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Eglises de Yahweh sur Temple d' Apollon Culte de Mitra !!???

 

De façon plus matérielle, le Lycée était un gymnase d'Athènes près duquel Socrate, puis Aristote enseignèrent. Pour cette raison, les disciples d'Aristote furent qualifiés de Λύκειοι Περιπατητικοί / Lukeioi Peripatêtikoi, « ceux qui se promènent près du Lycée », d'où leur nom français de péripatéticiens. Le bâtiment était situé à proximité du temple d'Apollon lycien, d'où son nom.

Les oracles grecs constituent un aspect fondamental de la religion et de la culture grecques. L'oracle est la réponse donnée par un dieu à une question personnelle, concernant généralement le futur. De tels oracles ne peuvent être rendus que par certains dieux, dans des lieux précis, sur des sujets déterminés et dans le respect de rites rigoureusement respectés : la prise d'oracle s'apparente à un culte. L'interprétation des réponses du dieu, qui s'exprime de diverses manières, demande parfois un apprentissage et l'oracle nécessite, en général, une interprétation heuristique, il s'agit souvent d'une parole énigmatique, sibylline (Sibylle était une prêtresse d'Apollon et une oracle, dans la mythologie grecque).

Par extension et déformation, le terme d'oracle désigne aussi le dieu consulté, l'intermédiaire humain qui transmet la réponse ou encore le lieu sacré où la réponse est donnée. La langue grecque distingue ces différents sens : parmi de nombreux termes, la réponse divine peut être désignée par χρησμός / khrêsmós, proprement « le fait d'informer ». On peut aussi dire φάτις / phátis, « le fait de parler ». L'interprète de la réponse divine est souvent désigné par προφήτης / prophêtês, "qui parle à la place [du dieu]", σίβυλλα/sibylla, ou encore μάντις / mántis et πρόμαντις / prómantis. Enfin, le lieu de l'oracle est le χρηστήριον / khrêstếrion (terme qui désigne aussi l'oracle et la réponse de l'oracle).

La mantique, c'est-à-dire le domaine de la divination, n'est, dans le monde grec antique, constituée que des sciences oraculaires. Les devins comme Tirésias sont considérés comme des personnages mythologiques : la divination, en Grèce, n'est pas l'affaire de mortels inspirés mais de personnes respectant des rites déterminés, bien que la tradition ait pu donner l'apparence d'une telle inspiration, ou, au sens propre, ἐνθουσιασμός / enthousiasmós, « enthousiasme », c'est-à-dire le « fait d'avoir le dieu en soi ».

Les dieux-devins

La faculté de divination, ou μαντεία / manteía, est une capacité purement divine. Pour comprendre la mantique grecque, il faut savoir que le destin, personnifié par les trois Moires (Μοῖραι / mõirai, proprement « celles qui donnent [le destin] en partage »), est une force indépendante des dieux, qui y sont soumis et ne peuvent le fléchir. Tout au plus peuvent-ils le retarder et, surtout, l'entrapercevoir et en faire part, de manière voilée, aux mortels. Ce pouvoir de divination semble, dans les premiers temps de la mantique, être lié fortement avec la terre et les forces chtoniennes, d'où les oracles rendus par incubation, c'est-à-dire transmis aux mortels par les songes, après une nuit passée contre le sol.

On le voit, la Pythie était en état d'enthousiasme, c'est-à-dire d'inspiration divine ; la légende rapportait que des effluves magiques sourdaient dans le temple, et qu'ils étaient responsable de l'état second connu par la Pythie. Selon des historiens grecs, qui ne font que répéter des légendes, ces effluves auraient même poussé au suicide des bergers et de simples mortels qui les auraient respirées par hasard, avant que l'on destine à ce rôle dangereux la seule Pythie. Il convenait donc que celle-ci, pour recevoir l'inspiration divine, le pneuma sans en souffrir, fût pure, vierge, et menât une vie saine. Son esprit devait être disponible, calme et serein, afin que la possession par le dieu ne soit pas rejetée, au risque de la mener à la mort.

