Mariam la petite arabe ! 19ème s! DONS DE L'ESPRIT : EXTASES, LéVITATIONS, STIGMATES, TRANSVERBéRATION, PROPHéTIES, BILOCATION, POSSESSION ANGéLIQUE !

 

http://www.stmichelarchange.org/rubrique,mariam-la-petite-arabe-lectur,462857.html

Mariam la petite arabe - (Soeur Marie de Jésus crucifié)
 

 

 

Soeur Marie de Jésus crucifié

Voici un livre que nous attendions depuis longtemps.

Il présente au lecteur d'aujourd'hui les traits et l'existence de celle qu'on a appelée au siècle dernier "le miracle de la grâce de Dieu" et dont le Cardinal Sevin écrivait : " Elle est et demeurera unique dans les annales de la sainteté chrétienne ": Sur Marie de Jésus Crucifié, Mariam Baouardy, "la petite Arabe ", galiléenne comme Jésus et comme lui morte à 33 ans. Vie merveilleuse, qui offre, à côté des épreuves les plus extraordinaires, telles que obsessions et possessions diaboliques,

les dons de l'Esprit les plus éclatants : extases, lévitations, stigmates, transverbération, apparitions, prophéties, connaissance de choses cachées, bilocation, possession angélique et enfin un charisme inattendu chez une illettrée, celui de poésie, une poésie aux couleurs orientales et aux senteurs bibliques : elle a tout connu de ce que peut connaître un privilégié de l'Esprit.

Mais le miracle des miracles, c'est que cette mystique, pour qui le surnaturel était devenu naturel, fut en même temps la plus simple, la plus humble, la plus obéissante, la plus dévouée des carmélites converses et que, à l'instar des mystiques authentiques, elle a été à l'origine de réalisations apostoliques qui durent encore aujourd'hui. Elle a trouvé dans le Père Amédée BRUNOT le biographe qu'il lui fallait ; un familier de la Terre Sainte et de la Bible, un fervent de Saint Paul bien connu par ses étincelants billets de La Croix et son apostolat paulinien.

Mariam Baouardy nait le 5 janvier 1846 à Abellin, en Galilée. Ses parents la laissent orpheline à 3 ans. Elle entre à 21 ans au Carmel de Pau en prenant le nom de sœur Marie de Jésus Crucifié. Elle meurt à Bethléem dans sa 33e année.

Elle est béatifiée en 1983[1] sous le nom bienheureuse Marie de Jésus Crucifié.

Vie

Naissance

La famille Baouardy, d'origine libanaise, commence par vivre une grande souffrance : la mort de douze garçons en bas âge. Les parents décident de faire un pèlerinage de 170km jusqu'à Bethléem pour prier Dieu de leur accorder une fille par l'intercession de la Vierge Marie. Cette fille nait neuf mois plus tard le 5 janvier 1846. On lui donne le nom de Marie, Mariam. Elle est baptisée et confirmée suivant le rite grec-melkite catholique. L'année d'après, un garçon, Boulos, vient agrandir la famille.

Enfance

Ses parents meurent à quelques jours d'intervalle quand elle a trois ans. Leurs deux enfants sont séparés et ne se reveront plus. Mariam est recueillie par un oncle paternel, tandis que son frère Boulos est recueilli chez une tante maternelle. Voyant la mort approcher, son père a confié Mariam à Saint Joseph.

A l'âge de 13 ans, elle habite Alexandrie et son oncle veut la marier. Elle refuse car elle se sent appelée à donner toute sa vie à Dieu. Elle s'enfuit. Un homme la recueille, mais comme elle refuse de renier sa foi catholique, cet homme lui tranche la gorge. Il la croit morte. Mariam se réveille dans une grotte où une Sœur vêtue en bleu la soigne pendant plusieurs mois. Mariam racontera plus tard que cette femme était la Vierge Marie.

Depuis ce temps là, Mariam étant toute seule, elle travaillera dans plusieurs villes (Alexandrie, Jérusalem, Beyrouth, Marseille) comme servante.

 

Vie religieuse

Sœurs de Saint-Joseph de l'Appartion

A 19 ans, elle entre comme novice au monastère St Joseph de l'Apparition à Marseille. Elle ne sait ni lire ni écrire, et ne parle pas bien le français. Elle aurait reçu les stigmates. Au bout de deux ans, elle n'est pas admise à prononcer ses vœux perpétuels, et on l'oriente vers un ordre plus contemplatif à cause des « grâces mystiques » qui lui seraient accordées.

