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Jacques Fabrice Vallée

 

Jacques Fabrice Vallée, né à Pontoise (Val d'Oise) le 24 septembre 1939, est un informaticien, astronome, ufologue, et romancier français. Il vit dans la région de San Francisco.

 

Fils d'un magistrat, Jacques Vallée obtient une licence de mathématique à la Sorbonne et une maitrise d'astrophysique à l'Université de Lille. Adolescent, à Pontoise, deux choses orientent sa vie : la vision d'un OVNI dans le ciel de sa ville natale, « classique, argenté, réfléchissant le Soleil, avec une sorte de dôme transparent dessus » (observation qui sera confirmée par l'un de ses amis habitant la même ville) et la lecture en 1958 d'un livre de l'ufologue français Aimé Michel, avec qui il entre en correspondance.

Lors de ses études d'astrophysique, il observe d'autres OVNIs, qu'il ne peut pas expliquer. En 1961, il entame sa carrière professionnelle en tant qu'astronome à l'Observatoire de Paris.

En 1962, il quitte la France pour pratiquer l'astronomie à l'Université du Texas (États-Unis), où il contribue à établir la première carte informatisée de Mars pour la NASA. Il étudie ensuite à la Northwestern University, où il obtient un doctorat en informatique. Enquêteur capital du grand projet de la NSF de réseau d'ordinateurs, qui aboutit au premier système de conférence sur l'ARPANET plusieurs années avant l'avènement de l'Internet, il officie également au National Advisory Committee of the University of Michigan College of Engineering.

Un poltergeist, de l'allemand poltergeist, dérivé de poltern « faire du bruit » et geist « esprit », est un phénomène paranormal consistant en des bruits divers, des déplacements, apparitions ou disparitions d'objets et autres phénomènes a priori inexplicables. Les poltergeists sont, en général, considérés comme des phénomènes de « petite hantise » liés le plus souvent à la présence d'un(e) adolescent(e) perturbé(e)[1], par opposition aux phénomènes de « grande hantise » qui supposent l'intervention de l'esprit d'un ou plusieurs morts, bien que la séparation ne soit pas toujours évidente[2].

Origine du nom

Le terme poltergeist apparaît en 1540 dans le Nouveau dictionnaire d'Erasmus Alberus[3]. Il est employé, pour la première fois en allemand, par Martin Luther durant la Réforme protestante, dans Propos de table[N 1], pour désigner des événements qui, selon les croyances populaires de l'époque, sont provoqués par des esprits désincarnés ou par le diable[4],[5]. Catherine Crowe l'utilise pour la première fois en anglais en 1848[6] et c'est la médium roumaine Eleonore Zugun[N 2] qui, au milieu du XXe siècle, le popularise en se faisant appeler « fille de Poltergeist »[7]. Paradoxalement, les Allemands utilisent désormais plus volontiers le terme Spuk[8].

Poltergeist est un nom absent de la quasi-totalité des grands dictionnaires français contemporains[9]. On le traduit couramment par l'expression « esprit frappeur »[10]. Pour le remplacer, l'écrivain et parapsychologue René Sudre a proposé sans succès le néologisme thorybisme, par dérivation d'un mot grec signifiant bruit ou trouble[11].

 

Nature du phénomène

Les manifestations d'un poltergeist présentent tout ou partie d'une gamme considérable d'effets défiants la raison : coups ou bruits violents de percussion, bruits divers, sans cause identifiable ; jets de pierres ou de débris inexpliqués, visant l'intérieur ou l'extérieur d'une maison (lithobolie); déplacement ou projection d'objets (parfois brisés), pouvant aller jusqu'à leur lévitation ou leur apparente téléportation à travers des parois solides. Plus rarement : combustions spontanées ; actions sur les personnes : contacts, griffures, morsures et lévitations[13],[14],[15] ; emploi d'une voix spectrale (utilisation des « fausses cordes vocales » des victimes[N 3]) et apparitions. Voici la description qu'en fait Ernest Bozzano:

