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Un village argentin se bat contre les cendres du Puyehue

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Villa La Angostura, village résidentiel de montagne situé au bord d'un lac idyllique, livre une bataille sans répit contre la cendre du volcan chilien Puyehue qui menace son environnement et son tourisme.

"C'est une bataille entre la population et le sable et lorsqu'on livre une bataille on ne se pose pas de questions: on se bat", dit le maire de ce village huppé de 14.000 habitants, Ricardo Alonso, au milieu d'un ballet de pelleteuses, de camions de pompiers et de l'armée.

"Le sable": c'est ainsi qu'on appelle ici la cendre du Puyehue, situé de l'autre côté de la frontière à 40 km de Villa La Angostura, qui recouvre la région

82% des Japonais veulent la fin du nucléaire

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Plus de quatre Japonais sur cinq souhaitent voir leur pays abandonner le nucléaire à la suite de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima qui a suivi le séisme et le tsunami du 11 mars, selon un sondage publié dimanche.

Le nucléaire fournit un tiers des besoins énergétiques du Japon, pays pauvre en ressources naturelles. Selon le Premier ministre Naoto Kan, le nucléaire restera un pilier de la politique énergétique de l'archipel.

Mais selon l'étude publiée dimanche dans le Tokyo Shimbun, 82% des Japonais souhaitent la sortie du nucléaire.

Seuls 9% veulent l'arrêt immédiat de tous les réacteurs tandis que 19%

Séisme de 5,9 à 100 kilomètres de Fukushima

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Un séisme de magnitude 5,9 s'est produit samedi dans l'est du Japon, touchant l'une des zones les plus durement atteintes par le tremblement de terre du 11 mars, mais aucune alerte au tsunami n'a été lancée, a annoncé l'agence météorologique japonaise.

Le séisme s'est produit à 20h31 (11H31 GMT) à quelque 110 km à l'est de Fukushima, près du littoral est de l'île de Honshu, à une profondeur de 30 km, a précisé l'agence.

Aucune alerte au tsunami n'a été lancée et il n'y a pas eu dans l'immédiat d'informations faisant état de dégâts.

Un village argentin se bat contre les cendres du Puyehue

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Villa La Angostura, village résidentiel de montagne situé au bord d'un lac idyllique, livre une bataille sans répit contre la cendre du volcan chilien Puyehue qui menace son environnement et son tourisme.

"C'est une bataille entre la population et le sable et lorsqu'on livre une bataille on ne se pose pas de questions: on se bat", dit le maire de ce village huppé de 14.000 habitants, Ricardo Alonso, au milieu d'un ballet de pelleteuses, de camions de pompiers et de l'armée.

"Le sable": c'est ainsi qu'on appelle ici la cendre du Puyehue, situé de l'autre côté de la frontière à 40 km de Villa La Angostura, qui recouvre la région depuis quinze jours d'une couche épaisse de 30 cm. "La Angostura est la ville qui a le plus souffert" depuis l'éruption du Puyehue le 4 juin, dit le maire.

Un champ de bataille
Quelque 400 volontaires parcourent les rues pour distribuer de l'eau et de la nourriture. Ils aident aussi à dégager la cendre des entrées des hôpitaux et des toits des maisons. Cela ressemble à un vrai champ de bataille. Un peu plus loin ont été installées les tentes militaires du Centre des Opérations d'Urgence (COE).

De l'autre côté de la frontière, au Chili, la diminution de l'activité du Puyehue a favorisé la levée dimanche de l'ordre d'évacuation et le retour chez elles de plus de 4.000 personnes déplacées. Les quelques 5.000 habitants qui ont quitté La Angostura sont en revanche encore loin d'y retourner.

Asphyxiés
"Ici, nous sommes toujours en alerte rouge", précise le lieutenant-colonel Sergio Cristobal, du Commandement d'opérations terrestres. "Le gris a partout remplacé le vert", déplore Alonso. C'est en noir et blanc et dans l'angoisse que ceux qui sont restés vivent ici.

Les habitants sont très inquiets de voir leurs poissons mourir dans le lac Nahuel Huapi et le fleuve Limay, asphyxiés sous une couche de cendre de jusqu'à 40 cm d'épaisseur. Les émotions de la pêche à la mouche, l'un des points forts du tourisme haut de gamme de La Angostura, semblent lointaines.

Les experts suivent de près l'évolution de la couche de cendre qui recouvre une partie du Limay et se déplace en direction du barrage hydroélectrique d'Alicura. On ignore encore quel peut être l'effet sur les turbines. On craint aussi l'impact de la boue accumulée sur la forêt.

