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25 décembre ??!!

 

Le 25 décembre est le 359e jour de l'année (360e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.

Il reste 6 jours avant la fin de l'année.

C'est le jour de Noël.

  • 1 : Anno Domini, année de naissance conventionnelle de Jésus de Nazareth, choisie comme origine de l'Ère commune. A noter que cette date ne correspond pas à la chronologie historique car il naquit durant le règne de César Auguste et le gouvernorat de Quirinius en Syrie (Lc 2:1, 2). La date devrait donc être vers l'an 2 avant notre ère.
  • 274 : Aurélien inaugure le Temple du Soleil sur le Champ de Mars.
  • 354 : Le pape Libère (Libérius) fixe la date de la naissance du Christ au 25 décembre.
  • 537 : Inauguration de la basilique Sainte-Sophie par l'empereur Justinien à Constantinople.
  • Charlemagne est couronné empereur d'Occident par le pape Léon III.
  • 820 : Léon V est assassiné dans l'église de Sainte-Sophie par son favori Michel II, le Bègue, qui fonde la dynastie phrygienne
  • 
  • 875 : Charles le Chauve est couronné empereur d'Occident à Rome par le pape Jean VIII.
  • Anno Domini, ou plus exactement Anno Domini Nostri Iesu Christi, signifie littéralement An du Seigneur, An de notre Seigneur Jésus-Christ. Ce terme désigne l’année supposée de la naissance de Jésus-Christ telle qu'elle fut évaluée au VIe siècle. Décrétée an 1, cette année inaugure l’ère chrétienne,

    également appelée ère commune ou ère conventionnelle pour éviter toute référence religieuse ; ce système de datation est compris — sinon approuvé — par toutes les organisations mondiales.

    Validité historique

    L'ère chrétienne basée sur le calendrier de Denis le Petit offrait donc deux ans de retard sur les repères chronologiques de l'évangile de Luc et les correspondances proposées par les historiens de l'Antiquité. Il y avait plus de quatre ans de retard sur les repères de l'évangile de Matthieu, selon qui Jésus serait né au moins deux ans avant la mort Hérode le Grand en -4, si on considère le récit du « massacre des Innocents ».

    Il convient de reconnaitre que les deux évangiles sont contradictoires.
    Les repères lucaniens, parce qu'ils s'y prêtent, ont pu être étudiés en fonction des sources de l'Histoire romaine, notamment ces premiers versets du second chapitre :

    « En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de "toute la terre" (tout l'empire romain). Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. »
    Dionysius Exiguus a inventé les années Anno Domini pour prévoir la date de Pâques.

    Datation

    Cette datation a été calculée en se basant sur le Liber de Paschate[1] de Denys le Petit, publié vers 525 ; il avait été chargé par le chancelier papal Bonofacius de concevoir une méthode pour prévoir la date de Pâques selon la « Règle Alexandrine ». Cette régle avait été transcrite dans des tables (dites latines) préparées vers 444 par un subordonné de l'évêque Cyrille d'Alexandrie. Ces tables couvraient des périodes de 95 ans (ou cinq cycles de 19 ans du grec Méton) et dataient les années selon le calendrier dit de l'ère de Dioclétien dont la première année est notre année 285.

    Jusque-là, la date de naissance de Jésus reposait sur l'indication de l'évangéliste Luc : Jésus avait 30 ans en l'an 15 de Tibère (an 29/30 du calendrier actuel). Clément d'Alexandrie faisait coïncider cette datation avec la 28e année suivant la prise d'Alexandrie par Auguste (c'est-à-dire en l'an -2 du calendrier actuel), Hippolyte de Rome et l'historien Orose avec l'année 752 Ab Urbe Condita (an -2 du calendrier actuel), Eusèbe de Césarée avec la 42e année d'Octave/Auguste (an -2 du calendrier actuel).

