Celle qui s'unit au coeur d' Amon

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_%C3%A9pouse_royale

En effet, la théogamie, mythe selon lequel, lors de la conception royale, Amon s'unit à la reine afin de transmettre le sang divin, permet d'accréditer l'hérédité du futur pharaon. Ainsi, la grande épouse véhicule la divine substance à l'enfant royal.

Dans la mythologie égyptienne, la théogamie est le principe qui permet au dieu de prendre la place physique du Pharaon afin de pouvoir s’unir avec la reine et concevoir ainsi le futur héritier du trône. Cette rencontre entre le monde des dieux et celui des hommes exprime la double nature de pharaon : dieu vivant sur terre. Ce principe fut utilisé à l'origine pour justifier ou légitimiser une accession au trône (voir Papyrus Westcar).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chepenoupet_Ire

Chepenoupet Ire ou Shapeneoupet Ire, de nom d’intronisation Henemetibamon (Celle qui s'unit au cœur d'Amon), et de nom de naissance Chepenoupet Hemetnetjer Meretmout (Le cadeau d'Oupet, La divine adoratrice Chepenoupet aimée de Mout), était divine adoratrice d'Amon de -754 à -714 (ou -750 à -715) sous la XXIIIe dynastie.

Fille d'Osorkon III et Karaotet, elle fut envoyée par le roi comme épouse du dieu Amon et elle eut, semble t-il, un certain pouvoir politique.

Elle fut la première des nouvelles divines adoratrices, mais fut chassée par le roi de Napata, Piânkhy, qui s’emparait de la Thébaïde. Celui-ci la força ensuite à adopter sa sœur Amenardis Ire pour lui succéder.

Divine adoratrice d'Amon

nTr N41
X1

Le titre d'Épouse du dieu (ḥmt-nṯr) ou Divine Adoratrice (dwȝt-nṯr)[1] désigne des prêtresses consacrées au service d'Amon, tout comme d'autres Divines Adoratrices sont attachées à la déesse Hathor ou placées au service d'Atoum, de Min et de Sobek. Il semble qu’en leur qualité de « Main du dieu »[2] elles aient pour rôle d’« éveiller la pulsion sexuelle »[3] du dieu créateur.

Les épouses du dieu sont des dames du plus haut rang, membres de la famille royale. Pendant le Nouvel Empire, le titre est porté notamment par Ahmès-Néfertary, sœur et grande épouse d’Ahmôsis Ier, puis par leur fille Méritamon, et, après elle, par Hatchepsout et Néférourê. Ainsi, malgré le titre, qui suggère un attachement exclusif à Amon, « le mariage mystique [avec le dieu] n'exclut pas (…) le mariage avec un roi et la maternité »[3].

Sous la XXIe dynastie, l'institution se transforme : désormais, les épouses d'Amon sont des vierges qui se vouent exclusivement au dieu. Elles se succèdent par voie d'adoption, transmettant la prêtrise à leur « fille », souvent leur nièce, et, à partir de la troisième période intermédiaire jusqu'à l'époque saïte, elles forment d’authentiques dynasties sacerdotales, dont le pouvoir temporel est sans doute considérable. En effet, sur les reliefs, leur nom[4] est inscrit dans un cartouche royal. Elles sont représentées en train d’assumer des fonctions proprement monarchiques, présentant Maât à Amon et lui consacrant des offrandes ; ou encore, on les voit associées aux rites de fondation des sanctuaires, habituellement une prérogative du roi ritualiste. Dans d’autres scènes, elles aussi liées à l’iconographie royale traditionnelle, le dieu les étreint, ou leur tend le signe ânkh, tout comme il en fait ailleurs don à pharaon[5].

Apparemment, l’autorité des divines adoratrices d'Amon, épouses du dieu, est restée limitée à la région thébaine. Pendant la XXIIe dynastie, elles se font enterrer à proximité du Ramesséum, puis, pendant les dynasties kouchite et saïte, à Médinet Habou. La fonction de divine adoratrice est abolie sous la domination perse, après -525.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Divine_adoratrice_d%27Amon

Amenardis Ire est divine Adoratrice d'Amon de -740 à -720 (ou -700) sous la XXVe dynastie.

