La Règle du Maître !! donnée sur l'ancien temple d'Apollon Helios, Dieu Soleil

 

Le mot liturgie vient du grec λειτουργία / leitourgía, de λαός / laós, « le peuple » et de la racine ἐργο / ergo, « faire, accomplir ». Il désigne donc, littéralement, le service du peuple. C'est un culte public et officiel institué par une Église.

"... dans la liturgie, rien n'est représenté, tout a lieu en vrai" - Valère Novarina

Dans la Bible des Septante, et le Nouveau Testament, le mot grec désigne le service du Temple. Il est donc associé au culte du Dieu invisible et aux prières qui lui sont adressées.

 règle de saint Benoît fut écrite par Benoît de Nursie pour guider ses disciples dans la vie monastique communautaire (cénobitisme). La rédaction commença vers 540

Benoît avait fondé vers 529 une communauté de moines sur le Mont-Cassin en Italie. Au cours des siècles qui suivirent, cette règle fut progressivement adoptée par un nombre croissant de monastères en Occident ; au-delà de sa grande influence religieuse, elle eut une grande importance dans la formation de la société médiévale, grâce aux idées qu'elle amenait : l'idée d'une constitution écrite, du contrôle de l'autorité par la loi, et de la désignation du détenteur de cette autorité par élection, Benoît ayant voulu que l'abbé soit élu par les frères[1]. Encore aujourd'hui, plusieurs milliers de moines et moniales à travers le monde s'inspirent de la Règle de Saint Benoît.

http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_saint_Beno%C3%AEt

Fuyant de trop nombreux visiteurs attirés par sa réputation de sainteté, et suite à un conflit avec un prêtre du lieu, il se retire vers 529 avec quelques disciples sur le Mont-Cassin, sur l'emplacement d'un ancien temple d'Appollon. Le nombre de ceux qui désirent vivre comme lui et avec lui augmentant, il doit organiser de façon plus précise la vie de sa communauté naissante : il rédige alors sa règle, appelée à un grand succès (voir ci-dessous).

Les sources

En écrivant sa règle, Benoît n'a pas cherché à créer une œuvre originale. Pour élaborer une règle de vie pour sa communauté, il n'hésite pas à s'appuyer sur les trésors d'une tradition monastique encore jeune à nos yeux mais déjà riche. Sa source principale est une règle monastique probablement issue d'Italie à la même époque : la règle du Maître [2]. Mais il reprend, en les modifiant, des passages entiers de Cassien et de

nombreuses idées d'Augustin (par exemple : l'abbé doit servir plus que présider : prodesse magis quam præesse[3]). Il s'appuie aussi sur saint Basile, le législateur du monachisme oriental, qu'il mentionne

explicitement à la fin de sa règle.

Jean Cassien, Joannes Cassianus en latin, dit « le Romain » ou « le Roumain », est né entre 360 et 365 et mort entre 433 et 435[1]. C'est un moine et homme d'Église méditerranéen dont on sait peu de choses.

Il a laissé une œuvre doctrinale importante, dont les Institutions cénobitiques (De Institutis coenobiorum et de octo principalium vitiorum remediis, écrit vers 420) et les Conférences (Conlationes ou Collationes), ouvrages consacrés à la vie monastique, qui ont profondément marqué le monachisme occidental du Ve siècle à nos jours, notamment en raison de leur reprise dans la règle de saint Benoît, mais aussi parce qu'ils s'appuyaient sur l'expérience que fit Cassien du grand monachisme oriental, celui des déserts de Palestine et d'Egypte. Il est le fondateur de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.

Il s'est enfin révélé adepte du semi-pélagianisme, doctrine condamnée lors du Concile d'Orange, en 529.

