Liège ???

 

La légende de saint Hubert

La vision de saint Hubert

Depuis le XVe siècle on dit que le seigneur Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs. La légende rapporte qu'il n'avait pu résister à sa passion un Vendredi saint, et n'ayant trouvé personne pour l'accompagner, était parti chasser sans aucune compagnie. À cette occasion, il se trouva face à un cerf extraordinaire [4]. En effet, celui-ci était blanc et portait une croix lumineuse au milieu de ses bois.

Hubert se mit à pourchasser le cervidé mais celui-ci parvenait toujours à le distancer sans pour autant se fatiguer. Ce n’est qu’au bout d’un long moment que l'animal s’arrêta et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes :

Hubert! Hubert! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ?

Hubert, saisi d'effroi, se jeta à terre et humblement, il interrogea la vision :

Seigneur ! Que faut-il que je fasse ?

La voix reprit :

Va donc auprès de Lambert, mon évêque, à Maastricht. Convertis-toi. Fais pénitence de tes péchés, ainsi qu'il te sera enseigné. Voilà ce à quoi tu dois te résoudre pour n'être point damné dans l'éternité. Je te fais confiance, afin que mon Église, en ces régions sauvages, soit par toi grandement fortifiée.

Et Hubert de répondre, avec force et enthousiasme :

Merci, ô Seigneur. Vous avez ma promesse.
Je ferai pénitence, puisque vous le voulez.
Je saurai en toutes choses me montrer digne de vous!

Biographie

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Hubert est issu de la haute aristocratie franque ; il est même probablement apparenté aux Pépinides et fut contemporain de Pépin de Herstal dont il fut proche. Son nom en fait un probable membre non situé de la famille des Hugobertides, à laquelle appartient Plectrude, l'épouse de Pépin de Herstal. À la mort de saint Lambert il fut désigné pour lui succéder à la tête du diocèse de Tongres-Maastricht. Il établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur (Liège) une institution religieuse (base de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège), et y transféra ses reliques. Ce fait contribua probablement sur ces lieux à la création d'une ville qui devint dans le courant du VIIIe siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht. Mais il est exagéré d'attribuer le transfert du siège de l'évêché à Hubert. L'hagiographe de saint Lambert (vers le milieu du VIIIe siècle) n'aurait pas manqué de mentionner ce fait, or pour lui Liège est "Villa Leodio" (village de Liège). Ce n'est qu'en 911 que l'on voit apparaître pour la première fois "civitas leodio" attestant du fait que Liège est considéré comme un siège d'évêché. L'époque la plus probable pour ce transfert est celle des 15 premières années du règne de Charlemagne, période où le futur empereur séjournait régulièrement à Herstal, une localité proche de quelques kilomètres du lieu de l'assassinat de saint Lambert.

 Godefroy de Bouillon (° vers 1058 ? - + 18 juillet 1100 à Jérusalem) est un chevalier franc et le premier souverain chrétien de Jérusalem, mais qui refusa le titre de roi pour celui, plus humble, d'avoué du Saint-Sépulcre.

 Fils de sainte Ide d'Ardenne, héritière des ducs de Basse-Lotharingie et d'Eustache II, comte de Boulogne, du royaume de France, Godefroy de Bouillon est un descendant de Charlemagne et, comme son illustre ancêtre, un personnage de légende

 Il est au premier rang lors de la prise de Jérusalem en 1099 (les deux premiers sont Letold et Gilbert de Tournai, puis vient Godefroy suivi de son frère Eustache). La couronne de roi de Jérusalem lui est proposée après la prise de la ville, mais il la refuse, arguant qu'il ne peut porter de couronne d'or là où Jésus Christ a dû porter une couronne d'épines. Il accepte le titre d'Avoué du Saint-Sépulcre et se contente de la charge de baron. Ce choix signifait qu'il considère la Terre sainte, Jérusalem avant tout, comme la propriété du Christ et donc, par extension, du Saint Siège. Il se positionne ainsi en serviteur, en défenseur de l'Église. Il est nominalement seigneur du Saint-Sépulcre tout en se maintenant sous l'autorité ecclésiastique. Son titre lui confère les responsabilités suivantes : il doit d'abord avec ses vassaux garder Jérusalem et le tombeau du Christ, puis distribuer des terres aux chevaliers, conquérir et pacifier les villes aux alentours, rendre la justice et pérenniser l'économie locale. Il donne à ses nouveaux États un code de lois sages, connu sous le nom d' Assises de Jérusalem.

 Charlemagne : Charlemagne est le plus illustre représentant des souverains de la dynastie carolingienne, qui lui doit d'ailleurs son nom. Petit-fils de Charles Martel, il est fils de Pépin le Bref et de Berthe de Laon dite « au Grand Pied ».

Selon certains, il aurait vu le jour en Austrasie à Herstal ou à Jupille[18], où réside le plus souvent[19] son père Pépin le Bref (Herstal et Jupille se situent aujourd'hui dans la banlieue nord de la ville de Liège en Belgique et furent à une époque des lieux de résidence privilégiée de certains ancêtres des Carolingiens, notamment Pépin le Gros, le père de Charles Martel)[20].

 

Pépin II de Herstal, dit Pépin le Gros ou encore Pépin le Jeune[1] (né vers 645 - mort le 16 décembre 714 à Jupille), est maire du palais d'Austrasie. Il est le fils d'Ansegisel (lui-même fils d'Arnoul de Metz), et de Begge d'Andenne, fille de Pépin Ier Le Vieux.

 

De plus, il délaisse son épouse Plectrude pour sa maîtresse Alpaïde et les partisans de chaque femme divisent la cour. Cette union est à l'origine de l'assassinat de Lambert, évêque de Tongres-Maastricht, futur saint Lambert, patron de Liège. En septembre d'une année sur laquelle les historiens ne parviennent pas à se mettre d'accord, 696 ou 705, Pépin II convie l'évêque dans son palais de Jupille, près de Liège, dans le but de lui demander de l'unir à Alpaïde. Pépin venait de répudier Plectrude mais l'évêque avait eu vent qu'un enfant était né hors mariage. Il refusa donc de les marier. Quelques jours plus tard, le 17 septembre, Lambert et ses neveux, Pierre et Andolet, sont assassinés par Dodon, frère d'Alpaïde, en représailles à son refus. 

 

Albert d'Aix écrit ceci peu après 1100 à propos de Godefroy de Bouillon lors de la prise de Jérusalem en juin 1099 :

« tandis que tout le peuple chrétien […] faisait un affreux ravage des Sarrasins, le duc Godefroy, s'abstenant de tout massacre, […] dépouilla sa cuirasse et, s'enveloppant d'un vêtement de laine, sortit pieds nus hors des murailles et, suivant l'enceinte extérieure de la ville en toute humilité, rentrant ensuite par la porte qui fait face à la montagne des Oliviers, il alla se présenter devant le sépulcre de notre seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu vivant, versant des larmes, prononçant des prières, chantant des louanges de Dieu et lui rendant grâces pour avoir été jugé digne de voir ce qu'il avait toujours si ardemment désiré. »

On peut également vanter la simplicité de Godefroy. Durant le siège d'Arsouf, les cheiks arabes vinrent déposer des offrandes auprès de Godefroy, et le trouvent assis à même le sol dans sa tente, non pas entouré de soieries mais accroupi sur de la paille. Les cheiks s'émerveillent alors de la modestie du plus grand des princes francs. Godefroy, mis au courant de leurs commentaires, leur répond que « l'homme doit se souvenir qu'il n'est que poussière et qu'il retournera en poussière. »

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Godefroy_de_Bouillon

 

 Suite !!

 

 

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