TERRE MENACEE S6

http://www.7sur7.be/7s7/fr/5596/Copenhague-2009/article/detail/1268245/2011/05/23/Une-mine-d-infos-pour-faire-taire-les-climato-sceptiques-delirants.dhtml

 

25JUIN 2011

Bloquer les rayons du soleil pour limiter le réchauffement?

Les négociations sur le climat n'avancent pas et face à ce manque de réactions, les scientifiques envisagent une situation d'urgence. Si nous ne pouvons pas inverser le réchauffement climatique, nous devons trouver des moyens pour garder la température de la planète sous contrôle.

La solution la plus radicale serait de bloquer les rayons du soleil. Comment? En utilisant les particules contenues dans l'air pour réfléchir les rayons du soleil. Aujourd'hui, il s'agit encore de science-fiction, mais des scientifiques y travaillent et cette idée pourrait bientôt devenir une réalité.

Pour parvenir à cette solution, des scientifiques de tout bord se sont enfermés durant trois jours dans une maison de campagne anglaise. Le but était de réfléchir à l'avenir de notre planète et aux moyens de refroidir l'atmosphère si le réchauffement climatique devenait inévitable.

Roulette russe

Certes, il existe de grands désaccords concernant les scénarios possibles du changement climatique, mais personne n'ose affirmer avec certitude à quoi ressemblera le monde d'ici 20 à 50 ans. Pour certains, cette absence de certitudes nous pousse au statut-quo. "Si nous ne connaissons pas les conséquences, comment pourrions-nous intervenir et les empêcher? C'est un peu comme si nous jouions à la roulette russe" affirme l'Américain Steven Hambourg.

Plusieurs solutions ont déjà été suggérées ces dernières années, mais trop sensationnelles et impossibles à réaliser. D'autres ont cependant reçu des avis positifs comme l'idée de stimuler l'appétit du plancton afin qu'il augmente sa consommation de CO2. Le centre américain de recherche pour les essais atmosphériques va encore plus loin en voulant rendre les nuages au-dessus des océans plus clairs afin de mieux refléter les rayons du soleil.

S'inspirer des volcans

Même si ces techniques fonctionnent, il sera impossible de contrer tous les impacts du réchauffement au niveau mondial. Une seule méthode semble être en mesure de le faire... Un aérosol de particules stratosphérique epxlique le climatologue John Shepherd, de l'Université de Southampton.

Les particules seraient des sulfates réflecteurs de rayons solaires qui seraient envoyées dans la basse stratosphère à l'aide d'avions, de ballons ou d'autres dispositifs. Pour envisager cette solution, les scientifiques se sont inspirés des volcans. En 1991, l'éruption du volcan philippin Pinatubo durant un an a provoqué un refroidissement global de 0,5 degrés Celsius.

Les ingénieurs de l'Université de Bristol, en Angleterre, testent la faisabilité de cet aérosol de sulfates qui fonctionnerait à l'aide d'un tuyau d'un kilomètre de long attaché à un ballon.

La technique a cependant des inconvénients: les sulfates pourraient endommager la couche d'ozone de la Terre. Les chercheurs avertissent également que cette technique doit obligatoirement être couplée à une réduction des émissions de CO2. (ca)

17/05/11 17h29

 

 

Une mine d'infos pour faire taire les "climato-sceptiques délirants"

La lutte contre les "climato-sceptiques" se dote d'un nouvel outil: un site web grand public, réalisé par l'établissement public Universcience, qui répertorie toutes les données sur le changement climatique et les actualisera pour suivre ce phénomène "en temps réel".

"Il y a un climato-scepticisme légitime et un climato-scepticisme délirant", explique le journaliste scientifique Yves Sciama, un des principaux concepteurs de Climobs.fr L'idée est qu'il y ait un "débat qui ne soit pas parasité par des données dont on ne sait pas d'où elles sortent, qu'il ait lieu sur une vraie base scientifique", a-t-il ajouté.

Réalisé par Universcience - qui regroupe depuis début 2010 la Cité des Sciences et de l'Industrie et le Palais de la Découverte, et que préside l'astronaute Claudie Haigneré-, il sera mis en ligne le 24 mai.

Il proposera des données validées par les revues scientifiques les plus sérieuses ou par le groupe d'experts de l'ONU, le Giec, sur les grands marqueurs du changement climatique: la hausse des températures, la montée du niveau des océans, la fonte des glaciers....

Spécialistes
Chaque thème est contrôlé par un scientifique référent, spécialiste du sujet. "C'est un concept unique au monde", souligne M. Sciama. "Il permettra de suivre le changement climatique en temps réel", a renchéri Roland Chaer, directeur sciences et société à la Cité des sciences et de l'industrie.

"Le projet est né des controverses sur le changement climatique", qui ont pris de la vigueur peu avant le sommet de l'ONU sur le climat de Copenhague, fin 2009, et qui ont été nourries par des erreurs dans le dernier rapport du Giec, a expliqué ce dernier.

"Il y a eu la sensation au sein de la communauté scientifique que le fait que les données de base n'étaient pas accessibles aux non-spécialistes a permis la circulation d'informations fausses", a-t-il ajouté. Le site a été réalisé notamment en partenariat avec le CNRS et Meteo-France, avec comme conseillère scientifique, la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte. (afp)

23/05/11 09h26

Une justice "verte" pour préserver les ressources naturelles

Face aux dommages causés par les activités humaines sur les ressources naturelles, certaines communautés réclament une justice "naturelle" ainsi que des "tribunaux climatiques".