On l'a dit, les chrétiens ont tourné en dérision cette prêtresse car ce qu'elle incarnait n'était plus de leur monde. Ils ont décrit la Pythie comme une folle écumant de bave, enivrée de vapeurs de souffre, possédée physiquement par le Malin qui s'introduisait via son vagin. De tels propos se trouvent, par exemple, chez Origène ou Jean Chrysostome. Quoi qu'il en soit, cette vision ne coïncide absolument pas avec ce que les Grecs nous ont rapporté de leur prêtresse. De plus, ce qui contredit les Grecs eux-mêmes, l'on n'a retrouvé à Delphes aucune fissure sous le temple d'Apollon, ni aucune autre exhalaison naturelle. Bien qu'incohérente avec les faits historiques, cette image de la Pythie s'est imposée à l'imaginaire collectif. De fait, il n'est pas rare de trouver une telle Pythie folle dans les ouvrages les plus sérieux ou bien quelque allusion à des émanations gazeuses dont il n'existe aucune preuve réelle.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Oracle_grec

Sol Indiges dans la mythologie romaine est le dieu du Soleil ainsi que de la Lumière et de la chaleur. Sol est le frère de Luna et tous deux symbolisent le cycle des saisons. Ses équivalents dans la mythologie grecque sont Apollon ou Hélios.

Sol en latin est le nom et la personnification du soleil, comme de la lumière solaire, du rayon de soleil. C'est aussi la direction du soleil levant, en particulier lors de l'équinoxe du printemps.

 

Sol Invictus (en latin, Soleil invaincu) est une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, connaissant une grande popularité dans l'armée romaine.

L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu est le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.

Un de ses successeurs, Constantin Ier, fut au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme en témoignent ses émissions monétaires.

La religion chrétienne récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël.

Filiation du concept

Selon le Livre d'Urantia, Sol Invictus serait une dégénération d'Ahura Mazda [1]. Quant à Mithra, il était conçu comme le champion survivant du dieu-soleil dans sa lutte contre le dieu des ténèbres.

La tauroctonie est sans conteste la scène la plus représentée dans les sanctuaires du dieu, qu'il s'agisse de sculptures, de bas-reliefs ou de fresques. Il semble qu'après avoir chassé le taureau, Mithra l'ait rattrapé et tué. Le sacrifice du taureau serait à l'origine de la vie, le sang de l'animal fertilisant la terre.

Le mithraïsme est un culte à mystères. Le fidèle devait subir une initiation pour être pleinement accepté parmi les plus fervents fidèles. Ce type de culte, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, n'est pas d'origine "orientale" mais grecque[7]. Les initiés portaient chacun un grade bien précis: corbeau (corax), fiancé ou jeune marié (nymphus), le soldat (miles), le lion (leo), le Perse (Perses), l'Heliodrome (Heliodromus) et le Père (Pater). Ces grades sont principalement attestés en Italie, notamment par de nombreuses inscriptions et la mosaïque du sanctuaire de "Sette Sfere" à Ostie[8] ainsi que grâce au témoignage de Jérôme de Stridon[9].

Les sanctuaires

Le sanctuaire dédié à Mithra porte actuellement le nom mithraeum ou de mithrée. Dans l'Antiquité, on les appelait généralement speleaum (grotte), en Italie, ou templum (temple, sanctuaire), dans les provinces[10]. Ces sanctuaires étaient parfois installés à l'intérieur de grottes naturelles. Cependant, la plupart de ces temples étaient construits artificiellement et se contentaient de reproduire la forme d'une grotte: ils étaient généralement au moins partiellement souterrains. La grotte est sans conteste un lieu important pour les fidèles de Mithra puisque le dieu serait né dans l'une d'elles[11].

Les plafonds de certains sanctuaires représentent le ciel étoilé. Cela a amené plusieurs chercheurs à interpréter le culte de Mithra à travers l'astronomie et l'astrologie[12]. Cependant, ces interprétations sont généralement remises en question à l'heure actuelle[13].

A Rome, la Basilique de Saint Clément possède dans ses sous-sols des vestiges d'un Temple Mithriaque.

 

Temples et sanctuaires

La ville possédait d'importants sanctuaires, soit publics, comme le Capitole, soit privés, comme les nombreux mithraea ou la synagogue.

