Impacts mutagènes ?

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Les impacts mutagènes du tritium sous-estimés ?

Selon l'ASN, les impacts sur l'environnement et la santé du tritium, un radionucléide dit ''peu toxique'', pourraient être sous-estimés. D'autant que les sources d'émissions sont amenées à s'amplifier avec le développement des réacteurs EPR et ITER.

Gestion des risques | 12 Juillet 2010 | Actu-Environnement.com
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Dans un Livre Blanc publié le 8 juillet après deux ans de travaux, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) fait l'analyse des risques potentiels sur l'environnement et la santé du tritium, un isotope radioactif de l'hydrogène considéré peu ''dangereux''.
Des risques qui pourraient être sous-estimés, selon les deux groupes de réflexion, créés en 2008 par l'ASN, après l'examen de plusieurs études scientifiques sur le sujet.

Rappelons que le tritium est un émetteur bêta (électron) de faible énergie avec une période ou demi-vie de 12,3 ans. Il est produit naturellement par action des rayons cosmiques (neutrons) sur l'air mais également par l'industrie nucléaire (centrales, installations de traitement du combustible, activités militaires, …) . Plus de 20.000 mesures réglementaires par an de tritium dans l'eau et dans l'air sont ainsi réalisées autour des centrales, a rappelé l'ASN, à l'occasion d'une conférence de presse.

Ce radionucléide est considéré ''peu radiotoxique'' en France. Il délivre ''une dose moyenne annuelle de l'ordre d'un microsievert (µSv)'', soit le millième du seuil limite pour le public (de 1 millisievert), a précisé André-Claude Lacoste, président de l'ASN. Mais même ''faibles'' (l'équivalent au total d'une quarantaine de grammes par an), les rejets du tritium, issus de l'industrie nucléaire, pourraient fortement progresser dans les prochaines décennies, dus notamment à l'évolution du parc (avec les deux réacteurs EPR prévus à Flamanville et Penly), de ses modes de gestion du combustible mais aussi le projet international ITER de réacteur à fusion thermonucléaire. Ce projet consiste en effet à fusionner deux atomes de l'hydrogène - le deutérium et le tritium - pour créer un noyau plus lourd, celui de l'hélium.
Les nouveaux réacteurs de 4e génération (plus enrichis) seront aussi amenés à produire davantage de tritium que ceux actuels à eau pressurisée.

Des risques liés à des expositions in utero

Le comportement du tritium dans l'environnement tout comme les modalités d'évaluation de l'impact biologique du radionucléide sur l'homme ont également fait l'objet de recherches, notamment en Grande-Bretagne fin 2007. L'une des études, menée près de Sellafield, où se trouve une usine de retraitement de combustibles, a montré des concentrations de tritium dans la faune marine (poissons plats, crustacés, mollusques) de la baie de Cardiff ''1.000 à 10.000 fois supérieures à celles de l'eau de mer'', a rappelé Patrick Smeesters, de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire belge, ayant participé au Livre Blanc. L'étude souligne une possible accumulation du tritium le long de la chaîne alimentaire marine. D'autant que cette bioccumulation pourrait être liée à des rejets d'eau tritiée? Deux autres facteurs expliqueraient les concentrations ''anormalement élevées'' dans les poissons. Celles-ci pourraient être liées à une rémanence du tritium dans des sédiments, suite à des rejets antérieurs importants, ou à l'existence, dans les mêmes eaux de rejets, de molécules organiques tritiées.

Cet isotope de l'hydrogène, rejeté sous forme d'eau tritiée, serait ensuite ingéré par les animaux et intégré à des molécules organiques. Associé à certains composants des cellules, le tritium peut agir ''au coeur même de l'ADN'', selon M. Smeesters. Les études de toxicité (menées sur des animaux) se focalisent sur les stades de la grossesse. Pour un embryon de quelques cellules seulement, de tels composés organiques à base de tritium s'intégrant à leur ADN risquent de provoquer des mutations, ''comme tous les rayonnements ionisants''. Le plus important des risques identifiés est une recrudescence de fausses-couches.

Une autre étude britannique a également indiqué d'accroître le poids du tritium dans le calcul de la dosimétrie, face une possible ''sous-estimation de l'efficacité biologique relative du rayonnement du tritium''. Le groupe de travail, présidé par M. Smeesters, préconise notamment d'utiliser un facteur de pondération pour les rayonnements (wR) de 2 (au lieu de 1) dans les situations d'évaluation de risque individuel.