Carmel

Elle entre alors au Carmel de Pau sous le nom de sœur Marie de Jésus Crucifié.

Trois ans après, en 1870, Mariam fait partie d'un petit groupe qui part pour fonder le premier Carmel en Inde, à Mangalore. Elle prononce ses vœux perpétuels à Mangalore le 21 novembre 1871. En 1872, elle retourne au Carmel de Pau en France car les grâces mystiques qui lui seraient accordées développeraient des tensions dans la communauté religieuse d'Inde.

En 1875, elle part avec un autre petit groupe en Terre Sainte pour fonder un Carmel à Bethléem. Elle s'occupe particulièrement des travaux, étant la seule à parler l'arabe. Elle meurt le 26 août 1878 dans sa 33e année des suites d'une chute.

Grâces mystiques et charismes

Mariam aurait bénéficié de nombreux dons mystiques : extases, visions, lévitation,

stigmates de la Passion, prophétie, etc

Elle aurait composé également de belles poésies alors qu'elle aurait été quasiment illettrée.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Mariam_Baouardy

 

L'Église grecque-catholique melkite, Église grecque-melkite catholique ou Église catholique melkite est une des Églises catholiques orientales. Le chef de l'Église porte le titre de Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des Melkites, avec résidence à Damas en Syrie (titulaire actuel : Sa Béatitude Grégoire III Laham depuis 2000).

Le titre de Patriarche d'Antioche est très disputé et est actuellement porté également par quatre autres chefs d'Église.

 

Siège patriarcal Patriarche

Le titre complet du patriarche est :

« Patriarche des grandes villes d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem, de la Cilicie, de la Syrie, de l'Ibérie, de l'Arabie, de la Mésopotamie, de la Pentapole, de l'Éthiopie, de toute l'Égypte et de tout l'Orient, Père des pères, Pasteur des pasteurs, Pontife des pontifes, treizième des saints apôtres »

Il existe également une formule plus courte :

« Patriarche d'Alexandrie et de la terre d'Égypte, d'Antioche et de tout l'Orient, de Jérusalem et de toute la Palestine »

 

Églises catholiques orientales

Les Églises catholiques orientales forment une des branches des Églises chrétiennes orientales. Elles se caractérisent par le fait d'être en communion avec l'évêque de Rome (le Pape), dont elles reconnaissent la primauté, et d'utiliser les rites liturgiques orientaux (copte, syriaque occidental, maronite, syriaque oriental, byzantin, arménien, guèze), plus ou moins latinisés[réf. nécessaire] . Elles sont définies dans la terminologie catholique comme étant des Églises particulières (sui iuris), membres avec l'Église latine de l' « Église catholique ». Certaines sont présentes depuis la période patristique sur la zone géographioque qu'elles réprésnetent, d'autres, principalment dites "uniates" ont été fondées en Europe centrale et orientale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord-Est ou en Inde méridionale entre le XIIe siècle et le XXe siècle par détachement d'une partie des Églises orientales dans un contexte global d'activité missionnaire, de propagande et d'influence diplomatique de l'Église catholique romaine. La distinction entre ces églises catholiques et les églises orthodoxes locales est partie très difficile : liturgie, discipline sont quasi identiques et seul le rattachement juridique à Rome et à son patriarche (le pape catholique) fait parfois la différence. Les Églises catholiques orientales conservent leurs rites orientaux et continuent à ordonner prêtres les hommes mariés, mais sont partie intégrante de l'église catholique dont elles acceptent la théologie (purgatoire; filioque) et où elles sont nommées : Églises orientales catholiques. Aujourd'hui, avec la diaspora de leurs pays d'origine, elles sont également implantées en Europe occidentale, en Amérique et en Océanie.