Capitole

Le Capitole est le temple principal d'Ostie. Il est dédié à Jupiter, Junon et Minerve, principaux dieux romains vénérés au temps de l'Empire.

Il est situé en plein centre-ville, au nord du forum. L'édifice actuel a été édifié sous Hadrien. Il mesure 35 × 15,5 m. Ses ruines, toujours restées visibles, ont souffert de la récupération des pierres. Le temple se dressait sur un haut podium de 21 marches. Devant le temple se dressait un autel de marbre avec une frise représentant des armes.

 

La Curie romaine est l'ensemble des organismes administratifs du Saint-Siège, assistant le pape dans sa mission de gouvernement de l'Église catholique romaine.

 

Mithraeum

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Mithraeum d'Ostie.

Un mithraeum est un sanctuaire du culte de Mithra, un culte d'origine orientale qui connaît une grande diffusion dans l'Empire romain au IIe siècle, et voit se multiplier ce type d'édifices dans toutes les provinces, particulièrement sur les frontières en raison de sa popularité chez les soldats. Le mithraeum se caractérise par une forme architecturale particulière étroitement liée au mythe de cette divinité indo-iranienne : le symbolisme de la grotte y est déterminant, et contribue à l'atmosphère mystérieuse de ce culte initiatique aussi bien qu'à l'attente de surnaturel qui la caractérise.

Organisation générale

La pièce principale du sanctuaire est une salle allongée, la « grotte » proprement dite (spelunca, spelaeum), pourvue d'un autel ou d'un simple relief cultuel à une extrémité, et de bancs surélevés (podia) tout le long des deux côtés. L'entrée se fait souvent par une antichambre (pronaos). La grande caractéristique de ce sanctuaire par rapport aux autres cultes païens est la localisation du sanctuaire (le naos) à l'intérieur même de la salle d'assemblée où avaient lieu les principales manifestations de la communauté cultuelle : l'initiation, les repas rituels, etc. La niche cultuelle avec son relief de la tauroctonie et ses objets cultuels constituaient le point focal d'attention de la communauté. La salle de culte est de dimensions modestes et correspond à une communauté de taille réduite.

 

Adaptation architecturale

Malgré l'existence de caractéristiques communes, les mithraea montrent une grande variété d'aménagement et de décor dans l'Empire, résultat de l'adaptation locale du culte. Sur les 58 mithraea reconnus par l'archéologie, seulement 14 sont des constructions ad hoc, ex novo, pour les besoins du culte et la grande majorité sont donc des édifices préexistants convertis au culte mithraïque. Les nouvelles constructions sont presque toutes situées dans les provinces occidentales (Bretagne, Gaule, Germanie). En Italie, où on trouve la plus grande concentration de mithraea (25 sanctuaires), un seul est une construction ex novo[1].

 

Comme toute grande ville de l'Empire romain, Ostie disposait de thermes monumentaux richement ornés de marbres, de mosaïques et de sculptures. Dans de nombreux lieux, on peut observer que les thermes ont des zones séparées pour les hommes et les femmes, et cela a été prouvé pour au moins l'un des thermes d'Ostie. Trois d'entre eux ont été construits avec le soutien de l'administration impériale, les thermes de Neptune, ceux du Forum et ceux de la Porte marine[35].

Les thermes de Mithra, nommés en raison de la présence d'un mithraeum dans les sous-sols, datent du règne d'Hadrien vers 125, et ont été restaurés au début du 4e siècle. Les murs étaient décorés de bustes, représentant peut-être les commanditaires du bâtiment. Le système souterrain d'approvisionnement en eau est particulièrement bien conservé. Une grande roue élévatrice, associée à une seconde, élevait l'eau de la nappe phréatique vers une citerne qui alimentait les différentes salles[39]. La roue, actionnée par un esclave, suffisait à élever environ 1 m3 d'eau à l'heure.

 

Mithraea

Le mithraeum des thermes est le mieux conservé de tous ceux de la ville : on y célébrait les mystères du culte oriental de Mithra.

