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Planète Terre menacée S4 A

http://www.7sur7.be/7s7/fr/5596/Copenhague-2009/article/detail/1271604/2011/05/30/Le-rechauffement-favorisera-le-trafic-maritime-mais-pas-routier.dhtml

 

SAMEDI 25 JUIN 2011

Le réchauffement favorisera le trafic maritime mais pas routier

© reuters

Le réchauffement climatique va grandement favoriser les transports maritimes dans la région arctique, mais aussi ravager les "routes d'hiver" dont dépendent certaines populations et activités locales à l'intérieur des terres, note une étude publiée dimanche.

"Des communautés isolées qui dépendent des 'routes d'hiver', en particulier celles vivant à l'intérieur des terres, pourraient devoir se tourner vers des approvisionnements aériens, ce qui augmentera nettement les coûts", explique Scott Stephenson, chercheur à l'Université de Los Angeles (UCLA).

Les "routes d'hiver" sont des routes temporaires construites sur des sols, lacs ou rivières gelés, permettant l'acheminement d'équipements et d'approvisionnements dans des régions isolées.

Dans les huit pays de la région arctique - Canada, Finlande, Groenland, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis (Alaska) -, ces possibilités de transport terrestre devraient décliner avec le réchauffement. Dans des proportions pouvant varier de 11 à 82% d'ici à 2059 en fonction des régions.

L'une de ces "routes d'hiver", entre Tibbitt et Contwoyto, dans le nord du Canada, pourrait voir sa durée de praticabilité - huit à dix semaines - réduite de 17% d'ici à 2020, précise l'Université.
 
Délais réduits
Parmi les perdants potentiels, figureront aussi, selon l'étude, les industriels exploitant des mines, le bois ou des hydrocarbures dans les terres, qui auront de délais réduits pour transporter leurs équipements.

Le réchauffement climatique devrait, a contrario, être bénéfique aux populations vivant sur les côtes avec le développement des possibilités de trafic maritime lié à la fonte des glaces. D'ici à 2050, trois des quatre principales voies de navigation de la région seront totalement accessibles de juillet à septembre aux navires commerciaux dotés d'une capacité limitée pour briser la glace. (belga)

30/05/11 10h54

Les émissions de CO2 à leur plus haut niveau

© reuters

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont atteint un niveau jamais connu, faisant craindre une élévation de la température au delà du seuil "dangereux" de deux degrés celsius, selon une estimation de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), citée lundi par le Guardian.

Des estimations non publiées de l'AIE ont révélé que le retour à la croissance mondiale en 2010 a coïncidé avec une augmentation de 1,6 gigatonne dans l'émission de CO2, le plus haut niveau jamais enregistré.

"C'est la pire nouvelle en ce qui concerne l'émission" de CO2, a affirmé au journal l'économiste en chef de l'AIE, Fatih Birol. "Ca devient un défi extrêmement difficile à tenir de rester sous les deux degrés.(...) Les perspectives sont lugubres."

Les scientifiques estiment qu'une augmentation de la température de
plus de deux degrés celsius représenterait "un changement de climat
dangereux" et l'AIE a averti que l'émission annuelle de CO2 ne
devrait pas dépasser les 32 gigatonnes en 2020.

Selon les dernières estimations, ces émissions ont atteint 30,6 gigatonnes en 2010. Nicholas Stern, de la London School of Economics, auteur d'un rapport sur le changement climatique qui fait autorité, prévoit les pires conséquences si les émissions de CO2 ne diminuent pas.

Les projections "supposent qu'il y a 50% de possibilité que l'augmentation de la température dépasse 4 degrés celsius vers 2100", a-t-il affirmé au Guardian. "Une telle chaleur perturberait les vies et les moyens d'existence de centaines de millions de personnes à travers la planète, menant à un large mouvement de migration et au conflit." (belga)
30/05/11 08h06

USA, Russie et Japon refusent un second accord de Kyoto

© reuters

Il semble que le sommet du G8 va marquer l'histoire de notre planète d'une manière bien négative: les trois grands pays y participant ont en effet déclaré ne pas vouloir d'un accord contraignant sur les émissions de gaz à effet de serre.

L'urgence est là et pourtant aucun politicien ne semble avoir le courage d'agir pour notre avenir et celui de notre planète. Non, ni les Américains, ni les Russes, ni les Japonais ne sont prêts à s'engager réellement et durablement contre le réchauffement climatique.

L'avenir du protocole de Kyoto est donc sérieusement mis à mal. Ces trois pays, ainsi que le Canada, ont annoncé leur refus de participer à un deuxième accord de Kyoto, qui sera discuté lors de la prochaine conférence des parties sur le climat, à Durban, en décembre, d'après 20minutes.

En réalité, ce sont surtout les Américains et les Chinois qui font capoter l'ensemble du processus. C'est que la Russie, le Canada et le Japon avouent que leur participation dépendra de l'engagement de ces deux pays (les plus pollueurs). Et vu que le président Obama, comme ses prédécesseurs, ne semble pas comprendre l'urgence de la situation... il n'y aura pas de contraintes imposées pour favoriser la réduction des gaz à effet de serre.

Les Etats-Unis avaient refusé de participer au premier accord de Kyoto, nombreux étaient donc ceux qui voulaient voir en Obama, l'arrivée d'un vent nouveau en matière de politique environnementale. Il n'en est rien pour le moment, mais le temps presse et cette annonce risque bien de peser sur la conférence de Durban. En espérant que les Chinois se montrent plus courageux et audacieux que les Américains...

Pour rappel, le protocole de Kyoto, dont l'échéance prend fin en 2012, est le seul mécanisme international contraignant qui oblige les Etats à respecter des quotas d'émissions de gaz à effet de serre, notamment via l'échange de crédits carbone. (ca)
© epa
27/05/11 17h16

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