    En 525, Denys ajouta un cycle de 95 ans à partir de l'année 247 de l'ère de Dioclétien là où s'arrétaient les tables alexandrines qu'il avait en sa possession, (c'est-à-dire à partir de 285 + 247 = 532 de notre calendrier actuel). Mais il décida en même temps de modifier l'année du début du calendrier pour ne plus se référer au calendrier de Dioclétien, empereur qui avait sévérement persécuté les Chrétiens. Il déclara donc que l'année où il réalisait ce complément aux tables d'Alexandrie était l'année 525 après l'Incarnation du Christ, qui devenait l'année de départ du nouveau calendrier. On ne sait de manière certaine s'il avait noté que l'année 532, à partir de laquelle il avait ajouté un cycle de 95 ans, correspondait au produit de 19 (cycle de Méton), par 4 (pour les années bissextiles), par 7 (pour les jours de la semaine), c'est-à-dire au cycle de 532 ans du calendrier alexandrin, cycle pour lequel Pâques tombe le même jour du même mois.

    Denys le Petit prit comme jour de départ le 25 mars (jour de l'équinoxe de printemps dans le calendrier julien initial) de l'année 753 ab urbe condita, parce qu'elle offrait une coïncidence avec la Nouvelle Lune de Printemps. En effet, cette année-là, qui correspond à l’an -1 du calendrier actuel, soit l'an 0 sur l'échelle des astronomes[2], la nouvelle lune de printemps se produisit le 24 mars à 11h28 TU. Les années proches n'offraient pas cette coïncidence.

    Depuis le IVe siècle l'Annonciation, fête de l'Incarnation, était commémorée le 25 mars. Aussi Denys le Petit n'hésita pas à sacrifier la rigueur des repères donnés par l'évangéliste Luc, à une coïncidence astrale. Son calendrier des dates de Pâques, approuvé par le pape Jean II en 533, servit à déterminer la nouvelle ère qui devait succéder à celle de Dioclétien. La naissance de Jésus s'en trouvant reportée au 25 décembre 753, l'an 1 de l'Anno Domini fut aligné sur l'année Julienne, 754 ab urbe condita, commençant le premier janvier (les années commençaient le 1er janvier à Rome depuis six siècles) qui tombe donc le jour de la circoncision du Christ—puisqu'à l'époque de la naissance du Christ, on circoncisait les garçons juifs une semaine après leur naissance --. Le calendrier de Denys ne fut cependant pas adopté immédiatement et on continua, même à Rome, à utiliser le calendrier de Dioclétien ("Anno Dioclétiani") jusqu'au VIIIe siècle.

    Anno Domini est abrégé en A.D. Ce terme est utilisé par les anglophones pour caractériser les années postérieures à cette naissance dans le calendrier julien puis le grégorien. En français on parle des années après Jésus-Christ (« apr. J.-C. » en abrégé). Dans les textes anciens, on retrouve la locution après Notre-Seigneur Jésus-Christ (apr. NSJC).

    En France, elle sera utilisée à partir du VIIIe siècle. À cette époque, Bède le Vénérable avait introduit son usage dans le monde anglo-saxon et à cause de la grande renommée de Bède, il se répandit dans tout l'Occident chrétien. Cette référence sera cependant longtemps en concurrence avec d’autres points d'origine[3]

    Inversement aux années « A.D. », les Anglo-Saxons parlent des années « B.C. » (before Christ) ou « B.C.E. » (before Christian Era ou before Common Era) pour les années qui précèdent l’Anno Domini. Les francophones parlent d’années avant Jésus-Christ (« av. J.-C. » en abrégé). Il y existe aussi la forme « av. NSJC » pour avant Notre-Seigneur Jésus-Christ.

    Le calendrier grégorien est employé par la majeure partie du monde, qui utilise de fait une datation faisant référence au christianisme.

    Noël ou le jour de l'an ? Ou le « jour J » du début du calendrier

    La circoncision de Jésus qui marque le début du calendrier chrétien. Sculpture de la cathédrale de Chartres.

    Si le calendrier commence avec la naissance du Christ, pourquoi l'année ne commence-t-elle pas elle aussi le jour de sa naissance ?