Églises chrétiennes

Une église du IVe siècle a été découverte à une centaine de mètres au sud de l'enceinte de la ville. Il a probablement existé d'autres églises chrétiennes à Ostie, dont une située juste au-dessus du mithraeum des thermes.

Temple rond

Le temple circulaire (Tempio Rotondo) a été fouillé de 1802 à 1804. Il est malheureusement assez mal conservé aujourd'hui. Il se compose d'un vaste atrium et du temple actuel, de plan circulaire, probablement édifié sous Sévère Alexandre (222-235) ou Gordien III (238-244). Sa situation privilégiée en centre-ville et sa taille ne laissent aucun doute qu'il s'agissait d'un édifice religieux important de la cité. Sept grandes niches abritaient des statues. La découverte dans le temple de figures d'Alexandre Sévère et Gordien III laisse penser à un très probable culte impérial.

Capitole

Le Capitole est le temple principal d'Ostie. Il est dédié à Jupiter, Junon et Minerve, principaux dieux romains vénérés au temps de l'Empire.

Il est situé en plein centre-ville, au nord du forum. L'édifice actuel a été édifié sous Hadrien. Il mesure 35 × 15,5 m. Ses ruines, toujours restées visibles, ont souffert de la récupération des pierres. Le temple se dressait sur un haut podium de 21 marches. Devant le temple se dressait un autel de marbre avec une frise représentant des armes.

Les institutions religieuses

Le pontife de Vulcain et des édifices sacrés (pontifex volkani et aedium sacrarum) est le plus haut responsable religieux d’Ostie. L’épigraphie atteste sa présence depuis l’époque républicaine, et durant l’empire, la dernière inscription mentionnant un pontife de Vulcain date de 287[26]. Nommé à vie, il est responsable du culte archaïque de Vulcain, et de tous les édifices sacrés de la colonie. Seul le culte impérial ne relève pas de sa compétence. Il est assisté d’auxiliaires annuels spéciaux, les préteurs et les édiles sacris Volcani faciundis. Malgré la prééminence de ce culte, aucun temple de Vulcain n’a été localisé de façon certaine sur le site d’Ostie ; les archéologues du XIXe siècle ont proposé de l’identifier au temple du forum, dont le caractère imposant leur paraissait correspondre à l’importance du culte, mais cette interprétation n’a plus cours[27].

Divers cultes pratiqués à l’époque républicaine sont connus par des dédicaces. Le culte d’Hercule, protecteur des activités commerciales et possédant ses haruspices pour un culte oraculaire, est situé près du Tibre[28]. Son culte reste actif jusqu’à la fin de l’empire, et fait l’objet d’une ultime restauration vers 393 ou 394 dédiée à Théodose, Arcadius et Eugène[29].

Les Dioscures associé à Neptune, sont considérés à Ostie depuis le début du IIIe siècle av. J.-C. comme des divinités marines, protectrices et guides des marins. Leur temple, non localisé mais au bord de la mer, délivrait des oracles, et des jeux les fêtaient le 27 janvier chaque année[30]. D’autres cultes liés à la religion romaine sont identifiés : Jupiter, Vénus, Spes, Fortuna et Cérès dans quatre petits temples, Bona Dea [31].

A ces cultes s’ajoute sous l’Empire le culte des empereurs divinisés, honorés par des prêtres et des associations religieuses : on connait ainsi à Ostie des flamines de Vespasien, de Titus, d’Hadrien, d’Antonin le Pieux, de Pertinax, de Septime Sévère, et un flamine pour l’ensemble des divi, le flamen divorum[32]. Participent aussi au culte impérial, les augustales dont de nombreux fragments de listes datées de la fin du IIe siècle et du début du IIIe siècle ont été retrouvés à Ostie, dans un petit édifice proche du forum en face de la basilique. Cooptés parmi les riches affranchis, les augustales sont organisés avec des présidents élus pour deux ans, des sévirs quinquennaux qui actualisent la liste des sévirs tous les cinq ans, et des trésoriers[33].

