpêche, les océans présentent des symptomes inquiétants, présents lors des précédentes phases d'extinctions massives qu'a subies la Terre, avertit un panel d'experts dans un rapport rendu public lundi.

En se penchant sur les effets cumulés de toutes ces pressions, 27 experts de six pays qui s'étaient réunis en avril à l'Université d'Oxford et dont le rapport est la synthèse des travaux, dressent un tableau très inquiétant.

Les résultats sont choquants, résume Alex Rogers, directeur scientifique du Programme international sur l'Etat des Océans (Ipso) qui a organisé ce séminaire avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la Commission mondiale des aires protégées (CMAP).

Conséquences bien plus graves

En considérant l'effet cumulatif de ce que l'humanité fait subir aux océans, nous nous sommes aperçus que les conséquences sont bien plus graves que ce dont chacun de nous s'était rendu compte de son côté, poursuit-il.

Ce panel scientifique conclut que la combinaison des pressions exercées créé des conditions qui se retrouvent lors de chacune des précédentes extinctions de masse d'espèces de la Terre. Au cours du demi-milliard d'années écoulées, cinq extinctions de masses sont survenues après des calamités naturelles, au cours desquelles plus de 50% des espèces existantes ont disparu.

Parmi les signaux qui sont au rouge: le réchauffement des océans et leur acidification qui entraînent l'hypoxie (faibles niveaux d'oxygène). Ils constituent trois facteurs que l'on retrouve dans chacune des extinctions de masse de l'histoire de la Terre, écrivent les experts.

Phase d'extinction en vue
Le panel pointe que les niveaux de carbone absorbé par les océans sont déjà bien plus élevés aujourd'hui qu'à l'époque de la dernière extinction de masse d'espèces marines, il y a environ 55 millions d'années, lorsque près de 50% de certains groupes d'animaux d'eau profonde furent exterminés.

Les océans du monde entier risquent fortement d'entrer dans une phase d'extinction des espèces marines, écrivent-ils. Globalement, le rapport juge que la vitesse et le taux de dégénérescence dans les océans sont bien plus rapides que tout ce qui avait été prévu.

Ils s'inquiètent de la surpêche, qui a entraîné une réduction de certains stocks halieutiques commerciaux de plus de 90%, ou encore l'écoulement de nutriments agricoles qui ont déjà causé un déclin spectaculaire du bon état des océans.

Pollution
De nouvelles recherches suggèrent que des polluants, parmi les retardateurs de flamme chimique et les muscs synthétiques que l'on trouve dans les détergents, peuvent être retrouvés jusque dans les mers polaires, et à terme dans les poissons, mettent-ils encore en avant.

L'océan est le plus grand écosystème sur Terre, qui maintient notre monde dans des conditions vivables, rappellent les experts, qui demandent instamment l'adoption en urgence d'un meilleur système de gouvernance de la haute mer, encore très peu protégée mais qui représente la majeure partie des océans du monde entier. (afp)
21/06/11 11h24
 
 
 
 
 
 
 
 

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