Une saison d'hiver fichue

"J'ai vu beaucoup de tempêtes de neige, mais jamais rien de pareil", dit Marta Cabezas, une retraitée de 57 ans. "C'est comme si des tonnes de boue étaient tombées sur nos têtes". "Nos sapins nous font de la peine: ils sont comme vaincus et il faut faire attention car certains peuvent s'écrouler d'un moment à l'autre", souligne cette femme.

Cette crise a surpris le village alors qu'il était fin prêt pour une nouvelle saison de sports d'hiver. "Cette saison est perdue", lâche Maria de los Angeles Rola, 42 ans, employée dans un café fréquenté en vacances par le prince héritier des Pays-Bas, Guillaume, son épouse d'origine argentine, Maxima, et leurs filles.

"Les pelleteuses ne sont pas assez nombreuses", dit-elle, ajoutant : "Nous avons du mal à nous déplacer dans nos quartiers: où sont les politiques?". En bateau ou à pied, il suffit de quitter La Angostura pour atteindre le Parc National Los Arrayanes, qui porte le nom de ces arbres magiques couleur cannelle, aux fleurs blanches, source d'inspiration du film "Bambi" de Walt Disney.

Tout est dominé au loin par les sommets enneigés des Andes. Quand va-t-on pouvoir nettoyer le village, les forêts, le lac et le fleuve? Les habitants l'ignorent. Mais ils restent optimistes. "Cet endroit est incroyable, dit Marta Cabezas. Nous serons bientôt, de nouveau, au paradis". (afp)

Cabezas. Nous serons bientôt, de nouveau, au paradis". (afp)

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20/06/11 16h39

 

L'Europe menace d'imposer des objectifs énergétiques

La Commission européenne a mis en demeure mercredi les gouvernements de l'Union euroépenne (UE) de réaliser des économies dans leur consommation nationale d'énergie au cours des deux prochaines années, menaçant de leur imposer des objectifs contraignants en 2014 en cas d'échec.

L'Union européenne a pris en 2008 trois engagements pour 2020 au titre de la lutte pour le climat: réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 20% par rapport à leurs niveaux de 1990, utiliser 20% d'énergies renouvelables et réaliser 20% d'économies grâce à l'efficacité énergétique.

Trois ans plus tard, la Commission dresse un constat d'échec pour l'efficacité énergétique. L'Union européenne n'a réalisé que 3% de son objectif en

Le réchauffement augmente les maladies contagieuses en Europe

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L'Europe doit se préparer à une augmentation du nombre de maladies contagieuses en raison de la circulation des personnes en hausse et des conséquences du réchauffement climatique, selon un rapport de l'EASAC, un organisme scientifique indépendant qui fournit des conseils aux décideurs politiques européens.

L'EASAC a demandé mercredi que les efforts s'intensifient quant aux maladies ou virus contagieux et difficilement guérissables, pour lesquels aucun vaccin n'existe. Parmi ces maladies ou virus, "il y a le virus du Nil occidental potentiellement mortel, une maladie tropicale déjà observée dans différents pays européens, comme la Grèce, la Roumanie et la Hongrie", a expliqué Sofie Vanthournout de l'EASAC.

D'autres exemples concernent les maladies transmises de l'animal à l'homme, comme le virus de la grippe aviaire. Par ailleurs, des infections émergent à nouveau, comme la tuberculose ou la rougeole.

"Dans le futur, l'Europe sera de plus en plus confrontée à ces nouvelles menaces. La libre circulation des personnes et le trafic des voyageurs permettent aux maladies de se répandre dans le monde entier en un très court laps de temps", soutient Sofie Vanthournout.

Le réchauffement climatique est également en cause, puisqu'il permet aux virus existants, qui ne pouvaient survivre autrefois en Europe, de s'installer dans le continent. L'EASAC demande également une attention toute particulière aux émigrants, qui courent un risque de contamination plus important, leur pays d'origine n'offrant parfois pas le même accès qualitatif aux soins de santé qu'en Europe.

Les scientifiques demandent plus d'efforts de la part de la politique actuelle menée par la Commission Européenne trop portée, selon eux, vers les nouvelles technologies pour lutter contre les maladies contagieuses. Ils plaident pour une collaboration, des diagnostics plus intelligents, de meilleures thérapies et de nouveaux vaccins. (belga)

22/06/11 17h37

 

 

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