Se placer dans la juridiction de l'Église de Rome avait l'avantage, pour les fidèles concernés, soit d'en faire des sujets à part entière dans les états catholiques tels que la Pologne ou l'Empire d'Autriche où les orthodoxes étaient parfois considérés comme des sujets de second ordre, soit de les placer sous une protection européenne dans les états musulmans déclinants tels l'Empire ottoman. C'est pourquoi les églises gréco-catholiques font l'objet de débats et de critiques depuis leur origine, tant dans l'Église catholique où tous les fidèles n'acceptent pas leurs spécificités,[réf. nécessaire] que de la part des Églises orthodoxes qui les considèrent comme des dissidences, responsables de leur propre affaiblissement. Ces critiques portent sur leur identité, en particulier sur leur niveau d’autonomie, sur les conditions de leur formation et de développement, ainsi que sur la légitimité de leur allégeance, à une période où la politique officielle du Vatican est le dialogue œcuménique et le respect des Églises orientales (notamment après le concile Vatican II)

 

Terminologie 

Les Églises catholiques orientales sont également connues sous d'autres noms :

  • Églises orientales catholiques (terme catholique)
  • Églises grecques-catholiques ou gréco-catholiques (termes utilisés pour les Églises catholiques de rite byzantin uniquement)
  • Églises uniates

 

Le terme uniate 

Le terme « uniate » a longtemps servi à désigner les Églises catholiques orientales. En rigueur de terme, il sert à désigner les fractions de ces Églises orientales qui ont rompu avec leur Eglise « mère » orthodoxe et sont entrées en communion avec l’Eglise catholique romaine. Il est attesté pour la première fois au moment du Synode de Brest-Litovsk de 1596, qui donne naissance à l’Eglise gréco-catholique ukrainienne[1]. Aujourd'hui surtout utilisé par les orthodoxes, il a le plus souvent une connotation péjorative[2]. En rigueur de termes, « Églises uniates » et « Églises catholiques orientales » ne sont pas synonymes : unis à Rome dans leur totalité au XIIIème siècle, les chrétiens maronites libanais appartiennent à la deuxième catégorie mais pas à la première.

Ces Églises ont souvent été latinisées. Gardant des apparences orientales (liturgie, paramentique, langue liturgique, discipline en matière de célibat ecclésiastique, musique), elles ont adopté la théologie et l’ecclésiologie catholique. Elles se pensent souvent elles-mêmes comme étant un pont entre le catholicisme et l’orthodoxie[3], comme ont pu le montrer les interventions de Maximos IV, Patriarche de l’Eglise grecque-catholique melkite de 1947 à 1967, lors du Concile Vatican II[4].

Histoire

Contexte général

La séparation entre l'Église de Rome et les Églises byzantines, en premier l'Église de Constantinople, a été symbolisée par les spectaculaires excommunications mutuelles du patriarche œcuménique Michel Ier

Cérulaire et le légat du pape Humbert de Moyenmoûtier en 1054. Cette séparation deviendra définitive dans les esprits en Orient après les Croisades et le sac de Constantinople par les Latins en 1204. Les tentatives d'union lors du deuxième concile de Lyon en 1274, puis lors du concile de Ferrare-Florence en 1438-1442, n'aboutirent pas.

L'Église de Rome développa ensuite une ecclésiologique qui insistait sur l'autorité et la compétence directe du pape sur toutes les Églises locales. Par conséquent, les Églises qui n’étaient pas sous la juridiction papale pouvaient être sujettes de l'activité missionnaire dans le but de les mettre en communion avec Rome.

Cette activité missionnaire fut entreprise en direction de toutes les Églises orientales, souvent avec l'appui des puissances catholiques (en particulier de la France qui se fera reconnaître une sorte de protectorat religieux sur les chrétiens orientaux de l'Empire ottoman). Le résultat fut, d'une part, l'établissement de hiérarchies et le développement de communautés latines (patriarcat latin de Jérusalem, patriarcat latin d'Antioche, puis un peu plus tard, patriarcat latin de Constantinople), d'autre part, la constitution d'Églises orientales « unies » à Rome, par ralliement d'une partie du clergé et des fidèles des Églises « séparées ». Ainsi, au fil du temps, un « pendant catholique, uni à Rome » a été constitué à côté de chacune des Églises orientales[5].

 

Saint Joseph est un personnage du Nouveau Testament (Mt 1, 18 ; Lc, 2,3). C'est un des lointains descendants d'Abraham et du roi David (Mt 1, 1-17). Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Dès lors, il épouse Marie et, acceptant l'enfant, il devint le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David. Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant en pleine connaissance de cause.