« Outre les phénomènes auxquels nous avons fait allusion, de meubles qui se déplacent, de fenêtres et portes qui claquent, de vaisselle qui se brise, il s'agit très souvent de sonnettes qui ne cessent de s'agiter bruyamment sans cause apparente, même après qu'elles ont été isolées par la suppression des cordons et des fils. Tout aussi fréquents sont les cas de « pluies de pierres », présentant des traits caractéristiques fort remarquables, comme lorsque les pierres parcourent des trajectoires contraires aux lois physiques, ou s'arrêtent en l'air, ou tombent lentement, ou atteignent avec une dextérité très insolite un but déterminé, ou frappent sans faire de mal, ou bien sans rebondir ensuite, comme si elles étaient empoignées par une main invisible ; ou comme lorsque les pierres se trouvent être chaudes, voire même brûlantes. En d'autres circonstances, les draps sont violemment arrachés des lits des personnes couchées, ces dernières étant soulevées et déposées doucement sur le sol, si toutefois les lits eux-mêmes ne sont pas renversés. »[16]

Les manifestations semblent en général purement « gratuites » et totalement dénuées de cause et de logique. Malgré des dégâts matériels, parfois importants, les personnes présentes sont rarement blessées[17] :

« Mais ce qui nous a le plus étonnés, c'est qu'aucune des 300 pierres jetées n'ait touché personne ; le premier jour, mon petit garçon était au jardin, ma petite fille dormait au premier, dans son berceau près de la fenêtre ouverte ; ils n'ont été incommodés en aucune façon ; la bonne a reçu, il est vrai, un quart de brique sur la tête, mais elle n'en a presque pas souffert ; mon beau-père a été touché au bras et il s'est écrié « Tiens, je n'ai rien senti ». »[18]

Le phénomène est attesté dans toutes les régions du monde, en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Chine, en Afrique, en Amérique du Sud, au Japon, en Inde, en Nouvelle-Zélande, en Patagonie, aux Antilles, à Java, etc. Il est aussi présent à toutes les époques: le chercheur Hereward Carrington en a identifiés cinq antérieurs à l'an mil, et 130 entre le XIe siècle et la fin du XIXe siècle[19],[20],[21]. Toutefois, une étude concernant les phénomènes "psi" dans l'antiquité, ne trouve « aucun récit préchrétien reconnaissable » décrivant un poltergeist, bien que Suétone cite le cas d'un homme qui, s'étant endormi dans un lieu sacré, s'en est trouvé soudain éjecté, avec son lit, « par une force occulte subite »[22].

 

Cas inexpliqués anciens

Joigny (France) début du XIe siècle

Selon le chroniqueur Raoul Glaber:

« Au même temps un présage merveilleux et digne de trouver place ici se manifesta près du château de Joigny, chez un noble homme, nommé Arlebaud. Pendant trois ans, il tomba presque continuellement, dans toute sa maison, des pierres de diverses grandeurs, dont on peut voir encore des monceaux tout autour de sa demeure. Venaient-elles de l'air, ou pénétraient-elles par le toit? C'est ce que personne ne peut dire. Ce qu'il y a de sûr, c'est que cette pluie, qui ne s'arrêtait ni la nuit, ni le jour, ne blessa pas une seule personne, et même ne brisa pas un vase. »[31]

Paris (France) 1846

En novembre 1846, une maison située en bordure des travaux de ce qui sera la rue Racine à Paris est bombardée chaque soir par des pierres de toutes tailles qui défoncent portes, fenêtres, toits et planchers. L'habitant des lieux, M. Lerrible, dépose 30 plaintes auprès de la police. Des agents sont placés en surveillance, le commissaire de police et même le chef de la sureté se rendent sur place. Un peloton du 24e régiment de chasseurs est même dépêché sur les lieux, sans résultat. Tous les journaux de l'époque relatent l'affaire, à commencer par la Gazette des Tribunaux. Au bout de trois semaines le phénomène cessa aussi brusquement qu'il avait commencé. On prétendit, sans autre précision, qu'un homme avait été pris sur le fait et emprisonné. Le journal La Patrie ayant publié que le coupable était M. Lerrible lui-même, celui-ci assigna le journal en justice pour diffamation et gagna son procès. Au cours des débats, il ne fut nullement fait état de l'arrestation d'un vrai coupable.[32],[33] Interrogé par un chercheur, la réponse du remplaçant du commissaire de police fut d'ailleurs sans ambiguïté :