Il est reconnu saint par les Églises orthodoxes et catholiques. Les orthodoxes le fêtent le 29 février[2] et les catholiques le 23 juillet[3].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Victor_de_Marseille

Selon la tradition, le monastère est fondé par Jean Cassien. Après un long séjour auprès des moines anachorètes d'Égypte, il débarque à Marseille en 416, amené sans doute par Lazare, évêque d'Aix qu'il aurait rencontré l'année précédente en Palestine au concile de Diospolis. Cassien reste à Marseille jusqu'à sa mort entre 433 et 435. Il rassemble des disciples et écrit d'importants ouvrages qui servent de règle de vie et de base de réflexion à ceux qu'attire le monachisme. Ainsi les instructions cénobitiques ou les conférences des pères[10]. Ses œuvres connaissent un fort retentissement et ont été recommandées par saint Benoît à ses disciples[11].

Marseille en 416, amené sans doute par Lazare, évêque d'Aix qu'il aurait rencontré l'année précédente en Palestine au concile de Diospolis. Cassien reste à Marseille jusqu'à sa mort entre 433 et 435. Il rassemble des disciples et écrit d'importants ouvrages qui servent de règle de vie et de base de réflexion à ceux qu'attire le monachisme. Ainsi les instructions cénobitiques ou les conférences des pères[10]. Ses œuvres connaissent un fort retentissement et ont été recommandées par saint Benoît à ses disciples[11]

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Saint-Victor_de_Marseille

L'ermite ou l'anachorète est une personne (le plus souvent un moine) qui a fait le choix d'une vie spirituelle dans la solitude et le recueillement. Les ermites étaient à l'origine appelés anachorètes (du grec ἀναχωρέω), l'anachorétisme (ou érémitisme) étant l'opposé du cénobitisme.

L'ermite partage le plus souvent sa vie entre la prière, la méditation, l'ascèse et le travail. Dans l'isolement volontaire, il est à la recherche ou à l'écoute de vérités supérieures ou de principes essentiels. L'expérience érémitique, dans sa composante spirituelle, s'approche souvent du mysticisme.

 

Origines de l'érémitisme chrétien 

La fin des grandes persécutions chrétiennes, sous Constantin, marque également la fin de la voie royale pour accéder à la sainteté, à savoir le martyre. Sans que le phénomène soit réduit à cette explication, elle n'est pas étrangère au développement de l'érémitisme chrétien, nouveau moyen pour les âmes d'élites d'accéder à la sainteté[1]. Ces anachorètes (du grec anakhôrein, se retirer) s'infligent de rudes privations afin de lutter contre les tentations. Le premier ermite connu de la chrétienté est Saint Antoine (vers 250-356), égyptien aisé qui vers l'âge de 20 ans part s'établir dans le désert de Haute-Égypte, dans la région de Thèbes. Il sera popularisé dès sa mort par Athanase d'Alexandrie (saint Athanase) qui écrira le récit de sa vie et de nombreux ermites suivront son exemple dès la fin du IIIe siècle en se retirant dans le désert[2]. On les appellera les Pères du désert.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Anachor%C3%A8tes

Érémitisme médiéval

Naissent différents ordres érémitiques[3] :

Au XIIe siècle Guillaume de Conchamp fonda l'Abbaye de Fontdouce avec un ermite dénommé Aimar, monastère bénédictin dans lequel il se retira.

On trouve en 1130 un petit groupe d'ermites au hameau de Boscodon (actuel département des Hautes-Alpes, près d'Embrun), sur les terres du seigneur Guillaume de Montmirail. On ignore d'où ils venaient (peut-être de l'ermitage d'Oulx, en Piémont ?). Ils y construisent (ou ils y trouvent ?) une toute petite chapelle dédiée à saint Marcellin, premier évêque d'Embrun, ainsi qu'un petit ermitage au Lavercq, en Ubaye. Bientôt (1142) ils seront rejoints et absorbés (probablement comme convers) par des moines venus de Chalais (Isère), qui construiront l'Abbaye Notre-Dame de Boscodon. La chapelle Saint-Marcellin deviendra une sorte de crypte de la nouvelle abbatiale.

Reclus, recluses et recluseries

Article détaillé : Reclus (moine).