    Dans le judaïsme, la circoncision a lieu au huitième jour du nouveau-né mâle, en présence de dix hommes adultes (miniane) et est un rite fondateur. Il marque l'entrée du nouveau-né mâle dans la communauté des hommes.

    Dans le christianisme, la circoncision de Jésus était célébrée chaque année le 1er janvier (sept jours après la naissance du Sauveur fixée symboliquement au 25 décembre) et commémorée le début de l'an 1. Cette date est inscrite, jusqu'en 1970 dans le calendrier catholique romain. Le Saint Prépuce fut même une relique vénérée mais aujourd'hui reléguée. Le début du calendrier chrétien est ainsi profondément ancré dans la tradition juive, même si désormais, le catholicisme a modifié le contenu des offices du 1er

    janvier, aujourd'hui dédié à la Vierge Marie.

    L'orthodoxie regroupe sous le vocable de Théophanie du Sauveur les trois évènements : naissance (et adoration des mages), présentation (et/ou circoncision au Temple), et baptême dans le Jourdain. Cette fête est fixée non au 25 décembre mais selon les rituels au premier dimanche de janvier, et le plus traditionnellement le 6 janvier, date où l'Église Catholique fêtait l'adoration des Mages, avant de placer cette fête au premier dimanche de l'année, pour éviter qu'elle ne sombre dans la désaffection en devenant une fête de semaine inaccessible aux fidèles salariés. Les églises issues de la Réforme, lorsqu'elles célèbrent Noël, le font sur le calendrier catholique dont elles se sont détachées.

    Dans le catholicisme, ce n'est ni Noël, ni le premier jour de janvier qui marque le début de l'année, d'un point de vue liturgique (or la liturgie est le comput temporel catholique). Chaque année liturgique commence avec l'Avent : attente du triple avènement du Sauveur, dans la chair à Nazareth, dans l'âme en chaque homme, dans la gloire à la fin des temps. Si les trois sont les dimensions réelles de la fête de Noël (voir Sermon de S. Léon pour la Nativité), le premier concerne plus directement la Nativité, le second le temps « ordinaire » et le dernier la fête du Christ Roi, célébrée le dernier dimanche de novembre.

    Le mot nativité signifie « naissance ». Il s'emploie pour désigner la naissance de personnalités éminentes et saintes, et, en pays chrétien, pour celle de Jésus-Christ. La naissance de sa mère, Marie, est habituellement appelée « Nativité de la Vierge Marie » (célébrée le 8 septembre), et celle de Jean-Baptiste, « Nativité de saint Jean-Baptiste » (célébrée le 24 juin).

    Le mot sans majuscule désigne précisément une représentation de ces naissances : depuis le haut Moyen Âge, celles-ci, objet d'une fête liturgique, ont été le sujet de nombreuses représentations artistiques sous forme de peintures, sculptures ou vitraux.

     

    Le récit biblique

    Selon l'évangile de saint Luc, Joseph accompagné de son épouse Marie, qui était sur le point d'accoucher, étaient venus à Bethléem afin de s'y faire recenser. N'ayant pas trouver de place à l'auberge, ils s'installèrent dans une étable, dans laquelle Jésus serait né. Marie y plaça son bébé dans une crèche (mangeoire à bestiaux). La fête du Jour de la Nativité est aussi appelée plus couramment Noël.

    « En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. »

     

    La date et le lieu

    Nativité, icône de Kastoria

    La naissance de Jésus est célébrée par les chrétiens d'Orient et d'Occident le 25 décembre. Certaines Églises orthodoxes (celles de Jérusalem, de Russie, de Serbie et le Mont-Athos) utilisent le calendrier julien : pour elles, le 25 décembre tombe actuellement le 7 janvier.

    Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l'année où a eu lieu cet événement. C'est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes, célébrées autour du solstice d'hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l'atteste) et, depuis la fin du IVe siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier.

