Un peu de poudre

 

Attaques de centres urbains

C'est l'impact des attaques délibérées des centres urbains qui fait débat, aspect le plus critiqué des opérations alliées quant à leur efficacité rapportée à leur coût humain et culturel. Dès 1940, les raids de la Luftwaffe sur le Royaume-Uni, qui renforcèrent plutôt la détermination des Britanniques à résister, aurait dû semer le doute sur cette méthode. Les bombardiers du maréchal Harris commencent à frapper massivement le Reich à partir de 1942, avec des moyens à côté desquels ceux du terrible blitz de 1940 semblent bientôt dérisoires.

Au total, 1 350 000 tonnes de munitions ont été lâchées sur l'Allemagne entre 1942 et 1945, soit, si l'on retranche l'acier, 450 000 tonnes d'explosif, ce qui représente l'équivalent en puissance de 25 fois la bombe atomique lâchée sur Hiroshima.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_strat%C3%A9gique

Bombardement stratégique

Le bombardement stratégique a pour but d'attaquer les structures de commandement politique et militaire d'un ennemi, son complexe militaro-industriel et son économie en détruisant ses mines, ses usines, ses infrastructures voire ses villes.

 Le bombardement tactique attaque les concentrations de troupes, les aérodromes, les réserves de munitions, a pour but d'empêcher l'adversaire d'attaquer ou de se défendre, et fait directement partie des troupes combattantes. Mais la distinction ne tient ni vraiment dans le type de l'avion, ni dans la cible : le bombardement tactique veut détruire les forces armées de l'adversaire, le bombardement stratégique veut anéantir la structure économique d'un pays. Ainsi, par exemple, les armes nucléaires rentrent plutôt dans ce type de catégorie, dans sa forme ultime.

Apparition

Dans la période de l'entre-deux-guerres, les militaires ont compris que le bombardement était une façon logique d'employer les avions. En Europe, le général italien Giulio Douhet affirmait que le principe de base du bombardement stratégique était l'offensive et qu'il n'y avait aucune défense possible contre un bombardement massif ou une attaque aux armes chimiques. Il trouva des disciples en France, en Allemagne et aux États-Unis où des extraits de son livre Il Dominio dell'Aria (1921) furent publiés.

Mais les stratèges militaires surestimèrent les dommages que pourraient causer une poignée de bombardiers et sous-estimèrent la résistance des populations.

L'invasion de la Chine 

Déterminé à assurer son expansion en territoire chinois, le quartier général impérial japonais autorisa de 1937 à 1945 le bombardement stratégique des villes chinoises. Les raids furent exécutés de façon indépendante par le Service aérien de l'armée impériale japonaise et celui de la Marine. Les zones les plus éprouvées furent les grandes villes comme Shanghai (bombardée dès l'été 1937) et Chongqing, qui subit pas moins de 268 raids entre 1939 et 1942, causant la mort de plus de 5000 civils au cours des deux premiers jours[1].

À l'automne 1937, la violence des bombardements à l'encontre de Nanjing et de Guangzhou, où les bombes incendiaires visaient principalement des objectifs civils, entraîna une résolution de blâme du Comité aviseur pour l'Extrême-Orient de la Société des Nations à l'encontre du Japon. Lord Cranborne, le sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères de Grande-Bretagne, émit sa propre déclaration d'indignation. « Les mots ne peuvent exprimer le sentiment de profonde horreur avec lequel la nouvelle de ces raids a été reçue par le monde civilisé. Ils sont souvent dirigés contre des endroits éloignés de la zone d'hostilité réelle. L'objectif militaire, s'il existe, semble prendre une place secondaire. Le but principal semble être d'inspirer la terreur par le massacre des civils... » [2]

Début de la guerre en Europe

Les Allemands, contrairement aux Britanniques, abandonnèrent l'idée de produire des bombardiers stratégiques. Par la suite, l’intégration de la Luftwaffe à l'armée allemande, ainsi que les bénéfices de l'expérience pratique de la guerre moderne en Espagne firent que les Allemands utilisèrent leurs bombardiers comme artillerie aéroportée pour l'armée, avec des chasseurs pour les escorter. Lorsque la guerre commença, les trois grandes puissances européennes (la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne) se lancèrent dans le bombardement stratégique. Les Stukas allemands et les bombardiers de classe moyenne étaient très efficaces pour cette mission, quoique peu véloces dans le combat aérien.

Bien que n'ayant reçu lors d'une relativement brève campagne de bombardement qu'aux alentours de 160 000 tonnes de bombes, soit un dixième du tonnage de munitions largués lors des diverses campagnes de bombardement de cette guerre, le Japon comptabilise 58 % des 860 000 victimes civiles tuées en Allemagne, Royaume-Uni et Japon par des bombes lors de la guerre[7].

