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PIE V LE ROC ?!

 

Le seul remède à tous les pièges est la fidélité absolue à la sainte messe codifiée par St Pie V.
C’est un roc inexpugnable, immuable, divin en son principe, en ses moyens et en sa fin.

Les hommes se briseront contre lui et il écrasera l’orgueil de Satan.

Antonio Michele Ghislieri (17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont - 1er mai 1572 à Rome) est le 223e pape, de 1566 à 1572, sous le nom de Pie V (en latin Pius V, en italien Pio V). Il est canonisé en 1712.

Jeunesse et débuts

Né dans une famille de paysans aisés, il entre chez les dominicains à l'âge de 14 ans et est ordonné prêtre en 1528. Il enseigne la philosophie et la théologie pendant 16 ans au sein de l'ordre, et devient maître des novices.

En 1546, il entre au Saint-Office. Son activité à Côme et Bergame attire l'attention du cardinal Carafa, futur Paul IV, qui le nomme commissaire général de l'Inquisition à Rome en 1551 . En 1556 Paul IV le nomme évêque de Sutri et inquisiteur de la foi à Milan et en Lombardie.

En 1557, il reçoit le chapeau de cardinal au titre de Santa Maria sopra Minerva créé à cette occasion et est fait grand inquisiteur en 1558.

En 1559 il est transféré au diocèse de Mondovi. Il y mène une intense activité pastorale. Il se bat contre le duc de Savoie pour maintenir les privilèges de l'Église et protège les Barnabites, de fondation récente (1553).

Au sein du Sacré Collège, il s'oppose vigoureusement mais en vain au pape Pie IV qui entend y admettre le fils du grand-duc de Toscane, Ferdinand de Médicis, âgé d'à peine 13 ans, ainsi qu'à l'empereur Maximilien II, qui, influencé par les idées luthériennes, veut autoriser le mariage des prêtres. Il tombe en disgrâce.

Pendant le concile de Trente, il reste fidèle au clan Carafa.

 

Dès son élection, il s'emploie à réduire le luxe et la dissipation à la cour pontificale. Sa première cible est la collection de statues gréco-romaines du Belvédère, qu'il considère comme des idoles. Les statues sont cachées au public et les plus sensuelles transférées au Capitole. De même, une bulle pontificale autorise à punir de mort ( peine du feu ) les homosexuels, y compris les prêtres. Pie V reconnaît avoir allumé de nombreux bûchers. Il fait fouetter publiquement les prostituées de Rome.

Il décrète des peines qui « sanctionnaient la profanation du dimanche et des jours de fête, punissaient le concubinage ou le blasphème. Dès la première année de son pontificat, il posa la première pierre du Palais de l'Inquisition qui remplacerait celui que le peuple avait démoli au lendemain de la mort de Paul IV ».

Le 1er novembre 1567, Pie V publie la Bulle De salute Gregis dominici interdisant formellement et pour toujours les courses de taureaux, et décrétant la peine d'excommunication immédiate contre tout catholique qui les autorise et y participe, ordonnant également le refus d'une sépulture religieuse aux catholiques qui pourraient mourir des suites d'une participation à quelque spectacle taurin quel qu'il soit. Face aux réticences de Philippe II d'Espagne, son successeur le Pape Grégoire XIII reviendra sur cette décision dès 1575.

« Pour Nous donc, considérant que ces spectacles où taureaux et bêtes sauvages sont poursuivis dans l’arène ou sur la place publique sont contraires à la piété et à la charité chrétiennes, et désireux d’abolir ces sanglants et honteux spectacles dignes des démons et non des hommes et d’assurer avec l’aide divine, dans la mesure du possible, le salut des âmes : à tous et à chacun de princes chrétiens, revêtus de n’importe quelle dignité aussi bien ecclésiastique que profane, même impériale ou royale, quels que soient leurs titres ou quelles que soient la communauté ou république auxquelles ils appartiennent, Nous défendons et interdisons, en vertu de la présente constitution à jamais valable, sous peine d’excommunication ou d’anathème encourus ipso facto, de permettre qu’aient lieu dans leurs provinces, cités, terres, châteaux forts et localités, des spectacles de ce genre où l’on donne la chasse à des taureaux et à d’autres bêtes sauvages. Nous interdisons également aux soldats et aux autres personnes de se mesurer, à pied ou à cheval, dans ce genre de spectacle, avec les taureaux et les bêtes sauvages. »

Extrait de De salute Gregis dominici, bulle de Pie V du 1er novembre 1567[1]

 

 

Enfin, il fait rédiger le Catéchisme romain issu du Concile de Trente, un bréviaire et un missel latin , qui feront autorité jusqu'aux réformes liturgiques de Vatican II en 1965.