Par idéal religieux, le reclus, ou la recluse (car historiquement les recluses furent plus nombreuses que les reclus) s'enferme dans une cellule et choisit d'y vivre, pour un temps déterminé ou pour la vie, sans jamais en sortir. Il se nourrit de ce qu'on veut bien lui apporter.

De la Renaissance à nos jours

L'érémitisme connut un renouveau à la fin des guerres de Religion en France. Les plus célèbres ermites étaient ceux du Mont-Valérien et de la forêt de Sénart. Ces communautés existèrent jusqu'à la Révolution française (cf. les travaux de J. Sainsaulieu). Au XXe siècle Charles de Foucauld a vécu en ermite à Tamanrasset tout en ayant de nombreux contacts avec la population locale.

Pour les chrétiens, l'ermite recherche la solitude et le silence pour faire un retour sur lui-même, lutter contre les tentations et trouver les conditions favorables pour rencontrer Dieu, à l'image du Christ qui s'est plusieurs fois retiré dans le désert pour prier.

 

Église d'Orient

L'Église d'Orient ne connait que le monachisme. Entre moines et fidèles, il y a une différence d'intensité mais non de nature, les conseils évangéliques s'adressant à tous.
Il arrive ainsi que des fidèles se retirent de la vie sociale (provisoirement ou en permanence) pour se consacrer entièrement à la vie spirituelle de façon solitaire. En Russie ils sont appelés poustinikki ou poustinik, ce qui signifie ermite. La poustinia (ermitage du poustinik) est toujours ouverte aux gens qui désirent rencontrer l'ermite. En cas de besoin, celui-ci aidera volontiers les gens de la communauté, car il ne s'est pas retiré pour lui seul mais pour toute l'humanité. Le poustinik qui revient à la vie civile est reçu avec joie et attention car il fait part aux autres des fruits de sa rencontre avec Dieu dans la solitude[4].

Les moines athonites se retirent pour prier seuls dans des ermitages du Mont Athos face à la mer, Karoulia.

Moine gyrovague

Article détaillé : Gyrovague.

Le moine gyrovague (du latin ecclésiastique gyrovagus), que l'on peut rapprocher de l'ermite, est un moine errant et mendiant. À l'origine il s'agit de moines errants grecs qui vivaient d'aumônes et n'avaient pas de demeure fixe.
On retrouve cette tradition du moine errant encore très présente en Inde, avec les sadhus ou moines shivaïtes, qui inspirent à la fois respect et crainte auprès de la population ; ces hommes ont parfois délaissé une situation confortable par esprit de renoncement, vivent d'aumônes, dorment au bord des routes, se déplacent pour de longs pèlerinages et s'adonnent à de sévères austérités. Tous les 12 ans, en quatre endroits et à des dates différentes, les sadhus convergent de toute l'Inde vers l'un des plus grands rassemblements spirituels sur terre, la maha kumbh mela.

 

Anachorètes en Asie

L'ermitage pour raison religieuse de 5, 10 ans, voire plus, est monnaie courante en Asie. Il est également quasiment obligatoire pour les grands lamas du bouddhisme tibétain. La branche des Kagyu (une des quatre branches du bouddhisme tibétain) n'attribue le terme de Lama qu'àprès deux retraites, pas forcément consécutives, de 3 ans, 3 mois et 3 jours.

Les anachorètes, Lamas, gomtchén (sorcier - si bouddhiste, souvent formé à la grande école de "Gyud"), .... se retirent souvent dans des grottes himalayéennes, en haute altitude et difficiles d'accès (voir "Dieux et démons des soltides tibétaines" - Alexandra David Neel ).

Eremitisme en France

Les ermites sont, par définition, jaloux de leur solitude; ils recherchent l'anonymat. Il est ainsi difficile de connaitre leur nombre. Cependant un recensement informel récent estime qu'il se trouve en France de 200 à 300 ermites (hommes ou femmes) vivant sous la responsabilite directe d'un évêque[5].

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anachor%C3%A8tes 

Suite ! 

 

 

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