Il est indiqué en Mt 13, 55 qu'il était artisan charpentier. Joseph est mentionné pour la dernière fois lors de la visite au Temple de Jérusalem lorsque Jésus est âgé de douze ans (Lc 2, 41-50). La tradition chrétienne en a déduit qu'il était mort avant l'entrée de Jésus dans la vie publique.

 

 

L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérôme qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles doivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots. (voir l'article : Proches de Jésus). Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.

L'Église orthodoxe enseigne de son côté que « Joseph était déjà veuf au moment où il s'est fiancé avec Marie, et il aurait eu des enfants d'une précédente union dont, Jacques « le frère du Seigneur », c'est-à-dire son demi-frère ». Cette tradition s'appuie sur le Protévangile de Jacques où il est dit que l'enfant d'Anne et Joachim, Marie, a été consacré au Seigneur, c’est-à-dire resterait vierge, et que Joseph a eu des fils lors d'un premier mariage : « Anne répondit : « Aussi vrai que vit le Seigneur Dieu, je ferai don de mon enfant, garçon ou fille, au Seigneur mon Dieu et il le servira tous les jours de sa vie. » » (Protév. Jc 4,1). « Alors le prêtre : « Joseph, Joseph, dit-il, tu es l'élu : c'est toi qui prendras en garde la vierge du Seigneur. ». Mais Joseph protesta : « J'ai des fils, je suis un vieillard et elle est une toute jeune fille. Ne vais-je pas devenir la risée des fils d'Israël ? » » (Protév. Jc 9,1-2).

Cette interprétation permet de comprendre, entre autres, que Jacques soit appelé le "frère du Seigneur" (par Paul dans l'Épître aux Galates | Ga 1:19) : celui-ci serait un des fils de Joseph, issus de son premier mariage. Joseph, selon la tradition orthodoxe (mais aussi une certaine tradition iconographique en occident) était beaucoup plus âgé que Marie. Sa mort expliquerait l'absence totale de mention à son propos dans les Actes des Apôtres, contrairement aux autres membres de la famille de Jésus.

Adoptèrent cette théorie : Évangile selon Pierre, Protévangile de Jacques, Clément d'Alexandrie, Origène, Eusèbe de Césarée, Hilaire de Poitiers, Ambrosiaster, Grégoire de Nysse, Épiphane, Ambroise de Milan, Jean Chrysostome, Cyrille d'Alexandrie.

Les catholiques objectent à cette tradition concernant Joseph que la tradition juive de l'époque mariait les jeunes gens très jeunes et non à des personnes nettement plus âgées qu'eux. Dans ce cas Joseph se serait retrouvé veuf très rapidement après son premier mariage. D'autre part, l'Evangile de Luc, lorsqu'il relate des épisodes de l'enfance du Christ, ne parle jamais d'un « frère » de Jésus à cette époque.

Cependant Joseph est souvent représenté comme un homme plus âgé que Marie, et parfois même vraiment âgé. Pour Charles Perrot, il était au contraire un jeune homme au moment de son mariage car les filles « étaient mariées entre douze et quinze ans et les garçons n'étaient guère plus vieux » [1].

La Contre-Réforme a donné à Saint Joseph une place importante.

Les Jésuites le considéraient comme leur protecteur et Thérèse d'Avila lui dédia un couvent.

 

Vénération 
Saint Joseph et l'Enfant

On prie peu Joseph dans toute la première partie du Moyen Âge. Il semble d'ailleurs que son culte ait été à peu près inexistant au début du Moyen Âge, comme le montre d'ailleurs la rareté des toponymes qui le concernent (on n'en trouve guère qu'au Canada, ce qui ne remonte pas au delà de trois siècles, dans le meilleur des cas). Ce « vieillard », ni précurseur, ni apôtre, ni martyr, intéresse peu les fidèles et embarrasse les théologiens : que faire de son épineux statut d’époux de la Vierge ? Quelle paternité attribuer à celui qui a élevé le fils de Dieu ? Dans les écrits des Pères de l’Église, les traités de l’époque carolingienne ou les sermons de saint Bernard, il n’est jamais considéré par lui-même et n’apparaît qu’au sein de discours sur le mariage et la virginité de Marie. Une fête le concernant est certes mentionnée à partir des IXe ‑ Xe siècles, mais se limite aux grandes