    Seule l'Église arménienne a conservé l'usage ancien de fêter ensemble, le 6 janvier, à la fois la Nativité, l'Adoration des mages et le Baptême du Christ. Le 6 janvier, les Églises d'Orient fêtent aujourd'hui le baptême du Christ et les Occidentaux l'Adoration des mages, événements liés à l'avènement du Christ dans le monde.

    La première Anno Domini est traditionnellement considérée comme l'année qui a suivi la Nativité, c'est la première année de l'ère chrétienne dans le calendrier grégorien. C'est la circoncision du Christ (fêtée le 1er janvier) qui marque le début de cette année.

    Les célébrations de l'événement

    Sarcophage de Stilicon à Milan (IVe siècle après J.-C.), une des plus anciennes représentations de la Nativité.

    Pour les chrétiens, Noël est la fête de la Nativité, une des fêtes religieuses les plus importantes de l'année. Chaque année, au début de l'Avent (1 à 4 semaines avant Noël), les familles catholiques installent dans leur maison une crèche qui représente la scène. La crèche sera rangée après l'Épiphanie début janvier. On trouve également une crèche dans chaque église à cette époque de l'année. Les pratiquants vont soit à la veillée de Noël suivie d'une messe de minuit le 24 décembre au soir, soit à la messe du jour de Noël le 25, soit participent au deux. Dans les pays de tradition chrétienne se perpétuent depuis des siècles les chants de Noël, compositions populaires qui célèbrent, de façon idéalisée et naïve, la naissance de l'Enfant Jésus et les événements qui l'accompagnent (visite des bergers, des rois mages, etc.)

    Les représentations

    Article détaillé : Nativité (peinture).
    La Présentation au Temple,
    Giovanni Bellini, 1500.
    Nativité par Charles Le Brun.

    Les représentations populaires de la Nativité montrent Joseph et Marie penchés sur le berceau de Jésus, entourés d'animaux de ferme (le bœuf et l'âne). L'étable où ils auraient trouvé refuge est, selon l'inspiration des artistes, soit une grotte, soit une grange, voire une interprétation architecturale (Botticelli). Des bergers et leurs moutons arrivent, alertés par des anges.

    Les deux plus anciennes représentations de la Nativité qui soient connues datent du IVe siècle. La première consiste en une peinture murale ornant la chambre mortuaire d'une famille chrétienne ayant vécu aux environs de 380, découverte dans les Catacombes de saint Sébastien à Rome. L'autre mention fait référence à une scène peinte sur un sarcophage de la basilique Saint-Maximin représentant l'adoration de l'Enfant Jésus par les rois mages. Mais l'essentiel des représentations remonte en occident au Moyen Âge, tandis qu'en Orient les icônes ont très tôt représenté la Nativité. De très nombreux peintres y ont depuis trouvé leur inspiration.

    Aurélien (Imperator Caesar Lucius Domitius Aurelianus Pius Felix Augustus, Germanicus Maximus, Gothicus Maximus, Carpicus Maximus, Dacicus Maximus, Arabicus Maximus, Palmyrenus Maximus), né vers 207 et décédé en 275, est empereur romain de l'été 270 à septembre 275. Il refait l’unité de l’Empire romain, continue sa consolidation face aux barbares, et entame des réformes religieuses et monétaires qui annoncent celles de la tétrarchie, dix ans plus tard.

    Les innovations religieuses : le culte du Dieu Soleil

    Jamais le pouvoir impérial n'a paru aussi affaibli en ce troisième quart du IIIe siècle. Jamais l'accession à la pourpre n'a autant dépendu du hasard et de la bonne fortune des armes.

    Aurélien est surtout connu comme l'empereur de la théologie solaire. Il entend refaire l'unité morale de l'Empire autour du Soleil. De même qu'on attribue au Soleil des fonctions de gouvernement du Cosmos conçues à l'image du souverain terrestre, l'empereur devient le protégé de l'astre majeur à la fois dispensateur de vie et garant de la création. Aurélien propose à ses contemporains un quasi-monothéisme ou hénothéisme mais les formes du culte restent très proches du paganisme traditionnel (rites, instauration de pontifes du Soleil). Il décrète et fait célébrer le 25 décembre comme jour de la naissance de son Dieu, Sol Invictus.

