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Planète Terre Danger S3

http://www.7sur7.be/7s7/fr/5596/Copenhague-2009/article/detail/1281170/2011/06/20/L-ONU-evalue-les-plans-de-secours-face-au-rechauffement.dhtml

L'ONU évalue les plans de secours face au réchauffement

© reuters

Un parasol géant dans l'espace ou des tours pour capter le CO2: les scientifiques de l'ONU vont regarder à la loupe les options technologiques envisagées pour lutter contre le réchauffement climatique au moment où les négociations internationales patinent toujours.

© reuters
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Des spécialistes du Groupe d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) se retrouvent à partir de lundi à Lima pour passer en revue ces solutions qui soulèvent nombre de critiques de

la part de ceux qui redoutent plus de conséquences néfastes que de bénéfices pour la planète.

Ces propositions de géo-ingénierie n'en sont globalement qu'au stade de projets mais certaines ont toutefois déjà été expérimentées. Parmi les options évoquées pour refroidir la planète ou au moins freiner la hausse de la température: "fertiliser" les océans avec du fer pour accélérer la croissance des micro-organismes absorbant le CO2, diffuser des particules artificielles dans la haute atmosphère pour réfléchir les rayons du soleil, construire des tours capables d'extraire du CO2 de l'atmosphère... Sans compter celle, digne de la science-fiction, d'envoyer un parasol géant dans l'espace.

Effets secondaires
Ces réponses technologiques suscitent des critiques face aux risques potentiels d'effets secondaires ou de conséquences non prévues qu'elles pourraient entraîner pour la fine mécanique climatique et la biodiversité.

L'autre danger, selon certains observateurs, est politique: la perspective d'une solution rapide au réchauffement affaiblirait le fragile consensus existant sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. "C'est une façon pratique pour les pays du nord d'esquiver leurs engagements de réduction", souligne Silvia Ribeiro, de l'ETC Group, une ONG nord-américaine spécialisée sur les questions technologiques.

Prudence!
Plus d'une centaine d'organisations, dont ETC et Les Amis de la Terre, ont adressé cette semaine une lettre ouverte au Giec "demandant une déclaration claire sur son engagement à la prudence". Il y a quatre ans, dans son 4e rapport d'évaluation, l'état des lieux de référence sur le changement climatique, les experts de l'ONU avaient écarté en quelques lignes ces options de géo-ingénierie en raison de leurs risques potentiels et de leurs coûts non évalués.

Ils choisissent aujourd'hui de regarder le sujet de plus près alors que les négociations climatiques en cours sous l'égide de l'ONU, dont un nouveau round vient de se tenir à Bonn (Allemagne), ne progressent guère. Les promesses actuelles de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncées par les pays sont loin de permettre de contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C préconisé par la science.

Pas de recommandations

"Mon souci est de remplir le mandat du Giec en apportant la meilleure information disponible pour permettre que soient prises des décisions en connaissance de cause pour protéger le climat et l'environnement", explique Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du groupe d'experts. "Nous allons regarder les avantages et les possibilités, mais aussi les aspects potentiellement négatifs", assure-t-il.

Les experts réunis pour trois jours au Pérou doivent évaluer les connaissances scientifiques sur le sujet mais sans faire de recommandations. "En l'absence d'évaluation objective du GIEC, la seule information disponible pour les décideurs proviendrait d'une grande variété de sources, dont certaines pourraient avoir des intérêts en jeu", fait valoir M. van Ypersele. (afp)

20/06/11 16h59

La Banque Mondiale et les grandes villes s'unissent contre le

réchauffement

© reuters

Les maires de quarante grandes villes du monde ont annoncé mercredi à Sao Paulo avoir passé avec la Banque mondiale un accord leur permettant d'avoir accès aux ressources de l'organisation internationale pour faire face au changement climatique.

La Banque mondiale (BM) a mis à la disposition des grandes villes son fonds pour le climat doté de 6,4 milliards de dollars, une somme que le président de la BM Robert Zoellick espère porter à 50 milliards de dollars avec le soutien de l'initiative privée.

Les quarante villes inscrites dans ce mouvement, parmi lesquelles New York, Jakarta, Mexico, Berlin, Barcelone, Rio de Janeiro et Paris, sont responsables de 12% (bien 12%) des émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement de la planète.