abbayes bénédictines. Joseph reste « dans l’ombre de la Vierge » : un retrait nécessaire pour valoriser l’incarnation du Christ qui s’est faite par Marie et non par lui. C'est à partir du XIIIe siècle qu'il sort de l’ombre, en lien avec une plus forte humanisation du Christ et des représentations de plus en plus nombreuses de la Nativité. Cet homme humble, pauvre, modeste et obéissant, père putatif et nourricier, modèle de dévotion au Christ et à la Vierge, séduit en particulier les franciscains, qui débattent pour savoir s’il est le dernier des patriarches ou le premier des saints. L’humble charpentier devient modèle pour tous les chrétiens. Au XVe siècle, durant le Grand Schisme et les rivalités entre Armagnacs et Bourguignons, c’est une véritable campagne de promotion en faveur de Joseph qui est lancée. Gerson, l’un des plus célèbres théologiens de l’époque, multipie les écrits de 1413 à 1418 pour célébrer les noces de Joseph et de Marie, louer sa paternité responsable, le comparer à Jean-Baptiste (ses deux textes les plus importants : Les Considérations sur saint Joseph entre 1413 et 1414, et le sermon Jacob autem genuit, prononcé à Constance le 8 septembre 1416). À la fin du XVe siècle, l’Eglise institue une fête en l’honneur de Joseph. Une authentique dévotion populaire naît alors, qui connaîtra son apogée au XIXe siècle[2].

La fête de saint Joseph se place au 19 mars, et elle était très suivie par les artisans (il était charpentier) puis par les ouvriers (pour ces derniers, dans les limites de leurs disponibilités) ;

    • Saint Joseph voit son culte prendre de l'ampleur au XVIe siècle ;
    • en 1621 le pape Grégoire XV éleva la fête du de saint Joseph le 19 mars au rang de fête d'obligation ;
    • en 1642 le pape Urbain VIII confirma à son tour le rang de cette fête ;
    • en 1661, après l'apparition et le miracle de la source de Cotignac, Mgr Joseph Ondedei, évêque de Fréjus, reconnaît officiellement les apparitions de saint Joseph et en approuve le culte ;
    • cette même année 1661 le roi Louis XIV de France, qui devient père pour la première fois, consacre la France à saint Joseph, chef de la Sainte Famille ;
    • en 1678, l'empereur Léopold Ier, n'ayant pas de fils de ses deux premiers mariages, prénomme Joseph, le fils que lui donne sa troisième épouse (prénom jusqu'alors inusité dans les Maisons royales).
    • en 1741, Marie-Thérèse d'Autriche, fille et héritière de l'empereur Charles VI, mère de trois filles et se débattant dans la guerre de succession d'Autriche, prénomme également son fils Joseph.
    • le 8 décembre 1870 le pape Pie IX déclara officiellement saint Joseph Patron de l'Église universelle, et fit du 19 mars une fête solennelle ;
    • en 1889, le pape Léon XIII démontra comment saint Joseph est le modèle des pères de famille et des travailleurs, et lui décerna officiellement le titre de « saint patron des pères de famille et des travailleurs », titre que la piété populaire lui avait déjà décerné depuis des siècles ;
    • en 1955 le pape Pie XII reprit le principe de la fête du travail en instituant la solennité de saint Joseph artisan et en la fixant au 1er mai de chaque année ; saint Joseph est ainsi l'un des saints que l'on fête deux fois dans l'année (19 mars et 1er mai) ;
    • le pape Jean XXIII a ajouté son nom au canon de la Messe.

Quelques vieux-catholiques considèrent cela comme une innovation [réf. nécessaire], mais la

plupart emploient le missel de 1962, celui d'avant le concile Vatican II, où ce changement est inclus.

On cite des apparitions : celle de Cotignac, le 7 juin 1660, à Gaspard Ricard, un berger, apparition au cours de laquelle il aurait fait jaillir une source qui coule toujours ; il serait aussi apparu aux voyants de Fatima le 13 octobre 1917, tenant l'Enfant Jésus dans ses bras.

Lieux de vénération

Saint Joseph est vénéré plus particulièrement :

 

Suite ! 

 http://efforts.e-monsite.com/pages/cotignac-saint-joseph.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site