     

    Sol Invictus (en latin, Soleil invaincu) est une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, connaissant une grande popularité dans l'armée romaine.

    L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu est le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.

    Un de ses successeurs, Constantin Ier, fut au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme en témoignent ses émissions monétaires.

    La religion chrétienne récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël.

    Peu d'éléments sont connus sur le contenu du mithraïsme et les valeurs qu'il véhiculait. On suppose, à l'heure actuelle, que les valeurs d'amitié et de loyauté étaient primordiales. Seules deux scènes de la geste de Mithra sont actuellement bien connues et identifiées: sa naissance et la tauroctonie.

    Mithra, qui s'est créé lui-même à partir de la roche (on dit pétrogène), est à la fois primogenitus et autogenitus. Cette scène est représentée sur de nombreuses statues.

    La tauroctonie est sans conteste la scène la plus représentée dans les sanctuaires du dieu, qu'il s'agisse de sculptures, de bas-reliefs ou de fresques. Il semble qu'après avoir chassé le taureau, Mithra l'ait rattrapé et tué. Le sacrifice du taureau serait à l'origine de la vie, le sang de l'animal fertilisant la terre.

    Le mithraïsme est un culte à mystères. Le fidèle devait subir une initiation pour être pleinement accepté parmi les plus fervents fidèles. Ce type de culte, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, n'est pas d'origine "orientale" mais grecque[7]. Les initiés portaient chacun un grade bien précis: corbeau (corax), fiancé ou jeune marié (nymphus), le soldat (miles), le lion (leo), le Perse (Perses), l'Heliodrome (Heliodromus) et le Père (Pater). Ces grades sont principalement attestés en Italie, notamment par de nombreuses inscriptions et la mosaïque du sanctuaire de "Sette Sfere" à Ostie[8] ainsi que grâce au témoignage de Jérôme de Stridon[9].

    Les sanctuaires

    Le sanctuaire dédié à Mithra porte actuellement le nom mithraeum ou de mithrée. Dans l'Antiquité, on les appelait généralement speleaum (grotte), en Italie, ou templum (temple, sanctuaire), dans les provinces[10]. Ces sanctuaires étaient parfois installés à l'intérieur de grottes naturelles. Cependant, la plupart de ces temples étaient construits artificiellement et se contentaient de reproduire la forme d'une grotte: ils étaient généralement au moins partiellement souterrains. La grotte est sans conteste un lieu important pour les fidèles de Mithra puisque le dieu serait né dans l'une d'elles[11].

     Rome, la Basilique de Saint Clément possède dans ses sous-sols des vestiges d'un Temple Mithriaque.

    En France on a trouvé des sanctuaires dédiés à Mithra à Angers[14] (détruit pour de tristes raisons financières), Biesheim, Bordeaux, Bourg-Saint-Andéol[15] ,[16], Septeuil et Strasbourg.

    Organisation générale

    La pièce principale du sanctuaire est une salle allongée, la « grotte » proprement dite (spelunca, spelaeum), pourvue d'un autel ou d'un simple relief cultuel à une extrémité, et de bancs surélevés (podia) tout le long des deux côtés. L'entrée se fait souvent par une antichambre (pronaos). La grande caractéristique de ce sanctuaire par rapport aux autres cultes païens est la localisation du sanctuaire (le naos) à l'intérieur même de la salle d'assemblée où avaient lieu les principales manifestations de la communauté cultuelle : l'initiation, les repas rituels, etc. La niche cultuelle avec son relief de la tauroctonie et ses objets cultuels constituaient le point focal d'attention de la communauté. La salle de culte est de dimensions modestes et correspond à une communauté de taille réduite.