 

Étymologie

Le nom Jupiter vient de l'évolution d'un nom composé (« Ζεύς πατήρ » signifiant « Zeus père »). La première partie du composé appartient à la famille formée sur *dyew, racine indo-européenne sur laquelle est également formé le mot latin dies. On trouve même Diespiter chez Plaute et Varron pour désigner Jupiter[1].

L'accusatif Jovem a donné les adjectifs jovial, jovien et aussi le substantif « jeudi » signifiant « jour de Jupiter » (Jovis dies)

 

Jupiter (ou Zeus pour les Grecs), disent les poètes, est le père des dieux et des hommes ; il règne sur l'Olympe, et, d'un signe de tête, ébranle l'Univers. Il est le fils de Rhéa et de Saturne qui dévorait ses enfants à mesure qu'ils venaient au monde. Déjà Vesta, sa fille aînée, Cérès, Pluton, Neptune avaient été dévorés, lorsque Rhéa, voulant sauver son enfant, se réfugia en Crète, dans l'antre de Dicté, où elle donna le jour, en même temps, à Jupiter et à Junon. Celle-ci fut dévorée par Saturne. Quant au jeune Jupiter, Rhéa le fit nourrir par Adrastée et Ida, deux nymphes de Crète, que l'on appelait les Mélisses, et recommanda son enfance aux Curètes, anciens habitants du pays. Cependant, pour tromper son mari, Rhéa lui fit avaler une pierre emmaillotée. Les Mélisses nourrirent Jupiter avec le lait de la chèvre Amalthée et le miel du mont Ida de Crète.

Devenu adolescent, il s'associa la déesse Métis, c'est-à-dire la Prudence. Ce fut par le conseil de Métis qu'il fit prendre à Saturne un breuvage dont l'effet fut de lui faire vomir premièrement la pierre qu'il avait avalée, et ensuite tous les enfants engloutis dans son sein.

Avec l'aide de ses frères, Neptune et Pluton, il se proposa d'abord de détrôner son père et de bannir les Titans, cette branche rivale qui faisait obstacle à sa royauté. Il leur déclara donc la guerre ainsi qu'à Saturne. La Terre lui prédit une victoire complète, s'il pouvait délivrer les Cyclopes (géants à un seul œil) et les Hécatonchires (géants à cent bras et cinquante têtes) que son père tenait enfermés dans le Tartare, et les engager à combattre pour lui. Il l'entreprit, et en vint à bout, après avoir tué Campé, la geôlière, qui avait la garde de ces géants dans les Enfers.

C'est alors que les Cyclopes donnèrent à Jupiter le foudre composé du tonnerre, de l'éclair et de la foudre, à Pluton la kunée, et à Neptune le trident. Avec ces armes, les trois frères vainquirent Saturne, le chassèrent du trône et de la société des dieux, après lui avoir fait subir de cruelles tortures. Les Titans qui avaient aidé Saturne à combattre furent précipités dans les profondeurs du Tartare sous la garde des Hécatonchires.

Après cette victoire, les trois frères, se voyant maîtres du monde, se le partagèrent entre eux: Jupiter eut le Ciel, Neptune la Mer, et Pluton les Enfers.

Mais à la guerre des Titans succéda la révolte des Géants, enfants du Ciel et de la Terre. D'une taille monstrueuse et d'une force proportionnée, ils avaient les jambes et les pieds en forme de serpent. Résolus à détrôner Jupiter, ils entassèrent le mont Ossa sur le mont Pélion, et le mont Olympe sur l'Ossa d'où ils essayèrent d'escalader le ciel. Ils lançaient contre les dieux des rochers dont les uns, tombant dans la mer, devenaient des îles, et les autres, retombant à terre, formaient des montagnes.