Le nom d’Amenardis a été retrouvé sur des reliques du temple de Montou à Karnak où il y avait été conservé de nombreuses statues la représentant.

Elle est la fille de Kachta et Pabatma. Elle fut nommée par son frère, le roi Piânkhy. Sa nomination marque le début de la domination kouchite sur la Haute-Égypte. Sa chapelle mortuaire est située dans le temple de Médinet Habou où elle fut enterrée.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amenardis_Ire

Chepenoupet II, nom d’intronisation Moutiretrê Henoutnéférou (Mout œil de Rê, dame de la perfection), nom de naissance Chepenoupet II Douatnetjer, était divine adoratrice d'Amon de -710 à -650 sous la XXVe dynastie.

Elle est la fille du roi kouchite Piânkhy et de Peksater.

À partir de -670, elle va partager la fonction avec Aménardis II, puis en -656, avec Nitocris Ire, qu’elle fut contrainte de choisir sous la pression des envahisseurs décidés à affirmer leurs influences. Sa chapelle mortuaire est située dans le temple de Médinet Habou.

Tête de la femme d'Amon, Chepenoupet II fille du roi Piânkhy, coiffée de la couronne d'Hathor

Chepenoupet II, nom d’intronisation Moutiretrê Henoutnéférou (Mout œil de Rê, dame de la perfection)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chepenoupet_II

 

Amenardis II est divine adoratrice d'Amon de (-670) -650 à -640 sous la XXVe dynastie.

Elle est la fille du roi kouchite Taharka et la sœur du roi de Napata, Atlanarsa. À partir de -670, elle partage la fonction avec Chepenoupet II qui l’avait adoptée, puis en -656 avec Nitocris Ire.

Relief représentant les divines adoratrices Chepenoupet II et Amenardis II - Karnak

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amenardis_II

Nitocris Ire ou Chepenoupet III[1] est divine adoratrice d'Amon de (-656) -640 à -586 sous la XXVIe dynastie.

Elle est la fille du roi saïte Psammétique Ier. À partir de -656, elle partage la fonction avec Chepenoupet II qui l’avait adopté et Amenardis II (XXVe dynastie) à qui elle succède et en -595 avec Ânkhnesnéferibrê .

 

 

 

La divine adoratrice Nitocris Ire - Relief de la chapelle quelle fit édifier à Karnak

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Ankhnesneferibr%C3%AA

Ânkhnesnéferibrê est Divine adoratrice d'Amon de (-595) -586 à -525 sous la XXVIe dynastie.

Elle est la fille de Psammétique II et de la reine Takhout. Elle va partager la fonction dès -595 avec Nitocris Ire qui l’avait adopté et à partir de -560 avec Nitocris II.

Elle réussit à garder son poste même sous la domination Perse. Elle assume aussi la fonction de Grand prêtre d'Amon pendant une trentaine d'année. Elle fait construire une chapelle dédiée à Osiris Ounen-Néfer à Karnak.

 

La divine adoratrice Ânkhnesnéferibrê - Relief provenant de la chapelle qu'elle fit édifier à Karnak

Ânkhnesnéferibrê est Divine adoratrice d'Amon de (-595) -586 à -525 sous la XXVIe dynastie.

Elle est la fille de Psammétique II et de la reine Takhout. Elle va partager la fonction dès -595 avec Nitocris Ire qui l’avait adopté et à partir de -560 avec Nitocris II.

Elle réussit à garder son poste même sous la domination Perse. Elle assume aussi la fonction de Grand prêtre d'Amon pendant une trentaine d'année. Elle fait construire une chapelle dédiée à Osiris Ounen-Néfer à Karnak.

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Nitocris_II

Nitocris II, est divine adoratrice d'Amon de -560 à -525 sous la XXVIe dynastie.

Elle est la fille du roi saïte Amasis (-570 à -526) et succède à Ânkhnesnéferibrê qui l’avait adoptée et avec qui elle partageait la fonction depuis -560. Elle occupe aussi la fonction de grand prêtre d'Amon, pendant une dizaine d'années.

Sa chapelle est construite dans la partie Nord du temenos de Karnak. Elle est la dernière divine adoratrice d'Amon, l'invasion perse par Cambyse II mettant fin à son sacerdoce.

Suite ! 

 

 

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