Il réaffirme la primauté du pape face au pouvoir civil par la bulle In Cœna Domini.

Décidé d'en finir avec l'anglicanisme, il excommunie Élisabeth Ire d'Angleterre en 1570 par la bulle Regnans in Excelsis[2]. Il surveille de près la politique religieuse des princes européens catholiques

 

Il publie une Constitution contre les Juifs et les expulse de ses États, sauf de Rome, d'Ancône et du Comtat Venaissin par la bulle Hebraeorum gens[3].

À l'extérieur, Pie V s'efforce d'unir la Chrétienté contre les Turcs. La première année de son règne, il proclame un jubilé pour implorer de Dieu la victoire. Dans cette même optique, il soutint les chevaliers de Malte et les chrétiens de Hongrie. Cette entreprise va lui sourire : la Sainte Ligue qu'il a formée avec l'Espagne et la République de Venise remporte le 7 octobre 1571 la victoire navale de Lépante. Si la victoire est due à la supériorité écrasante de la flotte de Don Juan d'Autriche sur celle des Turcs, le pape l'attribue également à la dévotion au rosaire. Par conséquent, il dédie le premier dimanche du mois d'octobre à la fête du rosaire, et ajoute « secours des chrétiens » à la litanie de Notre-Dame de Lorette. La victoire est fêtée dans les rues de Rome comme un triomphe antique.

Pie V meurt le 1er mai 1572 de la maladie de la pierre. Ses réformes ont engagé l'Église sur une voie nouvelle et opéré un redressement moral de l'instituton écclésiale.

Palais du Belvédère (Vatican)

 

Le Cortile del Belvedere vu de la coupole de Saint-Pierre

Le palais du Belvédère, au Vatican, est une ancienne propriété des papes.

Sur la colline à l'arrière du Palais du Vatican, Antonio Pollaiuolo a construit un petit pavillon appelé le Palais du Belvédère, pour le pape Innocent VIII.

Quelques années plus tard, Donato Bramante a relié le Vatican avec le Belvédère, sous la commission du pape Jules II, en créant le Cortile del Belvedere, où s'élève la statue d'Apollon du Belvédère, l'une des fameuses sculptures antiques. Ainsi naquît l'engouement au cours du XVIe siècle pour le Belvédère.

 

Apollon du Belvédère

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Apollon du Belvédère

L’Apollon du Belvédère est une copie romaine en marbre de l'époque antonine d'après un original grec en bronze habituellement attribué à Léocharès, sculpteur de la deuxième moitié du IVe siècle av. J.-C.

Elle représente le dieu Apollon en marche, tenant à la main ce qui était probablement un arc. Elle est exposée au musée Pio-Clementino (musées du Vatican) sous le numéro 1015.

 

Découverte

La première mention de la statue est un dessin dans le Codex Escurialensis, recueil de croquis datant d'avant 1509, qui montre l'œuvre dans les jardins du cardinal Giuliano della Rovere, futur pape Jules II[1]. La date et le lieu de découverte de la statue ne sont pas connus avec certitude, même si l'érudit italien Pirro Ligorio suggère le site d'Anzio[1]. L'Antico est le premier artiste à en faire une copie (aujourd'hui à la Ca' d'Oro à Venise) ; il semble avoir travaillé en 1498[1].

Jules II fait installer l’Apollon dans son palais du Belvédère, dans la cour de l'Octogone où il se trouve toujours. Le transfert prend place avant 1511. Immédiatement, la statue devient très populaire, et sa représentation se diffuse dans toute l'Europe grâce à des moulages, des copies en marbre, des tirages en bronze et surtout à des gravures[1]. En 1532, il est restauré par Giovanni Angelo Montorsoli, qui restitue les mains du dieu — mains qui seront ôtées en 1924[2]. En 1763, Diderot cite la statue, avec le groupe du Laocoon ou encore le torse du Belvédère, comme les « apôtres du bon goût chez toutes les nations » et incite les amateurs [3]à remplacer leurs Raphaëls et leurs Guido Reni par des copies de ces œuvres anciennes[4]. Quand le pape Clément XIV crée le musée connu par la suite sous le nom de « Pio-Clementino », l’Apollon est une pièce maîtresse des collections.

C'est surtout l'érudit allemand Winckelmann qui assure la célébrité de l'œuvre, par l'analyse enthousiaste qu'il en livre, notamment dans son œuvre-phare, l’Histoire de l'Art chez les Anciens (1776). Dans ses Pensées sur l'imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture (1755), il écrivait déjà :

« Notre esprit ne peut (…) se faire une idée des rapports surhumains qui font la beauté de l’Apollon du Vatican. Ce que la nature, l'art et l'esprit conjugués surent produire de plus excellent, on le voit incarné sous nos yeux dans l’Apollon du Belvédère[5]. »

En 1797, l’Apollon est cédé par Pie VI aux Français, selon les termes du traité de Tolentino[1]. Il est exposé au Musée central des arts de Paris jusqu'en 1815, date à laquelle il est restitué au pape[1]. Il est replacé dans la cour du Belvédère en 1816[1].