 À la fin de la Seconde Guerre mondiale : la politique de la terreur 

 L'exemple du bombardement de Dresde en février 1945, en est l'exemple typique : le but du commandement était réellement d'anéantir une ville (le bombardement fit plus de 35 000 morts en quelques nuits), pensant avancer ainsi de quelques mois la fin de la guerre. Les bombardiers américano-britanniques procédaient par tapis de bombes : volant en formation serrée et larguant leurs bombes en même temps indistinctement, afin d'aplatir la ville. Inutile de préciser la terreur ressentie par la population sous un tel déluge de feu et d'acier (voir à ce sujet Cavanna, Les Ruskoffs) ; cependant celle-ci semble avoir été plus résolue après qu'avant le bombardement.

 La notion d'« objectif militaire légitime » fut ainsi étendue jusqu’à être vidée de son sens : l'exemple de Dresde, illustre ville d'art incendiée le 13 février 1945 alors que le sort du régime hitlérien ne faisait plus guère de doute, faisant sans motif militaire sérieux plus de 35 000 victimes, est le plus connu (cette opération détient le record historique du plus grand nombre de personnes tuées en une fois en un même lieu, selon l'historien militaire américain Lt. Col. Mark A. Clodfelter, si l'on excepte les bombardements sur le Japon). Dresde, avant guerre, avait à peu près la réputation de Venise ou de Prague en matière culturelle.

 

Postérité
Prototype de bombardier Soukhoï T-4 supersonique soviétique durant la guerre froide. Ce projet ambitieux fut comme bien d'autres abandonné en raison de contraintes techniques et financières.
Une petite partie des Strike Eagles de l'USAF durant la guerre du Golfe de 1991, ces chasseurs-bombardiers biplace entrés en service en 1986 transportent une charge offensive pouvant dépasser les 10 tonnes contre 3 tonnes pour le Boeing B-17 Flying Fortress avec une précision démultipliée.
Test de la première bombe guidée par GPS le 10 février 1993 sur Eglin AFB. L'objectif souhaité par les militaires est une cible, une bombe au lieu des tapis de bombes autrefois nécessaires pour détruire un objectif.

L’échec, au moins relatif, du bombardement stratégique s’explique par les insuffisances techniques du matériel disponible jusqu’aux années 1960-1970. On ne pouvait concevoir qu’un bombardement quantitatif (« tapis de bombes »), avec un rendement unitaire très faible. Les choses ont commencé à changer à partir des années 1970, avec l’avènement des armes guidées avec précision et tirées à grande distance : la conception quantitative a cédé la place à une conception qualitative.

Dorénavant, la possibilité de frapper des cibles avec une quasi-certitude de succès et

 

et des risques très faibles permet de concevoir des opérations aériennes continues, de la zone de combat aux centres vitaux de l’adversaire. Le but est d’obtenir la paralysie stratégique : l’ennemi n’est pas nécessairement détruit, mais il ne peut plus manœuvrer. On s’attaque moins aux forces qu’aux structures de commandement, cela est théorisé depuis les années 1990 dans la théorie des cinq cercles.

La guerre du Golfe de 1991 a validé le concept, mais la guerre du Kosovo a montré ses limites (campagne plus longue que prévu pour un résultat ambigu).

Cette mutation a mis largement fin à l’opposition entre l’appui au sol et le bombardement stratégique. Les matériels ne sont plus aussi dissemblables : les avions d'attaque au sol et les bombardiers lourds sont remplacés par des avions de plus en plus polyvalents.

Les derniers véritables bombardiers « lourds » stratégiques actuels, des monstres de technologie d'une valeur exorbitante, tels le B-2 et le Tu-160, ont été conçus dans les années 1970 et 1980, seuls la Russie et les États-Unis en disposent.

L'USAF envisage de disposer d'un nouveau appareil vers 2018 mais toutes les pistes sont ouvertes, du drone de bombardement à l'avion spatial en passant par un bombardier « classique » subsonique.

 

La charge utile du drone de combat ou UCAV (Unmanned Combat Aerial Vehicle) est une arme.

La taille et la masse (de quelques kilogrammes à plusieurs tonnes) sont fonction des capacités opérationnelles recherchées. Le pilotage automatique ou à partir du sol permet d'envisager des vols de très longue durée, de l'ordre de plusieurs dizaines d'heures.

Certains missiles non balistiques, en particulier les missiles de croisière, ont souvent l'apparence, sur le plan aérodynamique, des drones. La différence essentielle étant que le missile n'est pas réutilisable, il est détruit en fin de mission, alors que le drone est ramené à sa base.

 

Dans les forces armées des États-Unis

Les forces armées des États-Unis disposent depuis les années 1990 de la plus grande flotte de drones en service. Leur nombre et leurs rôles vont croissant, complétant ou remplaçant les avions pilotés qui ont vu leur nombre décroître depuis les années 1980 suite à l'explosion des coûts des appareils modernes et plus performants. En janvier 2010, l'inventaire est de 6 819 drones de tout type, dont environ 200 appareils à haute altitude HALE (Predator, Reaper, Global Hawk…), et les états-majors réclament 800 drones à haute altitude pour l'avenir. L'US Navy consacrera par exemple un budget à ces drones de 2 milliards de dollars américains pour 2013-2015 et qui devrait monter à 7 milliards en 2020[20].