Un plan d'actions

Dans ce Livre Blanc basé sur la synthèse des travaux des groupes et leurs recommandations, l'ASN a élaboré un plan d'actions ''au nom du principe de précaution''. Le directeur général de l'ASN Jean-Christophe Niel, a appelé les organismes de recherches (IRSN, Agence nationale de sécurité sanitaire, CEA, Commission Internationale de Protection Radiologique..) à approfondir les études notamment sur les effets de l'exposition de l'embryon et du fœtus au tritium. M. Niel a aussi préconisé une harmonisation des méthodes d'évaluation des doses en fonction de la forme physico-chimique du tritium, de la voie de contamination, outre la durée d'exposition. L'ASN a également demandé des investigations sur de nouvelles approches par rapport à d'éventuels effets héréditaires et de cancers (études épidémiologiques chez les travailleurs, etc.).

Outre l'évaluation de l'impact sur la santé et l'environnement prévue dans le plan, l'ASN va également créer un comité de suivi et invite les exploitants d'installations nucléaires (Areva, EDF) à maîtriser leurs rejets du tritium et mettre en place une veille technologique dans le domaine de la détritiation.

Rachida Boughriet

Notes

 
 
LOS ANGELES TIMES
La Pollution radioactive trouvé en Test bien : Rockwell : Tritium infiltré dans l'eau souterraine près du laboratoire Simi Hills, mais à des niveaux de sécurité, les dirigeants de la société dire.


31 Août, 1991|MYRON LEVIN | FOIS SCÉNARISTE


Les résultats des essais a annoncé vendredi a révélé pour la première fois cette pollution radioactive à basse altitude a infiltré dans l'eau souterraine près de Rockwell International Santa Susana Field Laboratory, contrairement aux dernières assurances que les opérations nucléaires sur le site est de Simi Valley n'avaient aucune incidence sur l'eau souterraine.

Tritium, une forme d'hydrogène radioactif, a été trouvé dans un test bien 100 pieds au nord-ouest de la limite de la propriété de Rockwell, bien qu'à des niveaux inférieurs des limites de l'eau potable, dit le responsables avec la division de Rocketdyne de Rockwell.




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Le tritium variait entre 3,780 et 5,410 picocuries par litre d'eau, bien au sein de la norme de l'eau potable de 20 000 picocuries par litre. Fonctionnaires de l'environnement, a déclaré que le tritium ne pose aucun risque et que gens et le bétail dans la région ne vous fiez pas sur les puits d'eau souterraine.

Néanmoins, des représentants des organismes environnementaux et de Rockwell dit que les niveaux étaient trop élevées survenus naturellement et presque certainement seeped sur le site de test--où Rockwell fait autrefois travail nucléaire pour le gouvernement des États-Unis.

« Nous n'avons pas beaucoup de doute qu'ils venaient de notre opération, » dit Phil Rutherford, gestionnaire de la physique de protection et de la santé rayonnement pour la division de Rocketdyne de Rockwell. Les niveaux « sont trop loin au-dessus de fond », dit-il.

Rockwell divulgués précédemment en août que les échantillons d'eau de la même contenaient bien concentrations du trichloroéthylène solvant chimique allant de 7 à 19 parties par milliard.

Fonctionnaires, a déclaré que les résultats de test des trois autres puits hors site sont attendus cet automne.

Les puits échantillons ont été prélevés sur les biens possédés par l'Institut Brandeis-Bardin près de Simi Valley, qui s'étend de camp de jour pour enfants environ un mille du puits.

« Il n'est pas présente un risque pour la santé parce que nous n'allons pas boire l'eau, », a déclaré Helen Eisenstein, un avocat et membre du Conseil de l'Institut. « C'est dans une région très éloignée du camp ».

Mais Eisenstein, a déclaré que l'Institut mène sa propre enquête de contamination du sol et des eaux souterraines.

« Nous avons retenu notre propre consultants », a déclaré Eisenstein. « Nous estimons que n'est plus, il convient d'asseoir et de laisser à d'autres nous rassurer que tout va bien. »

« Une de nos principales préoccupations est que pour les années Rockwell a maintenu qu'il y n'a eu aucune contamination radioactive hors site », dit-elle.

Rockwell est engagé dans un nettoyage pluriannuel de surtout à basse altitude contamination chimique et radioactif provenant de plus de 30 ans de recherche nucléaire sur le site d'essai dans les collines de Simi. Sous la pression des organismes de réglementation, la compagnie a renforcé de surveillance de l'eau souterraine hors site pour les polluants peuvent ont infiltré au-delà de sa propriété.

Dirigeants de la société a déclaré à plusieurs reprises par le passé qu'il y avait aucune preuve de la contamination des eaux souterraines hors site. Une fois l'an dernier, la compagnie dit tests ont montré que des activités nucléaires passées avaient « en aucune façon touché au sol eau. »




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Cependant Rockwell, qui traditionnellement avait testé pour certains éléments radioactifs, n'avait pas échantillonnées pour tritium, prétendant il n'était pas nécessaire de chercher la substance.

Gregg Dempsey, un chef de la Direction générale avec le Bureau de l'EPA des programmes de rayonnement à Las Vegas, a critiqué l'absence de tests de tritium--soulignant que tritium est un bon indicateur de risque de contamination en raison de son mouvement rapide à travers le sol. Puis Dempsey en 1989 tritium trouvés dans l'eau souterraine près d'un bâtiment ancien réacteur nucléaire appelé bâtiment 59.