Description

Tête de l'Apollon

Le dieu est représenté plus grand que l'homme(la statue mesure 2,24 mètres[6]), nu, portant des sandales et une chlamyde (manteau) sur les épaules. Représenté en plein élan, il avance la jambe droite — la jambe gauche, fléchie vers l'arrière, ne reposant que sur la pointe du pied. Le bras droit (brisé avant le coude restauré au XVIe siècle) repose le long du corps tandis que le bras gauche, sur lequel repose un pan du manteau, est tendu perpendiculairement au torse (la main est restaurée). Le dieu regarde vers la gauche, c'est-à-dire dans la direction opposée à celle de sa marche, créant ainsi une composition en X. Sa chevelure abondante est faite de longues mèches ondulées dont certaines sont ramenées en haut du front et nouées, sans doute pour éviter de le gêner dans l'action. Ce type de coiffure se retrouve fréquemment chez des Aphrodites au bain ou des Artémis chassant.

Le carquois porté en bandoulière permet de conclure avec certitude que le dieu tenait un arc dans la main gauche. En revanche, l'attribut tenu dans la main droite fait débat. Les deux propositions les plus vraisemblables font état d'une flèche ou d'un rameau de laurier noué de bandelettes dont l'on a pensé retrouver les traces sur le tronc d'arbre qui sert d'étai à la jambe[7]. Tenant une flèche, Apollon serait représenté dans son rôle de dieu vengeur, peut-être mis en scène dans le massacre des Niobides[8]. Tenant un rameau de laurier, il serait représenté dans son rôle de purificateur.

Attribution

L'attribution traditionnelle au sculpteur athénien Léocharès se fait sur la base de deux sources littéraires antiques : un passage de l’Histoire naturelle de Pline l'Ancien évoquant un « Apollon au diadème[9] » et la mention par Pausanias d'une statue d'Apollon située devant le temple d'Apollon Alexikakos (« qui éloigne le mal ») à Athènes[10]. La copie est datée de l'ère antonine[7]. L'original devait être en bronze, comme l'indique la présence de l'étai contre la jambe droite. On a également invoqué en appui la découverte à Baïes de fragments d'un moulage pris sur une statue de bronze[11] et rattachés à l’Apollon du Belvédère.

Copies et variantes

L’Apollon du Vatican est le seul exemplaire connu de ce type statuaire. Cependant, on le rapproche fréquemment d'un type d'Artémis dit Diane de Versailles, qui montre la déesse dans une composition en X très similaire, portant la main gauche à son carquois et posant la main sur la tête d'un petit cerf de l'autre.

Diane de Versailles

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Diane de Versailles

La Diane de Versailles, dite aussi Diane chasseresse (Artémis), est un type statuaire grec de la fin du IVe siècle av. J.-C. représentant la déesse Artémis en marche, la main posée sur les bois d'un petit cerf et escortée par un chien. L'exemplaire éponyme, qui est aussi le mieux conservé, figure dans les collections du musée du Louvre sous le numéro Ma 589.

Le prototype a longtemps été attribué à Léocharès sur la base d'une comparaison avec l'Apollon du Belvédère (du musée Pio-Clementino au Vatican), avec lequel l'Artémis partage la représentation en marche et la composition en X. Les styles sont également analogues. Le rapprochement est fait dès le XVIIe siècle ; on a suggéré que les deux statues formaient une paire[6], représentant par exemple le massacre des Niobides[7]

Dans la mythologie grecque, les Niobides sont les enfants d'Amphion et de Niobé, fille de Tantale. Leur mère s'étant vantée d'avoir eu plus d'enfants que Léto, mère d'Apollon et Artémis, les deux dieux les massacrent de leurs flèches.

Mythe[modifier]

Les Niobides apparaissent dès l'Iliade, où Achille raconte leur histoire :

« Les fils, c'est Apollon qui, de courroux, les lui tua,
Avec son arc d'argent, et ses filles, c'est Artémis,
Car Niobé se disait aussi belle que Léto,
Qui n'avait eu que deux enfants, quand elle en avait douze.
Ces deux-là cependant devaient lui tuer tous les siens,
Qui traînèrent neuf jours, sanglants, sans être ensevelis
Car le fils de Cronos avait changé les gens en pierres.
Les dieux du ciel les enterrèrent le dixième jour[1]. »

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