Recherche et sauvetage

Les drones devraient jouer un rôle accru dans la recherche et le sauvetage aux États-Unis. Cela a été démontré par le succès de l’utilisation de drones au cours de l’année 2008 avec les ouragans qui ont frappé la Louisiane et le Texas.

 Un bombardier est un avion militaire conçu pour détruire des cibles au sol, initialement à l'aide de bombes mais aussi de nos jours à l'aide de missiles air-sol tels que des missiles de croisière.

 

La fin de la guerre fut marquée par les deux bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki.

L'apparition de la bombe atomique et le début de la Guerre froide renforça le besoin en bombardiers stratégiques à long rayon d'action. Parallèlement, les bombardiers suivirent l'évolution générale des autres avions de combat : adoption de la propulsion par réacteurs et, pour certains, vitesses supersoniques voire supérieure à Mach 2. Cependant, on s'aperçut vite qu'il était illusoire d'espérer franchir les défenses ennemis à grande vitesse et haute altitude. De plus, l'arrivée des missiles balistiques réduisit le besoin de bombardiers stratégiques.

Bombardier stratégique
Un bombardier stratégique russe Tupolev Tu-16

Les bombardiers stratégiques sont conçus pour des attaques à grandes distances contre des cibles stratégiques (villes, sites industriels, ports, etc.), soit avec une grande quantité de bombes soit à l'aide d'une bombe atomique ou d'un missile de croisière.

 

Bombe A

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bombe.
Explosion atomique de 14 kilotonnes lors de l'essai américain XX-27 CHARLIE dans le site d'essais du Nevada en 1951

La bombe A, communément appelée bombe atomique, bombe à fission ou bombe nucléaire, est basée sur le principe de la fission nucléaire et utilise des éléments fissibles comme l'uranium 235 ou le plutonium 239. Les bombes à fission furent les premières armes nucléaires développées et les seules utilisées contre des populations humaines. En effet, au cours de la Seconde Guerre mondiale, deux bombes A, baptisées respectivement Little Boy et Fat Man, furent utilisées par l'armée américaine pour les bombardements des villes de Hiroshima et Nagasaki.

Explosion nucléaire

Une fois la masse critique atteinte, la réaction en chaîne est déclenchée. Dans une réaction complète, chaque noyau de la matière fissile se divise en deux noyaux plus légers (produits de fission) et libère en plus des neutrons. Ces derniers vont alors percuter d'autres atomes de matière fissile, qui à leur tour vont libérer des neutrons et ainsi de suite. La réaction en chaîne est déclenchée, et la matière dégage une énergie colossale en comparaison de la quantité de matière fissile mise en jeu. Cependant, dans une bombe atomique, seule une petite fraction (parfois très faible) du matériau fissible est effectivement consommée avant d'être dissipée par l'explosion, ce qui diminue d'autant la puissance de l'explosion par rapport à celle disponible dans la masse fissible.

À quantité égale de réactifs, l'énergie dégagée lors d'une réaction de fission peut être de l'ordre de la centaine de millions de fois plus grande que celle dégagée par une réaction chimique. Cette énergie se transforme très rapidement en chaleur, par freinage de ces produits de fission dans la matière avoisinante.

Retombées radioactives

Postérieurement à l'explosion atmosphérique l'intégralité des substances se trouvant dans l'arme sont répandues dans l'atmosphère (en 1er lieu), et sur le sol (à terme) Les principales matières radioactives sont les suivantes;

  • la proportion non fissionnée de la matière fissile (uranium 235 et uranium 238 ou plutonium 239),
  • les produits de fission dont la masse est le complément à 100 % de la masse initiale de matière fissile
  • des produits d'activation des structures constitutives de l'arme

Dans une explosion de bombe à fission (effets allant de 20 à 150 tonnes de TNT) la quantité de matière fissile fissionnée peut être estimée de l'ordre de la centaine de gramme à 1 kilogramme; les quantités de produit de fission sont donc très inférieures à celle produites par un réacteur électrogène de grande puissance durant une année de fonctionnement

Dans le cas de la bombe "Little Boy" qui a explosé à Hiroshima un calul précis donne une masse fisionnée de 730 g sur une masse totale de 64 kg d' uranium enrichi à 80 %

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bombe_A

 

Commentaires personnels : Pour détruire, nous pouvons affirmer que nous avons été les meilleurs au niveau des techniques. Maintenant, pour la résolution des problèmes, ....???? Nous irons aussi vite que NOX, aussi vite que la foudre !!

 

 

 

 Suite !!

 

 

 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site