Jupiter et Thétis par Dominique Ingres (1811)

Jupiter était dans une grande inquiétude, parce qu'un ancien oracle annonçait que les Géants seraient invincibles, à moins que les dieux n'appelassent un mortel à leur secours. Ayant défendu à l'Aurore, à la Lune et au Soleil de découvrir ses desseins, il devança la Terre qui cherchait à secourir ses enfants ; et, par l'avis de Pallas, ou Minerve, il fit venir Hercule qui, de concert, avec les autres dieux, l'aida à exterminer les Géants Encelade, Polybétès, Alcyonée, Porphyrion, les deux Aloades Éphialte et Otus, Eurytus, Clytius, Tityus, Pallas, Hippolytus, Agrius, Thaon et le redoutable Typhon qui, seul, donna plus de peine aux dieux que tous les autres. Après les avoir défaits, Jupiter les précipita jusqu'au fond du Tartare, ou bien, suivant d'autres poètes, il les enterra vivants, les uns dans un pays, les autres dans un autre. Encelade fut enseveli sous le mont Etna. C'est lui dont l'haleine embrasée, dit Virgile, exhale les feux que lance le volcan ; lorsqu'il essaie de se retourner, il fait trembler la Sicile, et une épaisse fumée obscurcit l'atmosphère. Polybétès fut enterré sous l'île de Lango, Otus sous l'île de Candie, et Typhon sous l'île d'Ischia.

 

Jupiter, en latin Juppiter ou Jovis, est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants s'y trouvant. Il est aussi le père des dieux. Il a pour attributs l'aigle et le foudre (nom masculin dans ce cas). Il est assimilé à Zeus chez les Grecs et à Dyaus Pitar chez les Hindous.

 

Auguste et l'instauration du culte impérial

La fonction de grand pontife procure aux empereurs un caractère sacré. De plus dans les croyances populaires, Scipion l'Africain, Marius et Sylla avaient un caractère divin. César a développé autour de lui une légende de divinité prétendant descendre de Vénus et d'Énée. Dès le début de l'Empire, Auguste (-27-+14) met en place le culte impérial. Il fait diviniser César et ainsi, en tant que son héritier, il s'élève ainsi au-dessus de l'humanité. Il se dit fils d'Apollon. Il utilise l'iconographie et les écrivains de son temps Virgile et Horace à des fins idéologiques. Les lettres et les arts ainsi sont mis au service de la propagande augustéenne[1]. Il associe aussi toute la communauté au culte de ses ancêtres devenant ainsi le père de tous, d'où son titre de père de la patrie. Auguste refuse d'être divinisé de son vivant. Il laisse cependant se construire des autels des temples qui lui sont consacrés surtout dans l'Orient habitué à considérer ses souverains comme des dieux vivants, à condition que son nom soit associé à celui de Rome divinisé. A Rome, en Italie et dans les camps militaires, on rend hommage à son Genius et à son nom, le numen. Le culte impérial se pratique ici dans des formes proprement romaines. Le mouvement se poursuit après sa mort. Tibère (14-37), son successeur, développe le culte d'Auguste qui a été divinisé officiellement en recevant l'apothéose. Il crée une nouvelle classe de prêtres, les sodales augustales pour rendre les honneurs divins à Auguste et à la famille des Jules. Ce corps était composé de vingt et un membres choisis dans les principales familles de Rome[2]. Le sénat joue un rôle important dans la divinisation des empereurs. C'est en effet lui qui décide si le défunt est bon et digne de l’apothéose.
A partir de Caligula (37-41), tous les empereurs se placent sous les auspices d'un dieu. Caligula, Néron (54-68), Domitien (81-96) sont des empereurs particuliérement mystiques. Très influencés par les courants messianiques venus d'Orient, ils tentent de leur vivant de se faire reconnaître comme des divinités. Ces initiatives restent cependant sans lendemain et après leur mort ces empereurs sont considérés comme des tyrans et voient parfois, comme pour Domitien, leur mémoire condamnée. En revanche Claude reçu l'apothéose. Comme Auguste, ils ont leur clergé spécialisé. Les sodales augustales deviennent les Augustales Claudiales. A la mort de Vespasien (69-79) sont créées les sodales Flaviales, qui deviennent Flaviales Titiales après la mort de Titus (79-81)[3].
Le culte est aussi une manifestation de l’amour pour le roi et de l’admiration pour sa stature. Lors d’une maladie de Caligula, des Romains vouent leur vie pour sa guérison. Les objets de la vie quotidienne sont volontiers ornés d’images qui honorent l’empereur ou sa famille. D'innombrables textes épigraphiques affirment l’attachement au prince[4].

 

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