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Terre menacée S6 A

 

http://www.7sur7.be/7s7/fr/5596/Copenhague-2009/article/detail/1262716/2011/05/11/Plus-d-un-milliard-de-tonnes-de-nourriture-gaspillees-par-an.dhtml

25 juin 2011

 

Expédition arctique de la NASA pour étudier l'impact du

réchauffement

Près de cinquante scientifiques entament une expédition de la NASA ce week-end dans l'Arctique, au large de l'Alaska, pour étudier comment le changement climatique affecte la chimie de l'océan et les écosystèmes marins, a indiqué mardi l'agence spatiale américaine.

Il s'agit de la seconde et dernière expédition de la mission ICESCAPE (Impacts of Climate on Ecosystems and Chemistry of the Arctic Pacific Environment). La précédente s'était déroulée en 2010.

"Nous espérons que cette seconde expédition nous permettra de récolter davantage de données sur les processus physiques faisant remonter les nutriments des eaux profondes à la surface de l'océan", souligne Kevin Arrigo, de l'Université Stanford à Palo Alto (Californie), principal responsable scientifique de la mission.

"L'an dernier, ICESCAPE avait permis de découvrir un certain nombre de choses sur le cycle du phytoplancton", ajoute-t-il dans un communiqué.

Le phytoplancton, formé d'organismes microscopiques, joue un rôle déterminant dans la fixation du carbone minéral (CO2) qui se trouve dans l'océan. Il est à la base de la nourriture de la plupart des poissons.

Les 47 scientifiques de l'expédition, appartenant à différentes disciplines, embarqueront à bord du navire des Gardes-Côtes "Cutter Healy" qui doit appareiller de Dutch Harbor, en Alaska, le 25 juin.

Les observations et mesures effectuées sur place, combinées à celles fournies par les satellites de la NASA, sont essentielles pour comprendre l'Arctique où les effets du changement climatique sont amplifiés. (belga)

21/06/11 22h20

Le réchauffement peu pris en compte par les financiers

Le monde de la finance, s'il se dit sensible aux risques et aux opportunités liés au changement climatique, en tient encore peu compte dans ses choix d'investissements, selon une enquête présentée mercredi par l'Agence française de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (Ademe).

"La valorisation des enjeux climatiques reste embryonnaire", constate l'Ademe, en raison notamment du décalage entre l'horizon à long terme de ces enjeux et celui à court terme des marchés, mais aussi faute d'informations standardisées sur les performances environnementales des entreprises.

Les acteurs français de la finance interrogés par l'Ademe (banques, analystes financiers, assurances) estiment, à 88%, que les "risques et opportunités liés au changement climatique" doivent contribuer au choix du porte-feuille d'investissements. Et pourtant, dans les faits, seuls 24% reconnaissent prendre en compte ce type de risques pour orienter leurs investissements.

Opportunités à saisir
Cette enquête a été menée auprès de "124 entités de la place financière française" avec un taux de réponse de 33%. "Les investissements d'aujourd'hui déterminent les émissions de gaz à effet de serre de demain", a rappelé Frank Jésus, chef du service économie et perspective de l'Ademe, lors de la présentation de cette enquête.

"Il y a un problème lié aux données, il faut des données fiables et coordonnées, et un problème de méthodologie, il faut des méthodes de valorisation partagées par tout le monde", a-t-il souligné.

L'Ademe propose une cartographie identifiant les risques et les opportunités dans 17 secteurs: l'agriculture et le tourisme sont ceux qui sont les plus sensibles aux conséquences physiques du changement climatique alors que les transports et le secteur pétrolier apparaissent exposés aux facteurs réglementaires qui découleront de la lutte contre le réchauffement.

"On fait le constat qu'il faut avoir une harmonisation des méthodes sur la construction et la disponibilité des données", a indiqué l'économiste Christian de Perthuis, professeur associé à l'université de Paris-Dauphine. "Ce que je ne vois pas très bien, c'est si cette marche vers l'harmonisation peut se faire de façon spontanée. Ou s'il faut des accélérateurs, comme l'intervention de l'Etat via de la réglementation ou la constitution de nouveaux organismes comme une Banque d'investissement verte", a-t-il ajouté. (afp)

11/05/11 14h15

Plus d'un milliard de tonnes de nourriture gaspillées par an

Plus d'un milliard de tonnes de nourriture soit un tiers des aliments produits sont gaspillées chaque année, affirme le Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO) qui a appelé à "réduire les déchets alimentaires pour nourrir le monde".

Au total, le tiers des aliments produits chaque année sur la planète pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO, basée à Rome.

Ce volume équivaut à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010), alors que près d'un milliard de personnes - 925 millions - souffrent de la faim dans le monde.

Selon les experts de la FAO, les pays industriels et les pays en développement gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes.
Mais pour des raisons différentes.

Dans les pays en développement, les pertes alimentaires sont importantes "aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation", en raison notamment d"infrastructures défaillantes et de technologies dépassées".

Dans les pays industriels, le gaspillage de nourriture, "est trop souvent le fait des commerçants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles". En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an. (belga)

11/05/11 15h04

Le changement climatique pourrait perturber le wifi

Le changement climatique pourrait bien perturber les connexions wifi, causer des pannes de courant fréquentes et créer des perturbations sur les lignes de chemin de fer, selon Caroline Spelman, la Secrétaire à l'Environnement britannique.

"Des températures supérieures à 40°C pourraient bloquer les trains" car les infrastructures actuelles ne sont pas capables de résister à de telles chaleurs. "On ne peut nier que les précipitations intenses, les sécheresses et les vagues de chaleur engendrées par le réchauffement climatique ont un énorme impact économique".

"Le signal de wifi va également être perturbé par les hautes températures. De même, les fortes précipitations affectent la capacité des appareils à capturer les signaux. Il faut prendre en compte ces catastrophes climatiques afin de développer de nouvelles infrastructures plus en adéquation avec nos besoins futurs".

"Notre économie repose en grande partie sur les transports (de personnes et de marchandises) et sur des réseaux efficaces de communication. Or, l'économie ne peut croître si ces éléments expérimentent des échecs répétés, si les marchandises ne peuvent être transportées (en cas de routes inondées ou de chemins de fer bloqués) ou si le wifi est hors d'usage" ajoute-t-elle. (ca)
11/05/11 13h07

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