Ce n'est pas nouveau, les intérêts des uns ne font pas forcément le bonheur des autres, mais si ces activités ont un impact sur l'environnement, et donc sur les ressources naturelles dont les communautés locales dépendent pour vivre, il n'est pas logique que ces dommages ne soient pas pris en compte.

Des petits ports de pêche aux récifs coralliens, en passant par les mangroves, les tortues marines, les dugongs et bien d'autres encore, de nombreux écosystèmes sont menacés par les intérêts de grosses multinationales. En général, les Etats ne consultent pas les communautés locales et laissent le champ libre à ces sociétés qui se préoccupent peu (voire pas du tout) de l'impact de leur activité sur le milieu et sur les habitants.

Un droit vital
Auparavant, les petits paysans et pêcheurs n'osaient pas se révolter face à ces injustices, mais désormais ils n'hésitent pas à riposter. L'ONG Natural Justice les aide dans leur combat. Cette Organisation non-gouvernementale tire son nom d'un principe simple: les gens doivent être impliqués dans les décisions qui les concernent et doivent faire valoir leurs droits de contrôler leurs propres ressources naturelles.

Ceci implique également que les entreprises doivent veiller à ce que leurs activités aient un impact sur l'environnement minime et que les Etats assurent que les bénéfices de ces activités reviennent aussi aux communautés locales.

De nombreuses ONG travaillent pour que ce droit soit reconnu et visent à établir un Protocole Communaire Bioculturel: un instrument juridique qui permettrait de lutter contre le manque à gagner communautaire face aux décisions politiques concernant les ressources naturelles dont ils dépendent.

Des tribunaux climatiques
Dans le même style, Oxfam a mis en place le projet Climate hearings (Les voix du climat): des "tribunaux des peuples sur le climat" où des spécialistes écoutent les victimes et engagent des poursuites judiciaires à l'encontre des gouvernements et des autres responsables du réchauffement climatique.

Selon ce principe, chacun (Etat, entreprise, individu) serait lié au droit international afin que les victimes directes du changement climatique puissent entamer des procédures juridiques et demander réparation. Les victimes pourront alors recevoir des aides directes pour lutter face aux effets du changement climatique.

Par exemple: favoriser l'approvisionnement en eau en cas de sécheresse, développer des emplois locaux pour éviter les longs déplacements, assurer la dépollution des sols, garantir la distribution de graines après la destruction des champs suite à des inondations...

Oxfam a déjà organisé plusieurs "audiences" de ce type depuis 2009, dans une quarantaine de pays (impliquant plus de 1,6 million de personnes). Il ne reste plus qu'à traduire ces tribunaux climatiques en institutions officielles... (ca)
17/05/11 11h37

Réchauffement de l'Arctique: les pays riverains se réunissent

© ap

Les ministres des Affaires étrangères de huit pays riverains de l'Arctique se réunissent jeudi au Groenland dans l'espoir d'élaborer des règles pour l'exploitation de cette région du globe gravement menacée par le réchauffement.

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L'exploration pétrolière et minière, la pêche et même le tourisme seront au menu de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, et de ses homologues canadien, danois, finlandais, islandais, norvégien, russe et suédois.

Rejoints par des représentants des groupes indigènes, ils ont rendez-vous à Nuuk, la capitale aux 16.000 habitants de l'immense territoire autonome du Groenland, qui dépend encore du Danemark pour sa politique extérieure. Selon Heather Conley, une spécialiste de l'Arctique au sein du Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS), un institut de réflexion de Washington, la réunion de Nuuk pourrait être "historique".

"C'est un tournant dans le renforcement de la coopération internationale dans l'Arctique", dit-elle, "au moment où nous essayons de faire face aux défis dramatiques que pose l'équivalent de la fonte d'un continent dans les décennies à venir". Côté officiel, James Steinberg, le n°2 de Mme Clinton, a affirmé que cette 7e réunion du Conseil de l'Arctique devait montrer que "l'Arctique est une région de coopération, et pas de conflit".

Prévisions revues à la hausse

L'élévation globale du niveau des océans pourrait atteindre 1,6 mètre d'ici à 2100 en raison de l'accélération du réchauffement et de la fonte des glaces dans la région arctique, selon une étude publiée mardi à Oslo et revoyant à la hausse les prévisions scientifiques en la matière.

Les ministres s'apprêtent à signer un accord sur le sauvetage en mer qui définirait des zones de recherche, et serait surtout, selon Washington, le tout premier accord liant l'ensemble des huit pays autour de la gestion de l'Arctique. L'importance pratique d'un tel accord n'est pas non plus anecdotique, étant donnée la multiplication des voies maritimes ouvertes par la fonte des glaces.

Route nordique

En août dernier, un pétrolier russe a ainsi inauguré une nouvelle route nordique vers la Chine, et les croisières touristiques s'approchent de plus en plus du pôle, en particulier autour de l'Alaska. Les Etats-Unis veulent également lancer à Nuuk une réflexion sur la gestion des marées noires dans l'Arctique, ainsi que sur les moyens de les éviter.

"Nous savons qu'il y a d'importants dépôts de pétrole, qui étaient difficiles d'accès par le passé et qui vont devenir de plus en plus accessibles", a expliqué M. Steinberg. Selon les estimations scientifiques de l'administration américaine, plus du cinquième des ressources de gaz et de pétrole encore non exploitées se trouverait au nord du cercle polaire arctique. L'Alaska fournit déjà 10% de la production pétrolière américaine. (afp)
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12/05/11 10h22

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