« Monsieur le commissaire de police vous affirmerait comme moi, Monsieur, que malgré nos infatigables recherches, on n'a jamais pu rien découvrir, et je peux vous assurer à l'avance qu'on ne découvrira jamais rien ! »[34]

Cas inexpliqués récents

Arcachon (France) 1963

La clinique du docteur Cuénot[N 9] à Arcachon est bombardée de pierres, du mois de mai au mois de septembre 1963, sans que l'on puisse trouver d'explication rationnelle. Des projectiles de toutes natures et de toutes tailles tombent autour du personnel et des patients. Le commissaire de police local ne juge pas utile de procéder à une enquête. Le professeur Robert Tocquet, appelé en renfort, conclut après une étude minutieuse que cette pluie de pierres est liée à la présence d'une jeune malade névrotique. Elle ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du lancement des projectiles, mais le phénomène cesse après son transfert dans une autre clinique[35],[36],[37].

Récit plus détaillé sur le site Ouriel.

Rosenheim (Allemagne) 1968

En 1968, de nombreux phénomènes de nature électrique, mais aussi des déplacements inexplicables de meubles et d'objets se produisent dans le cabinet de Me Sigmund Adam, un avocat très connu de la ville de Rosenheim près de Munich. Les machines de bureau se dérèglent, les disjoncteurs sautent, les ampoules électriques grillent ou se dévissent seules et tombent, les tubes fluorescents tournent dans leurs logements. Les téléphones sonnent sans raison, on note des appels répétés – parfois plusieurs par minute – à l'horloge parlante. Évidemment c'est le réseau électrique qui est soupçonné. La compagnie d'électricité envoie deux ingénieurs qui ne constatent aucune anomalie alors que les phénomènes se déroulent en leur présence. La pose d'une ligne d'alimentation directe et même l'installation d'un générateur spécifique, indépendant du réseau, ne règlent rien. Parallèlement des bruits d'explosion se font entendre, des tiroirs s'ouvrent seuls, une lourde armoire de 150 kg se décolle de la cloison de 28 cm, et il faut deux hommes pour la remettre à sa place. L'ingénieur Karl Bruner voit un grand tableau faire une rotation complète. Pour tenter d'éclaircir le mystère, l'avocat porte plainte contre X.

Institut Max-Planck à Munich

Les docteurs F. Karger et G. Zicha de l'Institut Max-Planck de physique de Munich[N 10] sont dépêchés sur place et, après une longue et minutieuse enquête, concluent que les phénomènes, dûment observés et enregistrés, ne sont pas explicables par les moyens actuels de la physique théorique. Les conclusions du rapport officiel de 19 pages rédigé par les deux experts sont les suivantes[38] :

  • 1 - Bien qu'ils aient été enregistrés avec toutes les facilités offertes par la physique expérimentale, les évènements défiaient toute explication par les théories physiques habituelles.
  • 2 - Les phénomènes paraissaient résulter de forces non périodiques de courte durée.
  • 3 - Ils ne semblaient pas être provoqués par des forces électrodynamiques connues.
  • 4 - Il s'agissait non seulement d'explosions, mais aussi de mouvements complexes (rotations de tableaux, courbes décrites par les stylets enregistreurs).
  • 5 - Ces mouvements donnaient l'impression d'être sous contrôle intelligent et d'avoir tendance à échapper aux recherches.

On finit par constater que les phénomènes sont liés à la présence d'une jeune employée de 19 ans, Anne-Marie S. On l'éloigne sur les recommandations du professeur Hans Bender et les phénomènes cessent après son départ[39],[40],[41].

Les diverses hypothèses expliquées sur ce lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Poltergeist

 

Suite !! 

 

 

 

 

 

 

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