    Mithraea, the temples of god Mithras Liste des temples dans les différents pays !!

     http://www.mithraeum.eu/monumentae.php?tid=1&pag=1

    La tauroctonie est une représentation religieuse en relation avec l'univers ; le dieu grec romanisé Mithra, sur l'ordre du Soleil qu'il regarde par dessus son épaule, égorge un taureau dont le sang fertilise le monde. Les forces du Mal représentées par un chien, un serpent et un scorpion mordent l'animal pour s'opposer au sacrifice et à la fécondation du monde.

    Cette scène est d'ordre cosmique et faisait partie du culte du dieu Mithra. Sous la Rome antique, ce culte intiatique fut véhiculé dans tout l'Empire par les légions romaines.

    Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Tauroctonie ».

     

    Tauroctonie, relief romain du IIeIIIe siècle, musée du Louvre

     Le mithraïsme est un culte à mystères. Le fidèle devait subir une initiation pour être pleinement accepté parmi les plus fervents fidèles. Ce type de culte, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, n'est pas d'origine "orientale" mais grecque.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Saint-Cl%C3%A9ment-du-Latran

    Il existe aussi des traces de culte de païen sur le site. Au IIe siècle, des membres du culte de Mithra construisent un petit temple dédié à Mithra. Un petit espace voûté, incrusté de pierre ponce, imitant une grotte, est utilisé pour les rites d'initiation, jusqu'au IIIe siècle. Un autel de marbre blanc placé en position centrale est sculpté sur les quatre faces d'un bas-relief, Mithra tuant le taureau, de porteurs de torche et d'un serpent[1].

    La Basilique Saint-Clément-du-Latran (en italien : Basilica di San Clemente al Laterano) est une basilique religieuse catholique, située à Rome en Italie et dédiée à Clément Ier.

    Sur le site, se trouve un complexe de bâtiments sur trois niveaux. Le niveau archéologique le plus bas est une insula du Ier siècle, appartenant à T. Flavius Clemens, ayant des vestiges de fondations de l'époque républicaine, sur laquelle est superposé un temple païen romain du IIe siècle, dédié à Mithra.

    L'église actuelle est construite, peu avant l'an 1100 au cours du Haut Moyen Âge, sur les fondations de l'église chrétienne du IVe siècle.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_de_Mithra

    Récit mythique

    Selon un récit que l'on a pu reconstruire à partir des images et de quelques témoignages écrits, le dieu Mithra naquit près d'une source sacrée, sous un arbre lui aussi sacré, d'une pierre (la petra generatrix). Au moment de sa naissance il portait le (bonnet phrygien), une torche et un couteau. Il fut adoré par les pasteurs dès sa naissance, il but l'eau de la source sacrée. Avec son couteau, il coupa le fruit de l'arbre sacré, et avec les feuilles de cet arbre il se confectionna des vêtements.

    Il rencontra le (taureau) primordial quand celui-ci paissait dans les montagnes. Il le saisit par les cornes et le monta, mais, dans son galop sauvage, la bête le fit tomber. Cependant, Mithra continua à s'accrocher aux cornes de l'animal, et le taureau le traîna pendant longtemps, jusqu'à ce que l'animal n'en puisse plus. Le dieu l'attacha alors par ses pattes arrière, et le chargea sur ses épaules. Ce voyage de Mithra avec le taureau sur ses épaules se nomme transitus.

    Quand Mithra arriva dans la grotte, un corbeau envoyé par le Soleil lui annonça qu'il devait faire un sacrifice, et le dieu, soumettant le taureau, lui enfonça le couteau dans le flanc. Du blé sortit de la colonne vertébrale du taureau, et du vin de son sang. Sa semence, recueillie par la lune, produisit des animaux utiles aux hommes. Arrivèrent alors le chien qui mangea le grain, le scorpion qui serra les testicules du taureau avec ses pinces, et le serpent.

    Iconographie

    Mithra naissant de la pierre (petra genetrix), musée des Thermes de Dioclétien

     

     Suite !!

     

     

     

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