Selon une étude de la BM diffusée mardi à Sao Paulo, près d'un milliard de personnes vivent dans des régions à hauts risques où la situation peut empirer à cause du réchauffement climatique. Ces régions vulnérables, sujettes à des glissements de terrain, inondations et hausse du niveau de la mer, manquent en plus d'infrastructures et de services, souligne l'étude.

"Si nous n'arrêtons pas de polluer notre planète maintenant (...) les conséquences peuvent être irréversibles", a prévenu Michael Bloomberg en soulignant le rôle fondamental de la lutte contre le changement climatique des villes, dans lesquelles vit 60% de la population mondiale. (belga)

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01/06/11 22h16

 

"Nous devons apprendre à vivre avec des conditions météo

extrêmes"

Les conditions météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus courantes en Europe. Le Nord de l'Europe n'avait pas connu de printemps aussi sec depuis plus d'un siècle. Si on y ajoute les importantes chutes de neige de l'hiver et les inondations de plus en plus fréquentes, on ne peut que constater la multiplication des épisodes météorologiques extrêmes.

© epa

Lundi, une partie de Hambourg était inondée, rendant impossible le déplacement des trains régionaux alors que l'aéroport de la ville était fermé pendant plusieurs heures en raison d'orages violents. Dimanche, la ville d'Hessen a reçu plus de 100 litres par mètre carré, soit près du double de la moyenne mensuelle. En France, la grêle est venue détruire de vastes zones de cultures dans le Vaucluse, une "situation apocalyptique" selon André Bernard, président de la fédération des agriculteurs de la région.

Et la liste s'allonge depuis quelques années. En cause? Le réchauffement climatique! "Le changement climatique nous apporte des événements météorologiques extrêmes", explique Friedrich Wilhelm Gestengarbe, directeur adjoint de l'Institut de recherche sur l'impact du climat de Potsdam, en Allemagne. "Dans l'avenir, il y aura deux ou trois fois plus de tempêtes et d'inondations qu'auparavant".

Des inondations et tempêtes qui ont un impact économique conséquent. Jusqu'à présent, la tempête qui a entraîné le plus de dégâts en Europe est Kyrill, en janvier 2007. Son préjudice économique est estimé à 2,4 milliards d'euros mais ces désastres météorologiques risquent bien de faire gonfler la facture dans les prochaines décennies.

L'autre extrême: le manque d'eau

La sécheresse ne vaut guère mieux que les inondations, quand elles ne détruisent pas carrément les récoltes, elles en diminuent grandement le rendement. Or, jamais, depuis le début des relevés en 1893, l'Allemagne n'avait subi une telle sécheresse au printemps, explique Uwe Kirsche, porte-parole du service météorologique allemand.

"Il s'agit du printemps le plus chaud, après celui de 1881. Dans certaines régions, les précipitations ont baissé en moyenne de 33 litres par mètre carré. Ce qui représente 18% en moins que la moyenne", ajoute Uwe Kirsche.

En France, la sécheresse a frappé 54 des 96 départements, engendrant des mesures draconiennes pour limiter la consommation d'eau. L'été n'est pas encore là et les réserves d'eau sont déjà à sec... Voilà qui n'annonce rien de bon et les agriculteurs craignent le pire. Christian Schwalbach, agriculteur en Lorraine, remarque les mêmes signaux qu'en 2003, l'année de la canicule qui avait provoqué la mort de 20.000 personnes.

Centrales nucléaires fermées

La baisse du niveau de l'eau dans les rivières fait également peser un risque sur les 44 centrales nucléaires françaises construites le long des berges. Le Ministère de l'Energie a d'ailleurs été obligé de mettre en place une unité veillant à ce que les centrales continuent d'être suffisamment refroidies.

Si la situation se dégrade encore, les autorités seront cependant obligées de fermer ces centrales. La France dispose de 58 centrales nucléaires qui représentent plus de 80% de l'électricité française...

Autant d'exemples qui prouvent que le réchauffement climatique engendre bien plus que quelques degrés de plus sur un thermomètre. (ca)

© ap
10/06/11 14h38

 

 

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