Bien que d'aucun problème de santé immédiate, Dempsey dit que les nouvelles découvertes devraient déclencher une recherche de bâtiment ou de la région qui avait fui le tritium.

Rutherford croit le tritium une fuite de bâtiment 59, qu'il dit est environ 200 à 300 mètres de l'essai bien.

Temps personnel écrivain Carlos V. Lozano a contribué à cette histoire.
 
 
 

Scandale sanitaire, grave contamination radioactive dans une zone résidentielle d’Ile-de-France

Publié le 24 novembre 2010

 

Cyber action N° 381 : Scandale sanitaire : grave contamination radioactive dans une zone résidentielle d'Ile-de-France

 

Cyber action mise en ligne le 23/11/2010 , en partenariat avec : Réseau Sortir du Nucléaire
Elle sera envoyée à : le Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé

 

Le Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) contamine depuis neuf mois la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val de Marne, Ile-de-France) et ses habitants, avec des déchets nucléaires issus de la fabrication des bombes atomiques. Une forte pollution radioactive au tritium touche en effet une zone résidentielle de Saint-Maur-des-Fossés, contaminant l’environnement et les riverains jusqu'à plusieurs centaines de mètres de la source.

 

explicatif.
La pollution radioactive a été provoquée par un tamis contaminé au tritium (hydrogène radioactif), objet provenant du centre du CEA de Valduc (Côte-d'or), où l’on fabrique les bombes atomiques. Ce tamis, qui sert à filtrer le tritium, se trouvait dans les locaux d'un prestataire du CEA, l'entreprise 2M Process, installée à Saint-Maur-des-Fossés.
Il aura fallu 9 mois pour détecter les rejets radioactifs du tamis, une pollution incontrôlée et dangereuse. La contamination de cinq personnes vivant à proximité immédiate est déjà avérée. À 200 mètres de la source de contamination se trouve le collège Camille Pissarro (3), qui accueille des centaines d'adolescents.

 

À l’entrée des locaux de l'entreprise 2M Process, la contamination en tritium est 100 fois supérieure à celle que l'on mesure autour des installations nucléaires les plus polluantes. Les autorités sanitaires, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la Direction Générale de la Santé (DGS) tentent activement de banaliser cette pollution scandaleuse. Aucune information sur la radioactivité du tamis n'a encore été diffusée.

 

Selon l’IRSN, les niveaux de doses de tritium inhalées par les riverains contaminés « sont inférieurs à la dose reçue en une heure à bord d'un avion à 10.000 mètres d'altitude » mais en juillet dernier, le même institut s’interrogeait, dans une synthèse d’études, sur le tritium et « les lacunes de connaissances sur ses effets sanitaires et environnementaux ». L’IRSN demandait dans le même document « une évaluation, dans des conditions réalistes d’exposition, des effets biologiques et sanitaires du tritium sur les organismes vivants ».

 

Le Réseau “Sortir du nucléaire” condamne fermement toute banalisation de cette contamination radioactive qui met en danger les habitants de Saint-Maur-des-Fossés.

 

Le tritium est un élément radioactif qu’il est difficile de confiner, et qui se substitue à l’hydrogène dans l'organisme humain. Les effets sanitaires de l’incorporation et de l’accumulation du tritium dans le corps humain sont méconnus. Selon plusieurs experts internationaux, la radiotoxicité du tritium est actuellement sous-évaluée.

 

Cette contamination aux conséquences très graves est encore inexplicable. Manifestement, le CEA croyait qu'il s'agissait d'un tamis neuf lorsqu'il l'a envoyé à son prestataire 2M Process. Ce dernier ignorait donc tout de la radioactivité de l'objet.

 

Comment un tel enchaînement de dysfonctionnements, mettant en danger la population et les prestataires du CEA depuis 9 mois, a-t-il été possible ? Le Réseau “Sortir du nucléaire” demande, dans les meilleurs délais, que toute la lumière soit faite sur la contamination radioactive des habitants et de l’environnement du quartier concerné, et notamment sur les risques sanitaires encourus par les élèves du collège Camille Pissarro. Ces investigations doivent être menées par des experts indépendants de l’État et du lobby nucléaire.

 

Les organismes officiels concernés (IRSN, ASN, DGS…), les autorités sanitaires et politiques (ministères de la Santé et de de l'Industrie…) doivent absolument prendre la mesure du scandale sanitaire en cours, et mettre en oeuvre des solutions rapides et efficaces.

 

Ce scandale vient confirmer que le nucléaire ne peut en aucun cas se prétendre une technologie « propre ».

 

Jean Pierre Minne Réseau Sortir du Nucléaire
Alain Uguen Association Cyber @cteurs

 

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